Bretagne : Occupation - Libération
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CCA (4th Armd. Div.) dans le Morbihan début août 1944.

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Message  jeremiah29 Lun 07 Sep 2015, 10:19

Bonjour

L'étude des documents concernant le franchissement de la Sélune et la progression autour de Rennes donne bon nombre d'infos sur la progression ultérieure du CCA vers Vannes puis la région Lorientaise.

Voici un extrait de l'un ces docs concernant la période qui nous intéresse...


Headquarters 37th Tank Battalion
APO 254, US Army


21 août 1944

sujet : journal du Battalion
pour : The Adjutant General, 4th Armored Division, APO 254, US Army

(...)

5 août 1944
Le bataillon fut mis en alerte pour un mouvement dans la direction de Vannes - Lorient à 9h14. Le commandant du bataillon et l’officier de liaison pour le Quartier Général quittèrent le CCA pour recevoir des ordres pendant que le bataillon faisait mouvement vers le carrefour des routes Janzé - Bain de Bretagne. Le commandant du bataillon rejoignit la colonne à cet endroit et le Bataillon nettoya ce carrefour à 14h45, traversa Messac à 15h50, Guipry à 16h00, La Gacilly à 16h45. Le pont de Saint-Martin-sur-Oust fut découvert détruit et il fallut que les hommes du génie le répare avant de reprendre la progression à 18h45. Le Bataillon traversa Saint Gravé à 18h55. La tête de la colonne rencontra quelques tirs d'armes légères à la sortie de Saint-Gravé, mais cette résistance fut rapidement réduite.

Le commandant du bataillon en tête de la Light Tank Company (note : D Company - M5 Stuart) entra dans Vannes à 20h10. Les gens de la ville étaient délirant de joie. Les soldats montés sur les chars et dans les Jeeps recevaient des fleurs, du vin, et des baisers. Il était presque impossible de déplacer un véhicule à travers les rues. Le colonel envoya la B Company autour de la ville pour installer un bivouac à 21h55, 2,5 miles (4 kms) au nord de Vannes, où ils furent rejoints par le reste du bataillon. Pendant ce temps, le Colonel établi son Quartier Général à la Préfecture jusqu'à l'arrivée du Major Fassel (?), l’officier des affaires civiles.

6 août 1944
À 11h00, le 6 août, il fut signalé par les FFI qu'un groupe d'Allemands avec des canons antichars s’était mis en place à un endroit le long de la Route Nationale 165, à un mile (1.6 km) de Vannes. Dans le même temps, un groupe de 400 ennemi fut signalé au Champ de Tir, 5 miles (8 kms) au nord de Vannes. (Polygone de Kermelin en Saint-Avé).

Le commandant du bataillon s’entretint avec le commandant des FFI à Vannes, et pendant ce temps le 22nd FA Bataillon régla son feu sur la position à l'ouest de Vannes. La C/37th plus la C/53rd et le peloton de mortiers se mirent en route pour nettoyer la position allemande à l'ouest. Cette force se trouvait sous le commandement du Captain Dwight. Une force composée de la B/37th plus un peloton de la A/53rd et le 37th Assault Guns Platoon avança vers le nord jusqu’à la position allemande signalée au Champ de Tir. Cette force était commandée par le Major Bautz et ne rencontra aucune opposition.

La force du Captain Dwight traversa Vannes, et en arrivant dans les faubourgs constata qu'ils devaient rester sur la route. La force, menée par le 2nd Platoon de la C Company, 37th Tk Bn, opéra une attaque frontale contre les quatre canons AA/AT de 20mn (AA/AT : Antiaircraft/Antitank) et les détruisit, puis avança pour détruire le personnel ennemi et les camions sur la route presque à mi-chemin vers Auray. Durant cette action, le Staff Sergeant Howard L. Smith fut blessé à l'œil gauche et au visage mais il continua son travail et refusa d'être évacué.

Une résistance ennemie éparse continua pendant la journée. Vers 17h00, le 2nd Lt Jonathan E. Anderson, chef du 2nd Platoon, C Company, fut tué par le tir d’une mitrailleuse d'une voiture blindée allemande. Le S/Sgt. Smith pris le commandement de ce peloton et continua la mission. Pour ces actions, le S/Sgt Smith fut recommandé pour la Silver Star et fut nommé 2nd Lt.

Les pertes totales au sein de cette Task Force se montèrent à cinq. Le personnel ennemi tués et capturés s’élevait à plus d’une centaine et plus de 80 camions et voitures d’état-major furent détruits.

À 22h00, ce soir-là, les ordres furent donné au bataillon de se déplacer le lendemain matin à proximité de Lorient, avec la mission de s’emparer et tenir le pont sur la rivière du Blavet à Hennebont, de s’emparer de postes d’observation pour l'artillerie à proximité de Lorient et tenir des positions pour l'artillerie divisionnaire. Les ponts et routes étaient signalés minés. Les Allemands avaient reçu un ultimatum pour se rendre, mais avaient choisi de se battre.

