Les unités allemandes et la chasse à la résistance
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Les unités allemandes et la chasse à la résistance
Voici quelques infos sur des unités que j'ai trouvé dans divers livres, vous pouvez ajouter d'autres infos ou corriger mes erreurs.
Ces unités ont été affectées à la lutte contre la résistance.
1)
Le 1er avril 1944, l'état-major de la 265.ID met sur pied un Kampfgruppe pour combattre les forces du maquis dans l'intérieur des terres. Pour ce faire, il prélève quelques unités ici et là pour former la colonne du Kampfgruppe 265 commandée par l’Oberst Coep. On lui attribuera le III./IR.894, le II./IR.895, les 2e, 3e et 4e batteries de l’AR.265, une compagnie de sapeurs, la 13./896 (canons d'infanterie), les 14./895 et 14./896 (anti-chars), quelques éléments de transmission, une section sanitaire et une compagnie de transport (3.1265 Nachsch.).
Nota : je ne sais pas dans quel secteur
2)
Le 22 juillet une opération contre les terroristes à lieu au sud de Pontivy
Prennent par à cette opération le 281ème groupe de cavaliers de l'est, des éléments des troupes de forteresse du XXV corps d'armée, le bataillon Bruggeman, des éléments du G.T. Bartel et 2 compagnies du 1221 bataillon de sécurité
Le bataillon Bruggeman aurait été basé à Uzel pour la même tâche, il a participé au Kampfgruppe de Borst qui a tenté de rejoindre St Nazaire le 5 aout et aurait été pratiquement anéanti à Auray
G.T. Bartel (Oberst Karl Bartel décoré de la German Cross in Gold le 18.11.1944) aurait été empoché dans la Festung de St Nazaire. Que signifie G.T. ? Je pense que c'était un Kampfgruppe
Le 1221 bataillon de sécurité arrivé mi-juillet à la gare de Quimperlé et basé à Plouay et à Le Faouet, il aurait été empoché dans la Festung de Lorient
3)
Le Bataillon Albrecht (ou Albracht ?) était basé à Carhaix
Il était composé du Sicherungs-Regiment 191 (Sicherungs-Regiment Sissone) Stab III. Bataillon avec 3 Compagnies (7. Kompanie, 8. Kompanie, 9. Kompanie)
Il a participé a la lutte contre les resistant dans le secteur de Bourbriac-St Nicolas du Pelem-Callac et à la rafle du 9 juillet 1944 suite à l'attaque des résistants des troupes allemandes à Bourbriac
Il a également participé au Kampfgruppe de Borst le 5 aout
Excusez l'écriture des mots allemands car je ne connais pas la langue de Goethe et je rame quand je vais sur des sites allemands
Ces unités ont été affectées à la lutte contre la résistance.
1)
Le 1er avril 1944, l'état-major de la 265.ID met sur pied un Kampfgruppe pour combattre les forces du maquis dans l'intérieur des terres. Pour ce faire, il prélève quelques unités ici et là pour former la colonne du Kampfgruppe 265 commandée par l’Oberst Coep. On lui attribuera le III./IR.894, le II./IR.895, les 2e, 3e et 4e batteries de l’AR.265, une compagnie de sapeurs, la 13./896 (canons d'infanterie), les 14./895 et 14./896 (anti-chars), quelques éléments de transmission, une section sanitaire et une compagnie de transport (3.1265 Nachsch.).
Nota : je ne sais pas dans quel secteur
2)
Le 22 juillet une opération contre les terroristes à lieu au sud de Pontivy
Prennent par à cette opération le 281ème groupe de cavaliers de l'est, des éléments des troupes de forteresse du XXV corps d'armée, le bataillon Bruggeman, des éléments du G.T. Bartel et 2 compagnies du 1221 bataillon de sécurité
Le bataillon Bruggeman aurait été basé à Uzel pour la même tâche, il a participé au Kampfgruppe de Borst qui a tenté de rejoindre St Nazaire le 5 aout et aurait été pratiquement anéanti à Auray
G.T. Bartel (Oberst Karl Bartel décoré de la German Cross in Gold le 18.11.1944) aurait été empoché dans la Festung de St Nazaire. Que signifie G.T. ? Je pense que c'était un Kampfgruppe
Le 1221 bataillon de sécurité arrivé mi-juillet à la gare de Quimperlé et basé à Plouay et à Le Faouet, il aurait été empoché dans la Festung de Lorient
3)
Le Bataillon Albrecht (ou Albracht ?) était basé à Carhaix
Il était composé du Sicherungs-Regiment 191 (Sicherungs-Regiment Sissone) Stab III. Bataillon avec 3 Compagnies (7. Kompanie, 8. Kompanie, 9. Kompanie)
Il a participé a la lutte contre les resistant dans le secteur de Bourbriac-St Nicolas du Pelem-Callac et à la rafle du 9 juillet 1944 suite à l'attaque des résistants des troupes allemandes à Bourbriac
Il a également participé au Kampfgruppe de Borst le 5 aout
Excusez l'écriture des mots allemands car je ne connais pas la langue de Goethe et je rame quand je vais sur des sites allemands
iwann- Nombre de messages : 451
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Date d'inscription : 12/06/2008
Re: Les unités allemandes et la chasse à la résistance
De son P.C. de Pontivy, le général Fahrmbacher, commandant le 25e corps d'armée allemand, avait donné l'ordre, à tous les généraux de division de constituer des groupes de sécurité chargés d'assurer la protection de leurs propres unités et de combattre les maquis éparpillés dans le centre du pays. Sans qu'aucune instruction particulière leur eût été donnée à ce sujet, les mêmes généraux de division avaient reçu l'autorisation tacite de créer dans le cadre de ces nouvelles formations un service auxiliaire de police composé de membres de la « Geheime Feld Polizei » (Police secrète de campagne) et un tribunal militaire, respectivement chargés d'instruire puis de juger les procès intentés aux résistants arrêtés.
