FFI Région Huelgoat
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FFI Région Huelgoat
Bonjour,
je suis à la recherche de renseignements concernant le maquis de Beurc'hoat(?),ainsi que sur la composition ,dénomination ...etc..de la compagnie FFI commandée par le Capitaine Marzin(Paul)qui aurait participé à la libération de la région brestoise.
Merci pour votre intérêt.
Cordialement.
je suis à la recherche de renseignements concernant le maquis de Beurc'hoat(?),ainsi que sur la composition ,dénomination ...etc..de la compagnie FFI commandée par le Capitaine Marzin(Paul)qui aurait participé à la libération de la région brestoise.
Merci pour votre intérêt.
Cordialement.
gradlon- Nombre de messages : 7
Age : 68
Localisation : Erquy
Date d'inscription : 26/01/2011
Re: FFI Région Huelgoat
Intéressant, il me semble que le capitaine Marzin était officier de marine n'es-ce pas ?
P.L vian- Nombre de messages : 9
Age : 41
Localisation : brest
Emploi/loisirs : marin d'état
Date d'inscription : 09/12/2014
Re: FFI Région Huelgoat
J'ai un Jean Marzin dans mes listes mais pour le Canton de Saint Renan
Priol- Nombre de messages : 157
Date d'inscription : 04/06/2013
Re: FFI Région Huelgoat
Salut, le seul Paul Marzin que j'ai trouvé ;
Notes du SHD-SHM :
Le contre-amiral Paul Jean Marzin naît le 2 mai 1894 à Brest.
Il entre à l’Ecole navale le 1er octobre 1912.
Il est affecté sur le croiseur la Marseillaise en août 1914.
Nommé enseigne de vaisseau de 1re classe en août 1916, il est affecté à l’escadre de la Méditerranée, d’avril 1915 à novembre 1918, sur le cuirassé la Bretagne, les torpilleurs Janissaire, Vérité, Aspis, sur le contre-torpilleur l’Arc et le croiseur cuirassé Pothuau. Au moment de l’armistice, il est en service à terre à Brest puis est affecté sur le croiseur cuirassé Condé en février 1919.
Nommé lieutenant de vaisseau en avril 1920, breveté canonnier et officier de tir en juillet 1920, il sert successivement sur les croiseurs cuirassés Pothuau, Montcalm et Jeanne d’Arc. En septembre 1923, il est affecté à l’Ecole navale de Brest, puis au Centre des hautes études navales, à Paris, à partir de novembre 1925. Après avoir servi sur le torpilleur Mécanicien principal Lestin de novembre 1926 à octobre 1928, Marzin est promu au grade de capitaine de corvette en novembre 1928. Il est alors affecté sur le torpilleur Bambara dont il reçoit le commandement, est en service à terre à la 2e région maritime, à Brest, puis est affecté sur les croiseurs Duquesne et Foch, à l’état-major de la 1ère Division légère, à Toulon. En octobre 1932, Marzin est affecté à l’état-major particulier du ministre de la Marine.
Il est nommé capitaine de frégate en mars 1933, est affecté à l’état-major de la 2e escadre, à Brest, reçoit le commandement du contre-torpilleur l’Audacieux en août 1936 et est nommé chef du 3e bureau de l’état-major général de la Marine, en septembre 1937.
Promu capitaine de vaisseau en novembre 1938, il reçoit en juillet 1939 la direction du port de Brest, puis le commandement du bâtiment de ligne Richelieu en octobre 1939. En novembre 1941, il est nommé sous-chef d’état-major des Forces maritimes françaises.
Promu contre-amiral en mars 1941, Marzin émet le souhait, après le sabordage de la flotte à Toulon, de quitter le service.
Il est alors placé en congé d’armistice le 7 mars 1943, mais rappelé au service le 1er septembre 1943 pour une mission « hors cadre » au Service Central des Œuvres de la Marine (S.C.O.M.) A nouveau en congé d’armistice le 1er juin 1944, il est mis à la disposition du ministre de la Marine en novembre 1944, puis placé par anticipation dans la 2e section du cadre des officiers généraux à compter du 1er juin 1946.