7 août 1944
Le bataillon démarra à 0600, ordre de marche :

Rcn.,
D/37th,
Battalion Staff Tanks,
Assault guns Platoon,
C/37th,
C/94th,
C/704th TD Bn,
C/53rd AIB,
Platoon of A/24th,
94th FA (-),
Battery of 155 Howitzers,
Headquarters CCA,
A/53rd AIB,
Hq and Hq Company 37th,
A/24th (-),
B/37th,
no trains.

Au 7h30, en traversant la ville d'Auray, le 2nd Lt Harris, l'officier de la Reconnaissance, flingua deux motocyclistes ennemis qui avaient évidemment laissés là comme avant-poste. Dans les faubourgs de la ville, le half-track de la Reconnaissance déplora un problème de moteur et fut contraint de s'arrêter, forçant les chars du Staff et quelques Assault Guns et la C Company à faire halte dans la ville. Quelqu'un repéra des soldats et des camions allemands et une action fut immédiatement engagée. Nos chars se déplacèrent jusqu’au carrefour et tirèrent sur tout ennemi visible. La destruction totale des deux dépôts de munitions et un nombre incalculable de morts fut le résultat immédiat. Le résultat indirect fut la destruction de l’avant-poste de Hennebont - Lorient.

Le Bataillon démarra à 6h00 et réalisa une marche rapide et sans incident jusqu’à Hennebont. En arrivant dans les faubourg de cette ville sur la RN 165, le Lt Harris surpris des membres d'un escadron de cavalerie russe (Ost-Reiter-Abteilung 281) plaçant à toute hâte un rail à travers la route. Traçant son chemin à travers l’ennemi en tirant, et appuyé par la Light Tank Company, le Reconnaissance Platoon poussé à travers la ville et jusqu’à moins de 10 mètres du pont sur le Blavet. Des soldats allemands, évidemment surpris, se trouvaient encore sur le pont, tirant sur nos éléments avancés, lorsque le half-track de la Reconnaissance fut frappé par un petit obus antichar, et le radiateur perforé. Dans le même temps, l'ennemi fit sauter le pont, avec ses propres soldats encore dessus.

Dès que cela se produisit, le Col. Abrams envoya la C Company du 53rd AIB vers la rivière pour sécuriser le côté ouest de la rivière où elle traversa la ville en courant. Dans le même temps, les C et D Company furent envoyées au nord vers Lochrist, où un autre pont était signalé. La C Company fut rappelée à 12h25 et informée de se tenir prête à faire mouvement par une route secondaire à travers Saint-Gilles jusqu’à Lochrist.

La D Company, avec la A/53rd en appui, surmonta une résistance opiniâtre dans Lochrist et chargea à travers le pont et consolida de l'autre côté pendant que les C et B Company se frayaient un chemin en combattant à travers un autre escadron de cavalerie russe à Saint-Gilles vers Lochrist. Pendant les combats à travers Saint-Gilles, le Captain Dale F. Smith, commandant de la compagnie, et le 1er Sergeant James E. Hagemeister de la C Company, ainsi que le Sergeant Whiteside de la B Company furent tués. Durant cette action, le Lt Bohn de la B Company fut également blessé.

Une fois le pont franchi, le Bataillon traversa Inzinac jusqu'à Caudan. Le Bataillon fit mouvement vers une zone de rassemblement située 2 miles (3.2 kms) au sud de Caudan à 20h40. La nuit fut tranquille.

8 août 1944
La matinée fut consacrée à des activités de patrouille. Quelques ennemis furent aperçus et se firent tirer dessus. À 14h00, le bataillon reçut l’ordre de s’emparer des hauteurs à l’est de la rivière Scorff, à 2,5 miles (4 kms) de Caudan. La B Company et la A/53rd furent envoyées sur cette mission. Le 1st Lt. Marston, menant son peloton, lequel était le peloton de tête de cette force, fracassa une haie et se retrouva face à quatre canons de 128mm. Il ouvrit immédiatement le feu avec son canon de 75 sur le plus proche, le détruisant, et ensuite traita les trois autres avec des tirs de mitrailleuse jusqu'à ce que le reste de son peloton arrive et achève la destruction de tous les canons. Un prisonnier fut capturé durant cette action et plus de 35 furent tués. Le Lt. Marston (Merwin A. Marston) fut décoré de la Silver Star pour cette action.

9 août 1944
Le bataillon reçut quelques tirs d'artillerie isolés au cours de la matinée. À 10h40, la C Company du bataillon et la C/704th Tank Destroyer Bataillon firent mouvement à l'est et attaquèrent des fortifications bétonnées allemandes à 2 kms à l'est de Caudan. Cette zone fut neutralisée par des tirs à 11h30.