Ce ne fut qu'après la Libération du pays, à la suite de la découverte, le 20 mai 1945, du charnier de la citadelle de Port-Louis, que l'on put alors reconstituer peu à peu la carte géographique de ces centres de détention, de tortures et d'exécutions. Bien peu de ceux qui séjournèrent en effet dans les geôles de Port-Louis, de Locminé, du Faouët et du fort de Penthièvre, survécurent, et rares furent ceux qui sortirent indemnes des interrogatoires pratiqués par les commissions d'instruction de Pontivy, du Sonder-kommando de Josselin et du bureau S.D. de Guémené-sur-Scorff.
De toutes ces institutions répressives, les deux qui se révélèrent les plus tristement célèbres furent, d'une part le groupe de combat du colonel Hett et de l'autre, la colonie pénitentiaire de la citadelle de Port-Louis.
Rattachée à la 265e division du général Duevert dont l'état-major se trouvait à Quimperlé, la colonne de protection du colonel Hett avait pris ses quartiers au Faouët. Constituée de différents éléments allemands et russes d'infanterie, de quelques Feldgendarmes et d'un commando motorisé d'une vingtaine de soldats, elle était également pourvue d'un service de police placé sous la direction de l'inspecteur Pfahler appartenant à la G.F.P. Les prisonniers arrêtés par le groupe de combat au cours des opérations étaient livrés à la section de la G.F.P. qui leur faisait subir leurs interrogatoires à l'intérieur de l'école des Frères avant de les déférer théoriquement devant un tribunal militaire siégeant sur place. Des témoignages recueillis auprès de quelques survivants de cette geôle, il ressort que quarante-cinq condamnations à mort furent effectivement prononcées et exécutées au Faouët... mais l'on retrouva, par la suite, dans diverses fosses du voisinage soixante-seize autres cadavres de détenus dont il apparut qu'ils n'avaient jamais été jugés mais tout simplement abattus à la suite d'une simple reconnaissance d'identité.
La plupart de ces malheureux avaient en tout cas été torturés tout comme leurs compagnons exécutés « légalement » car les méthodes d'interrogatoires instaurées au Faouët étaient immuables et relevaient d'une pratique systématique de la matraque, de la lanière de cuir et du nerf de bœuf. Ligotés et les jambes entravées par une barre de bois coincée derrière les genoux, les prisonniers étaient frappés parfois jusqu'à la mort. Certains, comme les jeunes gens fusillés à Lanvenegen, étaient couverts d'ecchymoses ou avaient le corps noirci de traces de coups quand on les conduisit au lieu de leur supplice
SOURCE : La bretagne dans la guerre (Hervé LE BOTERF)
L'oberst HETT était le commandant des 3 groupes d'artillerie de la 265 I.D., dans le civil il aurait été pasteur
En lisant un article de Luc BRAUER dans Fortifications et Patrimoine Année 2000 il parle d'un Oberst HETT (Artillerie-Kommandant der Festung de la poche de ST NAZAIRE) qui commandait un canon de 240mm sur voie ferrée (4./ M.A.A 280) de la Batterie de Kermoisan à Batz sur mer. Est-ce la même personne ou un homonyme ?