Paul Jean Marzin décède à Paris le 8 février 1963.
Notes du SHD-SHM :
Le contre-amiral Paul Jean Marzin naît le 2 mai 1894 à Brest.
Il entre à l’Ecole navale le 1er octobre 1912.
Il est affecté sur le croiseur la Marseillaise en août 1914.
Nommé enseigne de vaisseau de 1re classe en août 1916, il est affecté à l’escadre de la Méditerranée, d’avril 1915 à novembre 1918, sur le cuirassé la Bretagne, les torpilleurs Janissaire, Vérité, Aspis, sur le contre-torpilleur l’Arc et le croiseur cuirassé Pothuau. Au moment de l’armistice, il est en service à terre à Brest puis est affecté sur le croiseur cuirassé Condé en février 1919.
Nommé lieutenant de vaisseau en avril 1920, breveté canonnier et officier de tir en juillet 1920, il sert successivement sur les croiseurs cuirassés Pothuau, Montcalm et Jeanne d’Arc. En septembre 1923, il est affecté à l’Ecole navale de Brest, puis au Centre des hautes études navales, à Paris, à partir de novembre 1925. Après avoir servi sur le torpilleur Mécanicien principal Lestin de novembre 1926 à octobre 1928, Marzin est promu au grade de capitaine de corvette en novembre 1928. Il est alors affecté sur le torpilleur Bambara dont il reçoit le commandement, est en service à terre à la 2e région maritime, à Brest, puis est affecté sur les croiseurs Duquesne et Foch, à l’état-major de la 1ère Division légère, à Toulon. En octobre 1932, Marzin est affecté à l’état-major particulier du ministre de la Marine.
Il est nommé capitaine de frégate en mars 1933, est affecté à l’état-major de la 2e escadre, à Brest, reçoit le commandement du contre-torpilleur l’Audacieux en août 1936 et est nommé chef du 3e bureau de l’état-major général de la Marine, en septembre 1937.
Promu capitaine de vaisseau en novembre 1938, il reçoit en juillet 1939 la direction du port de Brest, puis le commandement du bâtiment de ligne Richelieu en octobre 1939. En novembre 1941, il est nommé sous-chef d’état-major des Forces maritimes françaises.
Promu contre-amiral en mars 1941, Marzin émet le souhait, après le sabordage de la flotte à Toulon, de quitter le service.
Il est alors placé en congé d’armistice le 7 mars 1943, mais rappelé au service le 1er septembre 1943 pour une mission « hors cadre » au Service Central des Œuvres de la Marine (S.C.O.M.) A nouveau en congé d’armistice le 1er juin 1944, il est mis à la disposition du ministre de la Marine en novembre 1944, puis placé par anticipation dans la 2e section du cadre des officiers généraux à compter du 1er juin 1946.
Paul Jean Marzin décède à Paris le 8 février 1963.
Eric29- Nombre de messages : 672
Age : 61
Date d'inscription : 31/03/2010
Re: FFI Région Huelgoat
Bonjour, bonjour...
Le Marzin que nous recherchons n'était pas un militaire...
Né à Brest en 1904, Paul Marzin était peintre et poète. Il avait son atelier à Huelgoat. Il est décédé en 1996, à l'âge de 92 ans. Il fut dans sa jeunesse élève aux Beaux-Arts de Rennes et de Paris, avant d'être professeur. Le musée de Morlaix possède trois de ses oeuvres ainsi que de nombreux dessins.
Paul Marzin s'était également illustré durant la Seconde Guerre mondiale. Il a été résistant, en 1943, au maquis de Bouc'hoat et commandant d'une compagnie de FFI, au siège de Brest.
Paul Marzin avait retenu la leçon donnée par Gauguin à Sérusier, au Bois d'Amour de Pont-Aven, et peignait dans cette mouvance, où l'on peint, non pas ce qui est, mais ce que l'on voit.