À 17h00, le bataillon reçut l'ordre de faire mouvement au sud de Vannes, et l'artillerie divisionnaire passa sous le contrôle du CCB. Le bataillon démarra à 18h30, juste après avoir reçu une quantité de tirs. Le bataillon arriva à Vannes à 21h00, et constata que le 37th Tk Bn avait été rattaché au CCR pendant que le CCA faisait mouvement avec le 35th Tank Battalion pour s’emparer de Nantes.

10 août 1944
La A/37th plus un peloton du 53rd AIB démarra à 13h00 avec la mission de nettoyer la zone délimitée par la route Pont-Scorff - Hennebont et la rivière du Blavet. Cette zone fut ratissée, mais aucun ennemi en fut rencontré ou aperçu.

11 août 1944
Cette journée fut consacrée à l'entretien des véhicules et des équipements personnels. Plusieurs tentatives furent faites par le commandant du bataillon pour se procurer des moteurs et des chenilles pour certains chars qui se traînaient, mais ses efforts furent vains.

12 août 1944
Une Task Force sous le commandement du Major Bautz (note: le major Edward Bautz, S-3 37e Tk Bn), et constitué de la C/37th, fit mouvement jusqu’à Ploemel avec la mission de détruire les forces ennemies protégeant les voies d'évasion de la presqu'île de Quiberon. Cette force rencontra l’ennemi à Plouharnel et Erdeven, et il en résultat 107 prisonniers et 65 ennemis morts.

13 août 1944
Une journée calme, consacrée à l‘entretien.

14 août 1944
Le bataillon fit mouvement en tant qu’avant-garde du Combat Command Reserve et traversa Cousquiec (lire Cosqueric, D775, 7.2 Kms NE de Vannes) à 11h15, Saint-Gravé à 12h30, Saint-Martin-sur-Oust à 12h55, Pipriac à 13h40, Guipry à 14h05, Messac à 14h10, Teillay à 15h45, Soudan à 16h55, Pouancé à 17h15, Vergonnes à 17h30. La zone du bivouac se trouvait 2 miles à l'est de Vergonnes.
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Message  jeremiah29 Jeu 10 Sep 2015, 07:59

Bonjour !
Je remet un extrait du post déjà présenté ici :
https://bretagne-39-45.forums-actifs.com/t1868p15-combats-au-sud-de-avranches#12678


37th Tank Battalion, Battalion diary.

Narrative of the Attack of the 37th Tk Bn (CCA, 4th Armd Div) from Vic RAIDS to LORIENT, 27 July to 9 August 1944, as told by Capt Mc Mahon (D Company)


Dans l’après-midi du 4 août, le 37th Tk Bn se rassembla dans les environs de Amanlis et s’offrit du repos, pratiquement le premier depuis la percée.
Dans la matinée du 5, ils firent mouvement en direction de Vannes, l’objectif suivant du CCA. LE Combat Command se rassembla à l’IP (point initial) de l’itinéraire à Bain-de-Bretagne, et atteignit Vannes dans l'après-midi après une marche de 106 kilomètres. Sur le chemin, ils détruisirent méthodiquement tous les moyens de communication possibles que lesquels l'ennemi sur leur arrière pourraient utiliser pour avertir les forces devant eux. La seule chose qui les arrêta fut un pont détruit à Saint-Martin-sur-Oust que la Compagnie du Génie (A/24th) répara.

Ils trouvèrent Vannes libérée par les Maquis bien qu'il y eut quelques Allemands à l'extérieur et certains échanges de tirs toujours en cours dans la ville. La population entière de Vannes attendait à l'extérieur de la ville pour accueillir les Américains. Le 37th fut envoyé à travers la ville afin que la population soit rassurée à la vue des chars américains. (Les maquis s’étaient emparé de la ville avant que les Allemands ne reviennent et exécutent de lourdes représailles.) Les maquis ici étaient bien organisés dans la Division Bretagne et ils prirent en charge la mission d’installer des avant-postes autour de la ville pour la nuit. Leurs hommes étaient armés de carabines américaines et d’armes britanniques Sten et Lewis. À l’exception du 37th Tk Bn, le CCA fit le tour de Vannes en passant par le nord, puis se rassemblant juste à l'est de la ville.

Le dimanche matin (6 août), la C Company, une compagnie d'infanterie et un groupe du maquis sortirent pour trouver une poche d’Allemands signalés sur la route de Auray. Sur la route, juste à la sortie de Vannes, ils trouvèrent environ 75 véhicules ennemis défendus par environ 200 fantassins avec des canons de Flak 20mm -apparemment une unité antiaérienne qui avait été rejointe par une colonne de camions. Les chars avec l'aide du maquis détruisirent tous les véhicules et tuèrent ou capturèrent tout les fantassins. "L'infanterie ne fit rien." D’autres compagnies de chars moyens du bataillon participèrent à d'autres missions de ratissage pendant que la D Company installait des avant-postes autour de la zone de rassemblement.