Quelqu'un connaissant l'allemand peut-il m'aider à faire des recherches sur le site de Bundesarchiv à Fribourg sur cet oberst hett, ou par courrier. Sur leur site il a une version anglaise mais en cours de développement
Ce ne fut qu'après la Libération du pays, à la suite de la découverte, le 20 mai 1945, du charnier de la citadelle de Port-Louis, que l'on put alors reconstituer peu à peu la carte géographique de ces centres de détention, de tortures et d'exécutions. Bien peu de ceux qui séjournèrent en effet dans les geôles de Port-Louis, de Locminé, du Faouët et du fort de Penthièvre, survécurent, et rares furent ceux qui sortirent indemnes des interrogatoires pratiqués par les commissions d'instruction de Pontivy, du Sonder-kommando de Josselin et du bureau S.D. de Guémené-sur-Scorff.
De toutes ces institutions répressives, les deux qui se révélèrent les plus tristement célèbres furent, d'une part le groupe de combat du colonel Hett et de l'autre, la colonie pénitentiaire de la citadelle de Port-Louis.
Rattachée à la 265e division du général Duevert dont l'état-major se trouvait à Quimperlé, la colonne de protection du colonel Hett avait pris ses quartiers au Faouët. Constituée de différents éléments allemands et russes d'infanterie, de quelques Feldgendarmes et d'un commando motorisé d'une vingtaine de soldats, elle était également pourvue d'un service de police placé sous la direction de l'inspecteur Pfahler appartenant à la G.F.P. Les prisonniers arrêtés par le groupe de combat au cours des opérations étaient livrés à la section de la G.F.P. qui leur faisait subir leurs interrogatoires à l'intérieur de l'école des Frères avant de les déférer théoriquement devant un tribunal militaire siégeant sur place. Des témoignages recueillis auprès de quelques survivants de cette geôle, il ressort que quarante-cinq condamnations à mort furent effectivement prononcées et exécutées au Faouët... mais l'on retrouva, par la suite, dans diverses fosses du voisinage soixante-seize autres cadavres de détenus dont il apparut qu'ils n'avaient jamais été jugés mais tout simplement abattus à la suite d'une simple reconnaissance d'identité.
La plupart de ces malheureux avaient en tout cas été torturés tout comme leurs compagnons exécutés « légalement » car les méthodes d'interrogatoires instaurées au Faouët étaient immuables et relevaient d'une pratique systématique de la matraque, de la lanière de cuir et du nerf de bœuf. Ligotés et les jambes entravées par une barre de bois coincée derrière les genoux, les prisonniers étaient frappés parfois jusqu'à la mort. Certains, comme les jeunes gens fusillés à Lanvenegen, étaient couverts d'ecchymoses ou avaient le corps noirci de traces de coups quand on les conduisit au lieu de leur supplice
SOURCE : La bretagne dans la guerre (Hervé LE BOTERF)
L'oberst HETT était le commandant des 3 groupes d'artillerie de la 265 I.D., dans le civil il aurait été pasteur
En lisant un article de Luc BRAUER dans Fortifications et Patrimoine Année 2000 il parle d'un Oberst HETT (Artillerie-Kommandant der Festung de la poche de ST NAZAIRE) qui commandait un canon de 240mm sur voie ferrée (4./ M.A.A 280) de la Batterie de Kermoisan à Batz sur mer. Est-ce la même personne ou un homonyme ?
Quelqu'un connaissant l'allemand peut-il m'aider à faire des recherches sur le site de Bundesarchiv à Fribourg sur cet oberst hett, ou par courrier. Sur leur site il a une version anglaise mais en cours de développement
iwann- Nombre de messages : 451
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Date d'inscription : 12/06/2008
Re: Les unités allemandes et la chasse à la résistance
G.T = Groupement tactique soit en effet un kampfgruppe!
266 ID
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Yannig du 22- Modo
- Nombre de messages : 2229
Age : 54
Localisation : ST BRIEUC
Date d'inscription : 25/04/2008
Re: Les unités allemandes et la chasse à la résistance
Bonjour à tous !
Bravo et merci Iwann pour l’ensemble de ces infos !..
Je me permet juste de compléter (voire de donner les noms réels de quelques unités) et d’expliquer brièvement le rôle du Militärbefehlshaber in Frankreich.
L’ensemble des troupes armées de la zone occupée est administré par le Militärbefehlshaber in Frankreich (MBF) basé à Paris à l’Hôtel Majestic.
Le MBF était chargé du maintien de l’ordre et de la sécurité, au même titre que la Sipo-SD, et prenait activement part au contrôle de la vie publique et de l’appareil administratif français, ainsi qu’aux opérations menées contre les secteurs signalés favorables aux bandes de terroristes. Ces opérations étaient le plus souvent menées conjointement par des forces militaires et des forces dites "de police".
A la mi-février 1944, les quatre escadrons (schwadron) de l’Ost-Reiter-Abteilung 281 lance une opération anti-terroristes dans la région nord de Baud. Cette unité est composée de cavaliers et ses hommes seront dans la plupart des récits sur la résistance appelés à tort des "Cosaques".