L'hommage qui lui est rendu à l'Aristide témoigne de ses talents de peintre mais aussi de l'attachement des Huelgoatains à ce personnage généreux. « Si d'autres personnes ont des toiles ou des dessins de Paul Marzin chez eux, elles peuvent, si elles le désirent, les prêter pour qu'elles soient exposées. »
http://www.ouest-france.fr/hommage-au-peintre-paul-marzin-au-restaurant-laristide-2547392
Jean-Marie Riou, lieutenant, originaire de La Feuillée, qui avait servi sous les ordres du Colonel Fontferrier, encadrait l’important maquis (630 membres et trois agents de liaison) de Beurc’hoat en Berrien. Le 3 août 1944, la section Riou se rend à Kermabilou entre Huelgoat et La Feuillée pour envisager la création d’un second maquis. En route de violentes rafales éclatent dans la direction de Lestrézec et la section s’accroche avec l’ennemi. Jean-Marie Riou est tué lors de cet affrontement. Le monument qui lui rend hommage ainsi qu’à André Créoff est situé au pied d’un des arbres remarquables du Finistère : un chêne d’une circonférence de 6m80 préservé par la municipalité de Berrien. Source : G.-M. Thomas & A. le Grand, Le Finistère dans la Guerre, Tome 2 : La Libération, Editions de la cité, 1981.
http://lestetardsarboricoles.fr/wordpress/2013/02/15/le-chene-de-lestrezec-berrien-finistere/
Les combattants de la Libération se sont illustrés à Locmaria. Le corps d'armée conduit par le général Patton, venu d'Avranches (Manche), passe en effet par le centre de la Bretagne pour rejoindre Brest. Les Allemands, dissimulés dans la forêt de la Coudraie, avaient miné la route. Trois lieutenants américains, Schnepp, Durden et Weiber, et le soldat français Bennet sont tués en empruntant la voie. La colonne alliée, venue de Poullaouen, détourne alors sa route. Elle gagne Locmaria et Le Vieux-Tronc et, précédée par ses chars, va libérer Huelgoat le 5 août 1944 avec l'appui des maquisards FFI de Beurc'hoat.
http://fr.topic-topos.com/plaque-commemorative-locmaria-berrien
Cette maison, située à l'orée du bois de Beurc'hoat, privé jusqu'en 1950, abritait le garde et sa famille. Elle comprend une grande pièce commune avec cheminée et accès direct au four à pain et un étage pour les chambres. À compter du premier semestre de 1944, la demeure sert de refuge aux maquisards des Forces françaises de l'intérieur dirigés par le capitaine Georges. Ils s'y entraînent jusqu'à l'arrivée des Américains. Après la percée d'Avranches, les Alliés foncent sur Brest, et certains éléments de l'armée de Patton, les plus avancés, passent par le centre de la Bretagne et les monts d'Arrée. Le 5 août, ils libèrent Locmaria-Berrien et Huelgoat et établissent leur campement à La Feuillée. Le poète Paul Marzin, ancien résistant, en a célébré le rôle dans son recueil La Forêt étoilée.
http://fr.topic-topos.com/maison-forestiere-berrien
Le Marzin que nous recherchons n'était pas un militaire...
Né à Brest en 1904, Paul Marzin était peintre et poète. Il avait son atelier à Huelgoat. Il est décédé en 1996, à l'âge de 92 ans. Il fut dans sa jeunesse élève aux Beaux-Arts de Rennes et de Paris, avant d'être professeur. Le musée de Morlaix possède trois de ses oeuvres ainsi que de nombreux dessins.
Paul Marzin s'était également illustré durant la Seconde Guerre mondiale. Il a été résistant, en 1943, au maquis de Bouc'hoat et commandant d'une compagnie de FFI, au siège de Brest.
Paul Marzin avait retenu la leçon donnée par Gauguin à Sérusier, au Bois d'Amour de Pont-Aven, et peignait dans cette mouvance, où l'on peint, non pas ce qui est, mais ce que l'on voit.