La nuit du 6 août, toutes les Combat Commands furent informés sur l'attaque prévue de Lorient. Le Capt. McMahon déclara qu'il s’agissait du briefing le plus sérieux auquel il ait jamais participé. On connaissait beaucoup concernant les effectifs des défenses de Lorient, les plans qu’ils avaient, même si, comme il s’avéra ensuite, il y avait plus de choses concernant les canons qu'on ne connaissent pas que de choses sur canons qu'on connaissait.

On pensait que la clé de Lorient était Hennebont avec son seul pont connu à travers la rivière du Blavet. (Le second pont ne figure pas sur la carte 100.000 et était inconnu du CCA à ce moment.) Le Maquis devait tenir le pont à Hennebont et empêcher sa démolition. Un major du maquis à sa propre demande accompagna le CCA sur l'un de ses véhicules de tête. À nouveau, le CCA comptait sur la vitesse d'attaque et la surprise pour s’emparer de son objectif avant que l'ennemi ne puisse préparer ses défenses. Ils firent mouvement très tôt le matin, avant l'aube, progressèrent rapidement à Auray. Bien qu’ils continuaient de recevoir des rapports d'ennemis en face d’eux, ils n’en rencontrèrent pas avant d’être juste face à Auray. Là, à la jonction de la route, se tenait un avant-poste allemand de fantassins et un motocycliste. À l'approche du Reconnaissance Platoon de la colonne blindée, le motocycliste fit une tentative pour s’échapper, mais fut abattu par le feu d’un Cal.50. Le Capt McMahon est enclin à attribuer une grande partie de la réussite de l'opération face à Lorient au fait que ce messager fut incapable de s’enfuir pour avertir l'ennemi. Il souligna que Auray était un endroit facilement défendable puisque la seule approche était une route d’environ un demi-mile de long de chaque côté de ce qui était de l'eau ou des marais. Mais le CCA arriva là à sept heures du matin et les Allemands furent pris par surprise. Bien que les canons antichars qui étaient placés le long de la route et dans la ville étaient tenus, le 3rd Platoon et le Reconn. Platoon en tête de la progression furent capables dans tous les cas de faire feu les premiers et pas un seul obus des antichars allemands ne s’opposa à l'avance de la colonne. Dans la ville elle-même, les rues étroites et tortueuses permirent aux éléments avancés de la colonne de prendre le dessus sur les armes de défense et d’ouvrir le feu avant d’être eux-mêmes reconnus.

Dans Auray, l'un des véhicules de tête eut une fuite dans son radiateur et il fut décidé de s'arrêter brièvement. Dans la ville commencèrent immédiatement à surgir des Allemands. Chaque maison semblait en avoir au moins un. Ils jaillissaient sur les routes à l'arrière et tentaient de fuir dans les ruelles. Les chars ouvrirent le feu. Beaucoup d’Allemands furent expulsé des fossés dans les hautes herbes à l'extérieur de la ville. Lorsque la colonne fit mouvement hors de la ville, des parties d’elle brûlaient et les éléments de l'ennemi gisaient morts dans les rues.

Avançant vers Hennebont, le 3rd Platoon menant la colonne engagea une course de combat avec les éléments arrières d'une unité de cavalerie russe (blancs) (1) (laquelle fut ensuite engagée et anéantie par le CCA à l'est de Hennebont.) Mais à ce moment, les haies bordant la route rendirent impossible à la colonne de flanquer l'ennemi et de le frapper en force. Juste à l'est de Hennebont, la colonne fut arrêtée momentanément à un barrage routier où l'ennemi se mettait juste en position. Il était composé de poutrelles d’acier avec des champs de mines à l'avant et défendu par des mitrailleuses. Il se trouva que le Français qui vivait dans la maison à côté du barrage était un résistant. Il informa le Reconn. Platoon de l'emplacement des champs de mines et leur indiqua que le barrage lui-même n'était pas piégé. Le barrage fut donc facilement enlevé, les champs de mines contournés et l'avance continua.