Mi-avril, une patrouille du Ost-Reiter-Abt.281 est pris à partie par des résistants entre Pluméliau et Remungol.
Fin mai, le Kampfgruppe Bartel (MBF) est dirigé sur Guéméné-sur-Scorff pour une opération de "pacification" de la région sud de Pontivy.
A cette date, les Ost-Reiter-Abt.281 est positionné comme suit :
PC et 2e compagnie à Locminé, 1ere compagnie à Bieuzy (entre Pontivy et Bubry), 3e compagnie à Baud et 4e compagnie à Naizin (entre Locminé et Rohan).
A la mi-juillet, le Sicherungs-Bataillon 1221 (o) reçoit l’ordre de se diriger vers Quimperlé dans le but de lutter contre les "terroristes". Son PC s’installe au Faouët et sa zone d’action prévue s’étend sur les secteurs du Faouët, Scaër, Plouray ainsi que Guéméné-sur-Scorff.
Le 22 juillet 1944, le XXV.AK lance une vaste opération anti-terroristes dans la région située au sud de Pontivy. Les unités engagées dans cette opération sont : le bataillon Brüggemann (MBF), des éléments du Kampfgruppe Bartel (MBF), le Ost-Reiter-Abteilung 281, des éléments du II./Festungs-Stammtruppen XXV, ainsi que deux compagnies des quatre compagnies du Sicherungs-Abteilung 1221.
Début août, toutes ses forces allemandes entament leur repli vers la Festung Lorient, ainsi que le Bataillon Albrecht (MBF) stationné dans le secteur de Carhaix.
Les divers éléments du MBF seront ensuite engagées au sein du Kampfgruppe Borst dans la tentative pour reprendre Vannes, avant d’être contraint au repli après de lourdes pertes face aux blindés de la 4th Armored Division.
Lo
Bravo et merci Iwann pour l’ensemble de ces infos !..
Je me permet juste de compléter (voire de donner les noms réels de quelques unités) et d’expliquer brièvement le rôle du Militärbefehlshaber in Frankreich.
L’ensemble des troupes armées de la zone occupée est administré par le Militärbefehlshaber in Frankreich (MBF) basé à Paris à l’Hôtel Majestic.
Le MBF était chargé du maintien de l’ordre et de la sécurité, au même titre que la Sipo-SD, et prenait activement part au contrôle de la vie publique et de l’appareil administratif français, ainsi qu’aux opérations menées contre les secteurs signalés favorables aux bandes de terroristes. Ces opérations étaient le plus souvent menées conjointement par des forces militaires et des forces dites "de police".
A la mi-février 1944, les quatre escadrons (schwadron) de l’Ost-Reiter-Abteilung 281 lance une opération anti-terroristes dans la région nord de Baud. Cette unité est composée de cavaliers et ses hommes seront dans la plupart des récits sur la résistance appelés à tort des "Cosaques".
Mi-avril, une patrouille du Ost-Reiter-Abt.281 est pris à partie par des résistants entre Pluméliau et Remungol.
Fin mai, le Kampfgruppe Bartel (MBF) est dirigé sur Guéméné-sur-Scorff pour une opération de "pacification" de la région sud de Pontivy.
A cette date, les Ost-Reiter-Abt.281 est positionné comme suit :
PC et 2e compagnie à Locminé, 1ere compagnie à Bieuzy (entre Pontivy et Bubry), 3e compagnie à Baud et 4e compagnie à Naizin (entre Locminé et Rohan).
A la mi-juillet, le Sicherungs-Bataillon 1221 (o) reçoit l’ordre de se diriger vers Quimperlé dans le but de lutter contre les "terroristes". Son PC s’installe au Faouët et sa zone d’action prévue s’étend sur les secteurs du Faouët, Scaër, Plouray ainsi que Guéméné-sur-Scorff.
Le 22 juillet 1944, le XXV.AK lance une vaste opération anti-terroristes dans la région située au sud de Pontivy. Les unités engagées dans cette opération sont : le bataillon Brüggemann (MBF), des éléments du Kampfgruppe Bartel (MBF), le Ost-Reiter-Abteilung 281, des éléments du II./Festungs-Stammtruppen XXV, ainsi que deux compagnies des quatre compagnies du Sicherungs-Abteilung 1221.
Début août, toutes ses forces allemandes entament leur repli vers la Festung Lorient, ainsi que le Bataillon Albrecht (MBF) stationné dans le secteur de Carhaix.
Les divers éléments du MBF seront ensuite engagées au sein du Kampfgruppe Borst dans la tentative pour reprendre Vannes, avant d’être contraint au repli après de lourdes pertes face aux blindés de la 4th Armored Division.