L'hommage qui lui est rendu à l'Aristide témoigne de ses talents de peintre mais aussi de l'attachement des Huelgoatains à ce personnage généreux. « Si d'autres personnes ont des toiles ou des dessins de Paul Marzin chez eux, elles peuvent, si elles le désirent, les prêter pour qu'elles soient exposées. »
http://www.ouest-france.fr/hommage-au-peintre-paul-marzin-au-restaurant-laristide-2547392
Jean-Marie Riou, lieutenant, originaire de La Feuillée, qui avait servi sous les ordres du Colonel Fontferrier, encadrait l’important maquis (630 membres et trois agents de liaison) de Beurc’hoat en Berrien. Le 3 août 1944, la section Riou se rend à Kermabilou entre Huelgoat et La Feuillée pour envisager la création d’un second maquis. En route de violentes rafales éclatent dans la direction de Lestrézec et la section s’accroche avec l’ennemi. Jean-Marie Riou est tué lors de cet affrontement. Le monument qui lui rend hommage ainsi qu’à André Créoff est situé au pied d’un des arbres remarquables du Finistère : un chêne d’une circonférence de 6m80 préservé par la municipalité de Berrien. Source : G.-M. Thomas & A. le Grand, Le Finistère dans la Guerre, Tome 2 : La Libération, Editions de la cité, 1981.
http://lestetardsarboricoles.fr/wordpress/2013/02/15/le-chene-de-lestrezec-berrien-finistere/
Les combattants de la Libération se sont illustrés à Locmaria. Le corps d'armée conduit par le général Patton, venu d'Avranches (Manche), passe en effet par le centre de la Bretagne pour rejoindre Brest. Les Allemands, dissimulés dans la forêt de la Coudraie, avaient miné la route. Trois lieutenants américains, Schnepp, Durden et Weiber, et le soldat français Bennet sont tués en empruntant la voie. La colonne alliée, venue de Poullaouen, détourne alors sa route. Elle gagne Locmaria et Le Vieux-Tronc et, précédée par ses chars, va libérer Huelgoat le 5 août 1944 avec l'appui des maquisards FFI de Beurc'hoat.
http://fr.topic-topos.com/plaque-commemorative-locmaria-berrien
Cette maison, située à l'orée du bois de Beurc'hoat, privé jusqu'en 1950, abritait le garde et sa famille. Elle comprend une grande pièce commune avec cheminée et accès direct au four à pain et un étage pour les chambres. À compter du premier semestre de 1944, la demeure sert de refuge aux maquisards des Forces françaises de l'intérieur dirigés par le capitaine Georges. Ils s'y entraînent jusqu'à l'arrivée des Américains. Après la percée d'Avranches, les Alliés foncent sur Brest, et certains éléments de l'armée de Patton, les plus avancés, passent par le centre de la Bretagne et les monts d'Arrée. Le 5 août, ils libèrent Locmaria-Berrien et Huelgoat et établissent leur campement à La Feuillée. Le poète Paul Marzin, ancien résistant, en a célébré le rôle dans son recueil La Forêt étoilée.
http://fr.topic-topos.com/maison-forestiere-berrien
jeremiah29- Nombre de messages : 1952
Age : 56
Localisation : Nord-Finistère
Emploi/loisirs : nombreux
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: FFI Région Huelgoat
Merci à tous pour vos contributions si rapides
Mon grand-père avait intégré(officiellement) les FFI le 1er Juin 1944 au Huelgoat.
Je cherche donc les maquis autour du Huelgoat auxquels il aurait pu participer.
Effectivement,il s'agit du capitaine Marzin(peintre).
Je continue mes recherches.
Cordialement.
Mon grand-père avait intégré(officiellement) les FFI le 1er Juin 1944 au Huelgoat.
Je cherche donc les maquis autour du Huelgoat auxquels il aurait pu participer.
Effectivement,il s'agit du capitaine Marzin(peintre).
Je continue mes recherches.
Cordialement.
gradlon- Nombre de messages : 7
Age : 68
Localisation : Erquy
Date d'inscription : 26/01/2011
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