La D Company arriva à Hennebont et les véhicules avancés se préparaient à traverser le pont quand l'ennemi le fit sauter littéralement à leurs visages. Peu de temps après des canons antichars allemands installés sur des hauteurs à l'ouest de la rivière ouvrirent le feu. Ils touchèrent par deux fois un half-track du Rec. Platoon, qui fut mis temporairement hors service mais ne le détruisit pas, et deux tirs frôlant un char léger qui lui "rayèrent la peinture".  Au même moment, une pluie de balles de mitrailleuses frappa la ville. Les chars de tête du 3rd Platoon tirèrent des salves de 37mm sur les positions allemandes et un canon fut observé avoir été touché. Le Capt. McMahon et le Lt Mueller (CO, 3rd Platoon) mirent pied à terre pour une reconnaissance depuis une hauteur de terrain où un maquis se signala à eux. Ils constatèrent que le pont avait été soufflé au-delà de toute réparation et se trouvait en outre encore sous un lourd feu ennemi. Il fut décidé d'envoyer l'infanterie à travers la rivière sur des embarcations d'assaut pour établir une tête de pont. A peine la décision avait été prise que l'ennemi déclencha une violente concentration d'artillerie (88, 10, 150mm) sur la ville. À nouveau, ce n’était apparemment pas des tirs observés, mais une concentration conçue soit pour pousser nos forces hors de la ville soit pour les empêcher d'y entrer. Bien que l'ensemble de la D Company fut dans la ville, ils ne subirent aucune victime lors des tirs. Deux Jeeps furent détruites et la plupart des chars eurent leurs antennes touchées. Le plan de traversée de l’infanterie par un assaut fut abandonné. Du maquis, la D Company apprit pour la première fois la présence d’un deuxième pont sur la rivière à environ deux ou trois kilomètres au nord de Hennebont. Sous la concentration d'artillerie, le Capt. McMahon organisa une Task Force avec ses chars et une compagnie d'infanterie pour faire mouvement le long de la rivière jusqu’au pont au nord. L'organisation fut rendue difficile par le fait que deux de ses chefs de Platoon, les Lt Donahue et Lt Mueller étaient blessés suite au bombardement, mais pas sérieusement. Le Lt Donahue reçut un éclat à travers la joue et ne fut pas évacué; le Lt Mueller fut soufflé contre le flanc d'un char par l'explosion d'un tir presque direct, et assommé pendant environ une demi-heure, mais tout allait bien en revenant à lui.

La B Company, 37th Tk Bn, avec la A Company, 53rd AIB, firent mouvement hors de la ville sur la route de la rivière. La route sinuait le long de la haute rive de la rivière avec un à-pic de 100 pieds à certains endroits droit dans l'eau. L'ennemi possédait des canons antichars le long de la route, mais ils retinrent leur feu jusqu'à ce que la colonne soit passée, puis tirèrent sur l'arrière de la D Company. D’autres canons antichars tirèrent à travers la rivière où se trouvait une importante usine, et quelques casemates bétonnées. La seule autre position défensive qu’ils purent observer était une tour de Flak. Les chars tirèrent une combinaison d’obus HE et AP sur toutes ces positions et réussirent à faire taire tout les tirs nourris depuis l'autre côté de la rivière. Les canons antichars sur leurs arrières, les chars ne pouvaient pas faire face sans s’exposer eux-mêmes vu que sur le terrain, il était impossible de sortir de la route que les canons prenaient en enfilade. La compagnie d'infanterie finalement fut en mesure de se mettre en position où ils purent installer un mortier de 60 mm dans un fossé d'où ils pouvaient voir les canons allemands. Sous le feu du mortier, les canons antichars se retirèrent, s’engageant dans une rue latérale de la ville (nom inconnu; elle ne figure pas sur la carte 100 000) et ils furent détruits par les chars. Un Platoon d'infanterie descendit la route pour nettoyer tous les Allemands restants, puis les chars et l'infanterie traversèrent le pont qui n’avait apparemment pas été préparé pour la démolition.

Pendant ce temps, les B et C Company menant la CCA en flanquant Hennebont au nord par Saint-Gilles, se heurtèrent à l'unité de cavalerie russe qui défendait cette approche du pont. (Il s’agissait d’une unité de cavalerie à cheval de Russes blancs.) La Co C enregistra apparemment des pertes relativement importantes ; (le CO et le 1st Sgt furent tués), mais l'ennemi fut complètement détruit.

Après la traversée au-dessus Hennebont, la D Company fit mouvement vers le nord-ouest par des routes de campagne filant vers la route principale au sud dans Lorient juste au-dessus de Caudan. Au carrefour principal (752305) (2) ils se heurtèrent à deux canons antichars et une batterie de canons antiaériens tenus par environ 3 compagnies d'infanterie selon les rapports de prisonniers de guerre. La D Company contint l'ennemi ici, pendant que la B Company qui arrivait le pris de flanc par le nord, détruisit les canons antichars et mis le feu à un important casernement ennemi proche. Ils trouvèrent environ 100 vélos dans les environs. La D Company établit ensuite des avant-postes vers l'est tandis que le reste de la colonne fit mouvement par le carrefour.

Bien que Caudan fut sous le feu de l'artillerie, la colonne entière fut en mesure de la traverser et de se rassembler sur une zone au niveau du grand virage de la route vers le sud. Là, le 37th Tk Bn et deux compagnies d'infanterie établirent une position défensive tous azimuts qui était pratiquement une île au milieu du territoire ennemi. Le lendemain, ils tentèrent d’installer une ligne de défense. La B Company avec une compagnie d'infanterie occupa la hauteur de terrain à l'ouest vers (736247) (3), se heurtant à quatre canons de 120mm (4) lors de la progression qui furent éliminés simplement en vertu du fait que le Platoon de la B Company s’empara du premier par surprise et réussit à tirer le premier à l‘intérieur. La D Company installe un OP dans les environs de Kerbéban d’où ils pouvaient voir une partie de la fortification permanente ennemie de l'autre côté du ruisseau, un affluent (5) de la rivière du Blavet. Ils pouvaient voir des casernements au sud, et les positions de quatre 88mm enterrés et une batterie de projecteurs. Ils dirigèrent des concentrations d'artillerie de deux bataillons sur ces positions et observèrent au moins deux coups directs sur les canons. Des obus HE et WP furent envoyés sur un bâtiment des casernements, pendant que le peloton de mortiers prenait un autre sous ses tirs. La C Company avec une compagnie de TD occupa un village à (763260) (6) et le Col. Abrams envisagea d'envoyer l'infanterie pour occuper les hauteurs entre les C et B Company. Nous étions le 9 août, et les ordres arrivèrent de replier le bataillon jusqu’à Vannes où il devait passer en réserve au sein du CCR. Le mouvement fut effectué à environ 16h00 le 9 août. De cette date jusqu’au 28 août, la 37e Tk Bn resta au sein du CCR.