Lo
Dernière édition par jeremiah29 le Lun 08 Sep 2008, 12:14, édité 1 fois
jeremiah29- Nombre de messages : 1952
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Re: Les unités allemandes et la chasse à la résistance
Bonjour
Jeremiah 29
Merci pour tes infos, sais-tu quelque unité allemande était basée à Melrand
Des soldats allemands ont déserté, dont un adjudant, et ont rejoint la 4ème compagnie du 1er bataillon FTP
Ils ont participé au combat de Kervernen à Pluméliau le 14 juillet 1944 et se sont battus aux côtés des résistants
Jeremiah 29
Merci pour tes infos, sais-tu quelque unité allemande était basée à Melrand
Des soldats allemands ont déserté, dont un adjudant, et ont rejoint la 4ème compagnie du 1er bataillon FTP
Ils ont participé au combat de Kervernen à Pluméliau le 14 juillet 1944 et se sont battus aux côtés des résistants
iwann- Nombre de messages : 451
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Re: Les unités allemandes et la chasse à la résistance
Les allemands qui rejoignent la résistance? je penche pour des troupes de l'est (Russes, ukrainien, etc...) Je pense pas qu'un allemand ait rejoint la résistance.
Panzerfaust- Admin
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Re: Les unités allemandes et la chasse à la résistance
salut !..
L’Oberst Karl Hett commandait en effet l’AR.265 avant de devenir le Artillerie-Kommandeur der Festung Saint-Nazaire.
En effet, d’après Luc Braeuer, dans la nuit du 3 au 4 août 1944, le Gen.Major Junck quitte son PC de Redon et s'installe dans la Festung avec une partie de la 265.ID.
L'oberst Hett prend le commandement en cas d’attaques terrestres de tous les Marine-Flak-Abteilungen ainsi que de toute les pièces d’artillerie de la Heer présentes dans la Festung Saint-Nazaire. Dans le cas d’une attaque par la mer, les pièces de MaFlA passent sous le commandement du Konter-Admiral Mirow, qui commande déjà toutes les unités terrestres et navales de la Marine.
Concernant la 4./MAA 280, il est logique de penser qu’elle était donc aux ordres de Mirow.
Lo
L’Oberst Karl Hett commandait en effet l’AR.265 avant de devenir le Artillerie-Kommandeur der Festung Saint-Nazaire.
En effet, d’après Luc Braeuer, dans la nuit du 3 au 4 août 1944, le Gen.Major Junck quitte son PC de Redon et s'installe dans la Festung avec une partie de la 265.ID.
L'oberst Hett prend le commandement en cas d’attaques terrestres de tous les Marine-Flak-Abteilungen ainsi que de toute les pièces d’artillerie de la Heer présentes dans la Festung Saint-Nazaire. Dans le cas d’une attaque par la mer, les pièces de MaFlA passent sous le commandement du Konter-Admiral Mirow, qui commande déjà toutes les unités terrestres et navales de la Marine.
Concernant la 4./MAA 280, il est logique de penser qu’elle était donc aux ordres de Mirow.
Lo
jeremiah29- Nombre de messages : 1952
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Re: Les unités allemandes et la chasse à la résistance
Concernant l'unité en place à Melrand, je pense qu'il s'agissait sûrement de la 1./Ost-Reiter-Abt.281 dont j'ai parlé plus haut dont le PC était normalement situé à Bieuzy, donc tout à côté...
Lo
Lo
jeremiah29- Nombre de messages : 1952
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Re: Les unités allemandes et la chasse à la résistance
iwann a écrit:
Le 1er avril 1944, l'état-major de la 265.ID met sur pieds un Kampfgruppe pour combattre les forces du maquis dans l'intérieur des terres. Pour ce faire, il prélève quelques unités ici et là pour for¬mer la colonne du Kampfgr. 265 commandée par l’Oberst Coep. On lui attribuera le III./IR894, le II./IR895, les 2e, 3e et 4e batteries de l’AR265, une compagnie de sapeurs , la 13./896 (canons d'infanterie), les 14./895 et 14./896 (anti-chars), quelques éléments de transmission, une section sanitaire et une compagnie de transport (3.1265 Nachsch.).
Nota : je ne sais pas dans quel secteur
Salut Iwann !..
Il doit plutôt s'agir de la 3./Nachschubkompanie 265...
L'Oberst Peter Coep dirigera ensuite le KG der 265.Infanterie-Division envoyé vers le front en Normandie en juin 1944. Ce KG est alors quasiment composé des mêmes unités que celles que tu cites...
Lo
jeremiah29- Nombre de messages : 1952
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Re: Les unités allemandes et la chasse à la résistance
Bonjour Jeremiah29
Pour l'oberst HETT, je vais essayer d'avoir d'autres infos au Bundesarchiv à Fribourg
Concernant le K.G de Coep, je pense que dans le livre où j'ai trouvé cette info il doit y avoir une erreur. Ce K.G. ressemble plus à une unité qui part au combat qu'à une unité de lutte contre la résistance vu sa composition et correspond plus au K.G. parti en Normandie en juin 44.
Pour l'oberst HETT, je vais essayer d'avoir d'autres infos au Bundesarchiv à Fribourg
Concernant le K.G de Coep, je pense que dans le livre où j'ai trouvé cette info il doit y avoir une erreur. Ce K.G. ressemble plus à une unité qui part au combat qu'à une unité de lutte contre la résistance vu sa composition et correspond plus au K.G. parti en Normandie en juin 44.
iwann- Nombre de messages : 451
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Re: Les unités allemandes et la chasse à la résistance
Salut !..
Oui, c'est plus que probable !..
Voici la composition du Kampfgruppe Coep (1.6.1944) :
Stab GR.896
III./GR.894 (9., 10., 11. et 12.Kp - la 12.Kp est cycliste)
II./GR.895 (5., 6., 7. et 8.Kp - les 4 Kp sont cyclistes)
Stab I./AR.265
2./AR.265 (4 x 7,62 cm FK 39 (r))
3./AR.265 (4 x 7,62 cm FK 39 (r))
9./AR.265 (4 x 12,2 cm s.FH 396 (r))
1 Zug de la 14.(PzJg.Kp)/894
13.(IG.Kp)/896
1 Zug de la 14.(PzJg.Kp)/896
1 Zug de la 14.(PzJg.Kp)/895
2./Pi.Btl.265 (cycliste)
Eléments du Nachrichten-Abteilung 265
3./Nachschubkompanie 265
Eléments des Sanitätstruppen
Lo
Oui, c'est plus que probable !..
Voici la composition du Kampfgruppe Coep (1.6.1944) :
Stab GR.896
III./GR.894 (9., 10., 11. et 12.Kp - la 12.Kp est cycliste)
II./GR.895 (5., 6., 7. et 8.Kp - les 4 Kp sont cyclistes)
Stab I./AR.265
2./AR.265 (4 x 7,62 cm FK 39 (r))
3./AR.265 (4 x 7,62 cm FK 39 (r))
9./AR.265 (4 x 12,2 cm s.FH 396 (r))
1 Zug de la 14.(PzJg.Kp)/894
13.(IG.Kp)/896
1 Zug de la 14.(PzJg.Kp)/896
1 Zug de la 14.(PzJg.Kp)/895
2./Pi.Btl.265 (cycliste)
Eléments du Nachrichten-Abteilung 265
3./Nachschubkompanie 265
Eléments des Sanitätstruppen
Lo
jeremiah29- Nombre de messages : 1952
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Re: Les unités allemandes et la chasse à la résistance
Paul CHENAILLER, alias le colonel MORICE, commandant des FFI du Morbihan a déclaré lors du procés de ZELLER :
"J'ai peine à imaginer le nombre de combattants, de résistants ou même d'innocents citoyens qui sont morts par la faute de ce français passé au service de l'ennemi. Je n'ai échappé que par miracle à une embuscade qu'il nous a tendue, au Colonel BOURGOIN et à moi, le 11 juillet 1944 à Guillac. Grâce à Dieu, j'ai pu continuer à combattre ! Nous n'aurions eu à déplorer que la moitié des 2200 morts de la Résistance Morbihanaise si les allemands n'avaient pas été aidés dans leurs actions par des traîtres comme ceux qui aujourd'hui comparaissent devant la cour!"
Un rapide résumé de l'organisation de la police de répression allemande en Bretagne
L’ABWEHR
Au début de l'occupation, les Allemands disposaient en France de la "feldgendarmerie" pour les opérations ordinaires de police et de l’ "Abwehr", service de renseignements de la Wermarcht, avec sa police secrète militaire la "Geheime Feldpolizei" (GFP) pour lutter contre les premiers réseaux et mouvements de résistance.
L'état-major de l'armée s'oppose à l'envoi en France d'éléments de la Gestapo et du S.D. (Sicherheitsdienst) dirigés par les S.S
L' Abwehr s’installe à l’ l'hôtel Lutétia, boulevard Raspail à Paris et dès le mois de septembre 1940, les services de l' Abwehr s'installent à Angers, sous les ordres du Standartenführer DERNBACH. Il implante, en peu de temps, de nombreuses anten¬nes à Rennes, à Nantes, à Vannes, à Brest, à Quimper, à Saint-Nazaire. Chacune de ces antennes installe à son tour des succursales dans les villes de moindre importance.