(1) Ost-Reiter-Abteilung 281
(2) coordonnées "French Lambert Zone 1 grid" indiquant le carrefour de Saint-Séverin, 2.2 kms nord de Caudan
(3) coordonnées "French Lambert Zone 1 grid" indiquant le secteur de Kergouaran, 3.5 kms sud-ouest de Caudan
(4) batterie 1./MaFlA 806 du Manéhuillec, 4 pièces de 12.8cm Flak 40 (M), 3.4 kms sud-ouest de Caudan
(5) Le Scorff
(6) coordonnées "French Lambert Zone 1 grid" indiquant le secteur de Manéhic, 2.4 kms sud-est de Caudan
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Message  jeremiah29 Dim 13 Sep 2015, 22:46

Bonsoir !

Ci-dessous un court extrait du document 53rd Armored Infantry Battalion - Action against Enemy, Reports After.


Le 4 août, un message fut reçu par le bataillon indiquant que le 8th Infantry Regiment avec des unités rattachées s’était emparé de Rennes, et également que la A Company du 37th Tank Battalion et les FFI s’étaient emparés de la ville de Vannes.

Le 6 août, le commandant du bataillon, le Lt.Col. Jacques reçut des ordres du CCA pour que le bataillon (moins la A et C Company), en tant qu’élément d'une Task Force, avance jusqu’à Vannes et y nettoie l'ennemi présent. La Task Force était composée des A/37th, B/53rd, Bn Hq et Hq Co/53rd, A/24th, 66th FA, C/10th, 704th TD Bn (moins une compagnie) et Sv/53rd.
Les unités du 8th Infantry Regiment relevèrent le bataillon dans les environs de Crevin (note : nord de Bain-de-Bretagne). La Task Force quitta la zone de bivouac à 14h15, et accomplit sa mission à 20h00. Peu d'opposition fut rencontrée et l'arrivée en bivouac 3 miles (4.8 kms) au nord est de Vannes eut lieu à 22h30. Un peloton du bataillon fut placé en état d'alerte prêt à opérer avec un Officier du CA à Vannes, cependant, seul l'officier fut nécessaire.

Le 6 août, le bataillon resta sur la zone de bivouac 5 miles (8 kms) au nord de Vannes, envoyant un Reconnaissance Platoon patrouiller un grand terrain d'aviation que l'ennemi avait abandonné environ 6 miles (9.6 kms) au nord-ouest de notre position. Les bâtiments et les hangars étaient détruits, mais les pistes étaient en bon état. Les jours suivants, le bataillon (moins la A et C Company) reçut la mission de protéger la zone arrière de la Division et de placer des avant-postes à Vannes et Auray. Très peu d'activité ennemie.

À 11h30 le 14 août, le bataillon (moins la A et C Company) quitta la zone des alentours de Vannes et sous le contrôle du Reserve Command, avança jusqu’à une zone de bivouac 3 miles à l'est de Vergonnes (note : est Pouancé), arrivant dans la région à 18h30 heures, roulant sur 86 miles (138 kms) sans rencontrer aucun ennemi. Le lendemain matin, le bataillon quitta sa zone pour une autre marche jusqu’à Saint-Calais.
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Message  jeremiah29 Mar 29 Sep 2015, 16:23

Bonjour !

Encore un petit document :
"Entretien avec le Lt Marion Harris, CO Reconnaissance Platoon, 37th Tank Battalion - Action à Auray et Hennebont.
16 octobre 1944."