LE SIPO-SD
En avril-mai 1942 ; suite à la démission du Militärbefehlshaber in Frankreich le Général Otto VON STÜLPNAGEL et son remplacement par son cousin le général Karl VON STÜLPNAGEL ; l’ Obergruppenführer (Général S.S.) Carl-Albrecht OBERG est nommé chef suprême des SS et de la police (HSSP) en France
Le Standartenführer Helmut KNOCHEN devient, le BdS (Befehlshaber der Sicherheitspolizei und des Sicherheitsdienstes) et s’installe Avenue Foch
La direction de la Sicherheitspolizei (S.I.P.O.) et du Sicherheitsdienst (S.D.) pour la province s'installe rue des Saussaies.
ORGANISATION DU SIPO-SD POUR L’OUEST
Dès le mois de juin 1942, la responsabilité de la répression policière échappe presque entière¬ment à la Wehrmacht et à son service de rensei¬gnements militaire, l'Abwehr, pour être confiée aux services policiers de la S.S
Le S.D. s'arroge les attributions de la Geheime Feldpolizei et de la feldkommandantur : rapports avec la police française, affaires politiques, affaires juives, affaires d'armes, affaires de résistance
L’ouest et le Sud-Ouest se voient dotés d’une capitale policière à ANGERS et la Bretagne de deux puis¬sants services, l'un à RENNES et l'autre à NANTES, tous deux dépendants du KdS d'Angers
ANGERS - Ouest et le Sud-Ouest
Kommando SIPO-SD
Commandant : Standartenführer (colonel) Hans-Dietrich ERNST
NANTES
Kommando SD
Commandant : Standartenführer Werner RUPPERT
RENNES - Morbihan, Ille-es-Vilaine, Finistère, Côtes du Nord
Kommando SD
Commandant : Standartenführer Hartmut PULMER, il remplace le Docteur HEERDT
Adjoint : Frizt BARNEKOW
Environ 70 personnes réparties en 7 sections, dont une douzaine de secrétaires, dactylographes, interprètes (4 françaises et 8 allemandes), sont au service du Kommando rennais de la S.I.P.O.-S.D.
Section 1 : Personnel, comptabilité, ravitaillement, transmissions, .......
Chef : Lieutenant Otto HÜBNER
Section 2 : Passeports, police des étrangers, répression des grèves et de la résistance passive, .....
Chef : Docteur Harald BREDT, adjudant
Section 3 : Economie, biens ennemis, ouvriers français en Allemagne, ......
Chef : Adjudant Eric FROBÖSE
Avec l'aide de son adjoint, le sergent-chef Gerhardt HILDEBRANT, il va assurer en outre la fonction d'intendant du Bezen Perrot et de la Selbstschutzpolizei (SSP)
Section 4 : Communistes, Juifs, Francs-maçons, Contre-espionnage, .......
Chef : Lieutenant Helmuth WALTER,
La section 4, la plus importante, compte de 25 à 30 membres parmi lesquels :
le sergent Emil LÜCK, qui a dirigé à ses débuts l'Aussenkommando de Vannes,
le sergent-chef Walter TEIKE et le sergent Paul HINZ qui organisent les convois de déportés,
l'adjudant Adolf BREUER qui parle parfaitement le français,
l'adjudant Ferdinand FISCHER, qui après avoir dirigé l'Aussenkommando de Saint-Brieuc, est venu à Rennes et conduit de nombreuses opérations, notamment dans le Morbihan,
le Docteur Hermann WENTZEL, adjudant, qui dirigera les Aussenkommandos de Lorient et Pontivy
Section 5 : Inspection des Aussenkommandos, surveillance de la police française, répression du marché noir, ....
Chef : Sergent Rudolf Wolff.
Section 6 : Politique française, moral de la population, surveillance de la presse et des associations politiques, des mouvements français de jeunesse, .........
Chef : Hauptscharführer (Adjudant) Hans GRIMM (alsacien de 45 ans parlant le français) alias LECOMTE, personnage très influent et bras droit de PULMER il est le chef militaire de la Bezen Perrot
Section 7 : Ecoles, université, édition, .....
Chef : le Docteur LANGER.
LORIENT
Aussenkommando SD
Créé en 1942 et Supprimé au printemps 1943, après les bombardements
Commandant : Adjudant Docteur Hermann WENTZEL qui ira à Pontivy lors de sa suppression
VANNES
Aussenkommando SD
Créé en Juillet 1943
Commandant : Sergent Emil LÜCK
PONTIVY
Aussenkommando SD
Créé au printemps 1943, pour remplacer celui de Lorient
Commandant : Adjudant Docteur Hermann WENTZEL
LOCMINE
Aussenkommando SD
Commandant : Lieutenant GOY
MAEL-CARHAIX
Aussenkommando SD
Commandant : Lieutenant MANEL
GUEMENE
Aussenkommando SD
Commandant : ?