"Les seuls avant-postes allemands à Auray étaient deux motocyclistes sur les hauteurs au-dessus de la chaussée menant à la ville. Lorsque le Lt. Harris approcha dans son half-track, menant le Reconn. Platoon qui à son tour se trouvait en tête de la colonne du CCA, les motocyclistes ne se trouvaient pas sur le qui-vive. Ils ne prirent conscience de la colonne qui approchait que lorsqu’elle fut à distance de tir. Ils sautèrent alors sur leurs machines et tentèrent de fuir, mais tous deux furent abattus par le Lt. Harris avec la mitrailleuse cal.50. Puis le Lt Harris avança dans Auray. La garnison n'était pas alertée. Plusieurs camions ennemis sur la route principale et dans les ruelles latérales furent allumés par le Lt. Harris et détruits. (Remarque : la munitions de calibre 50 standard fut utilisée, deux tirs de AP, deux tirs d’incendiaire et un traceur tous les cinq tirs.) Les premières défenses ennemies qui affrontèrent le Lt Harris étaient trois canons antichars de petit calibre (20mm ou 25mm français) près du centre ville Les canons étaient installés sur les trottoirs. Un seul des canons avait des servants; la mitrailleuse du Lt Harris tira sur les servants avant qu'ils ne puissent tirer. Les servants des deux autres canons dormaient ou prenaient leur petit déjeuner. Le Reconn. Platoon détruisit les canons (remarque : à ce moment-là, le seul armement du peloton, lequel possédait un half-track et cinq Jeeps, était la mitrailleuse calibre 50 sur le half-track. Sept hommes armés de M1 grimpés dans le half-track, le Lt. Harris maniant la mitrailleuse; trois hommes montés dans chaque Jeep, dont deux avec des M1, le chauffeur avec un MP Thompson). Depuis lors, toutes les jeeps ont été équipées de mitrailleuse Cal. 30 et le half-track a reçu une Cal.50 supplémentaire et une Cal.30).
Le peloton progressa à travers la ville, tirant en continu, même si il y avait peu de riposte de l'ennemi dont la seule préoccupation semblait de d'échapper des bâtiments par des ruelles à l‘arrière.

Remarque : correction de l'histoire du Captain McMahon concernant le barrage routier. Des champs de mines avaient été installés de chaque côté du barrage routier, mais les champs étaient toujours délimités avec du fil barbelé et signalés par un panneau. La route n'était pas minée, bien que des mines fussent entassées sur les côtés et manifestement destinées à être utilisées à cette fin. L'un des montants en acier se trouvait en position. Le barrage avait apparemment été déplacé pour permettre à l'unité de cavalerie ennemie de passer à travers, et l'ennemi avait pas eu le temps de le réinstaller.
Durant la progression depuis Auray vers Hennebont, le Platoon s’engagea dans une course de combat avec la cavalerie russe, laquelle était le premier ennemi rencontré lors de la marche vers Lorient qui riposta avec détermination. Ils dévalèrent la route et à travers les champs, mais s’arrêtèrent dans les fossés et autres couverts et ripostèrent. La colonne ne s’arrêta pas, mais continua jusque dans Hennebont. Le Lt Harris en approchant de la ville pu voir Allemands sur le pont et ouvrit le feu sur eux. La D/37th arriva. Alors les canons antichars ennemis tirèrent depuis l'autre côté de la rivière. Le half-track du Lt Harris fut touché à plusieurs reprises, provoquant des trous dans le radiateur et faisant sauter les deux pneus. Après quelques minutes de cet échange de tirs, le pont fut soufflé dans une explosion qui projeta d'énormes blocs de béton de deux ou trois bâtiments derrière nos troupes. Le Lt Harris décida de reculer son half-track en dehors de la ville pendant qu'il restait encore un peu d'eau dans le radiateur. Il s’en sorti juste à temps. Quand il atteignit les faubourgs à l‘est, l'ennemi déclencha une forte concentration d'artillerie qui nivela le centre de la ville. Les cinq jeeps du Reconnaissance Platoon étaient restées en ville. Une fut détruite, toutes furent endommagées. Trois hommes du peloton furent blessés alors qu'ils cherchaient refuge dans un bâtiment qui s’effondra sur eux. Après cette action, le Lt. Harris fut contraint de se retirer de la colonne pour effectuer des réparations et obtenir des remplaçants. Il ne pris donc aucune part dans le reste de l'action au-delà de Hennebont."
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Message  jeremiah29 Mar 29 Sep 2015, 16:28

Un autre document sous forme de petit entretien :

"Action à l’extérieur de Vannes, France, le 6 août 1944 comme relatée par le Capt. William Dwight, A3 et officier de liaison du 37th Tk Bn., au PC du bataillon situé à l'extérieur de Serres, France, le 20 Octobre 1944."

"Le 6 août, une Task Force composée de la C Company du 37th Tk Bn et la C Company du 53rd AIB fut organisée et reçu l’ordre de sortir de Vannes et de nettoyer les quelques ennemis qui avaient été signalés par le Maquis. Le Capt. Dwight commandait la Task Force. Il était prévu que les chars progresseraient d'abord, avec la compagnie d'infanterie suivant immédiatement. Le 1st Platoon de l'infanterie se déploierait sur la route utilisée par les chars et aux alentours. Les autres pelotons devraient balayer les zones sur les deux flancs du 1st Platoon. Dans la mesure où l'infanterie était concernée, le plan était tout à fait impossible durant la première partie de l'opération parce que les maisons de la ville, avec des murs adjacents et des cours, s’étendant presque jusqu’à l'endroit où le premier ennemi fut rencontré, rendaient le déploiement hors de la route presque impossible. Par conséquent, jusqu'à ce que la ville ait été complètement nettoyée, il fut impossible pour l'infanterie de se déployer hors de la route.

Peu de temps après qu’ils aient commencé à faire mouvement sur la route vers l'ennemi vers 10h00, le char de tête, dans lequel se trouvaient entre autres le chef de peloton, le Lt Jonathan Anderson, et le Sgt Howard Smith, le chef de char, aperçut un canon de 20mm ennemi à double usage AA et AT à environ 1500 yards de distance. Vu que des bâtiments flanquaient les deux côtés de la route, il fut nécessaire d’opérer une attaque frontale sur le canon, clairement visible sur l'accotement de la route. Alors que le char de tête approchait du canon, il commença à tirer avec des munitions HE. Le canon plaça cinq obus sur le char lesquels endommagèrent le périscope du char, mais n‘entravèrent pas par ailleurs son fonctionnement. Le Sgt Smith déplora des blessures aux yeux, mais ne fut soigné qu’un peu plus tard. Le canon fut, cependant, détruit et écrasé. La colonne progressa jusqu'à la route où deux canons similaires et un 37mm furent détruits. Alors que les chars avançaient, ils tombèrent sous le feu d’Allemands avec des armes légères qui étaient à couvert dans les buissons, les fossés ou toute autre protection. La colonne ouvrit également le feu sur les armes automatiques montées sur les camions vers les champs avoisinants. Ceux-ci, aussi, furent détruits par les chars.

Alors que les chars atteignaient la zone où la majeure partie des ennemis était concentrée, ces derniers prirent la fuite par la rue dans tous les moyens de transport disponibles. Le 1st Platoon poursuivit ces véhicules qui fuyaient et en bousilla un bon nombre. Puis ceux-ci furent poussés hors de la route et la poursuite continua. Le Lt Anderson était tellement absorbé par sa poursuite qu'il ne put être contacté par le Captain Dwight par la radio, alors même qu’elle était opérationnelle.

Le Capt Dwight tentait de le rappeler afin de l'avoir pour aider à nettoyer la zone. Pendant toute cette période, les chars tirèrent dans les bois à la mitrailleuse Cal.30, Cal.50, et aux obus 75mm HE. Lorsque cela était possible, ils quittaient la route et nettoyaient la résistance. L'infanterie était peu disposée à quitter les fossés adjacents à la route et par conséquent était lente à se relever derrière les chars. En fait, les chars traversèrent une fois la zone occupée par l'ennemi, la retraversèrent et virèrent et repassèrent à travers elle à nouveau avant que l'infanterie ne soit déplacée à travers.

Dans l'après-midi, lorsque la zone fut nettoyée, les chars et l'infanterie furent rassemblés. Les pelotons de chars reçurent alors l’ordre de mener chacun un peloton d'infanterie jusqu’aux routes où devaient être installés des avant-postes par ce dernier. Alors que le Lt. Anderson accompagnait son peloton, il passa un virage. Ce faisant, il fut tué par les tirs d'une voiture blindée qui s’était échappée plus tôt dans la journée. Le Sgt Smith repris le commandement et s’occupa de la voiture blindée et deux autres véhicules. Il n'y eut pas d'autres incidents au cours de la journée et l'infanterie installa des avant-postes autour de la zone pour la nuit. Cette opération pris fin vers 16h30. L'ennemi rencontré était une unité antiaérienne, pas dans des positions défensives, et offrit seulement une résistance occasionnelle et sporadique Ils étaient surtout intéressés pour s’échapper, et utilisèrent tous les moyens possibles de le faire. Environ 150 prisonniers furent pris et 60 ou 70 véhicules furent détruits."
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Message  jeremiah29 Mar 29 Sep 2015, 16:30

La même action commentée par une autre source :

"Remarque sur l'action à Vannes : Source, Lt Col. Abrams, CO 37th Tk Bn"

"Le S/Sgt Howard J. Smith, commandant du char qui menait la C/37th lors de l'assaut de Vannes, le 6 août, reçu cinq tirs directs sur son char; un obus neutralisa son canon, le second détruisit son périscope. Alors que le Sgt Smith se penchait de son char pour voir, un éclat du troisième obus tout près l’aveugla partiellement, des fragments pénétrant le globe oculaire. Bien qu'il ne puisse plus faire feu, il continua à mener l'assaut, dirigeant les tirs des chars derrière lui. Il écrasa et détruisit quatre canons antichars. Le Lt Anderson fut tué lors du combat, et Smith pris le commandement. Malgré ses douloureuses blessures, il refusa d’être évacué et dirigea son peloton face à la cavalerie ennemie près de Hennebont. Il resta avec son unité jusqu'à ce qu'ils soient retirés de la ligne, et ses blessures ne furent pas soignées jusqu'à ce qu'il retourne à Vannes. Le Sgt Smith fut nommé Second Lieutenant. Il fut tué au combat autour de Nancy."
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