BREST
Aussenkommando SD
Commandant : Capitaine George ROËDER ?
SOURCES :
Le Morbihan en guerre de Roger Leroux
Histoire secrète de la gestapo française en Bretagne de Philippe Aziz
Et divers livres sur la résistance
A suivre les groupes de collabos et miliciens
"J'ai peine à imaginer le nombre de combattants, de résistants ou même d'innocents citoyens qui sont morts par la faute de ce français passé au service de l'ennemi. Je n'ai échappé que par miracle à une embuscade qu'il nous a tendue, au Colonel BOURGOIN et à moi, le 11 juillet 1944 à Guillac. Grâce à Dieu, j'ai pu continuer à combattre ! Nous n'aurions eu à déplorer que la moitié des 2200 morts de la Résistance Morbihanaise si les allemands n'avaient pas été aidés dans leurs actions par des traîtres comme ceux qui aujourd'hui comparaissent devant la cour!"
Un rapide résumé de l'organisation de la police de répression allemande en Bretagne
L’ABWEHR
Au début de l'occupation, les Allemands disposaient en France de la "feldgendarmerie" pour les opérations ordinaires de police et de l’ "Abwehr", service de renseignements de la Wermarcht, avec sa police secrète militaire la "Geheime Feldpolizei" (GFP) pour lutter contre les premiers réseaux et mouvements de résistance.
L'état-major de l'armée s'oppose à l'envoi en France d'éléments de la Gestapo et du S.D. (Sicherheitsdienst) dirigés par les S.S
L' Abwehr s’installe à l’ l'hôtel Lutétia, boulevard Raspail à Paris et dès le mois de septembre 1940, les services de l' Abwehr s'installent à Angers, sous les ordres du Standartenführer DERNBACH. Il implante, en peu de temps, de nombreuses anten¬nes à Rennes, à Nantes, à Vannes, à Brest, à Quimper, à Saint-Nazaire. Chacune de ces antennes installe à son tour des succursales dans les villes de moindre importance.
LE SIPO-SD
En avril-mai 1942 ; suite à la démission du Militärbefehlshaber in Frankreich le Général Otto VON STÜLPNAGEL et son remplacement par son cousin le général Karl VON STÜLPNAGEL ; l’ Obergruppenführer (Général S.S.) Carl-Albrecht OBERG est nommé chef suprême des SS et de la police (HSSP) en France
Le Standartenführer Helmut KNOCHEN devient, le BdS (Befehlshaber der Sicherheitspolizei und des Sicherheitsdienstes) et s’installe Avenue Foch
La direction de la Sicherheitspolizei (S.I.P.O.) et du Sicherheitsdienst (S.D.) pour la province s'installe rue des Saussaies.
ORGANISATION DU SIPO-SD POUR L’OUEST
Dès le mois de juin 1942, la responsabilité de la répression policière échappe presque entière¬ment à la Wehrmacht et à son service de rensei¬gnements militaire, l'Abwehr, pour être confiée aux services policiers de la S.S
Le S.D. s'arroge les attributions de la Geheime Feldpolizei et de la feldkommandantur : rapports avec la police française, affaires politiques, affaires juives, affaires d'armes, affaires de résistance
L’ouest et le Sud-Ouest se voient dotés d’une capitale policière à ANGERS et la Bretagne de deux puis¬sants services, l'un à RENNES et l'autre à NANTES, tous deux dépendants du KdS d'Angers
ANGERS - Ouest et le Sud-Ouest
Kommando SIPO-SD
Commandant : Standartenführer (colonel) Hans-Dietrich ERNST
NANTES
Kommando SD
Commandant : Standartenführer Werner RUPPERT
RENNES - Morbihan, Ille-es-Vilaine, Finistère, Côtes du Nord
Kommando SD
Commandant : Standartenführer Hartmut PULMER, il remplace le Docteur HEERDT
Adjoint : Frizt BARNEKOW
Environ 70 personnes réparties en 7 sections, dont une douzaine de secrétaires, dactylographes, interprètes (4 françaises et 8 allemandes), sont au service du Kommando rennais de la S.I.P.O.-S.D.
Section 1 : Personnel, comptabilité, ravitaillement, transmissions, .......
Chef : Lieutenant Otto HÜBNER
Section 2 : Passeports, police des étrangers, répression des grèves et de la résistance passive, .....
Chef : Docteur Harald BREDT, adjudant
Section 3 : Economie, biens ennemis, ouvriers français en Allemagne, ......
Chef : Adjudant Eric FROBÖSE
Avec l'aide de son adjoint, le sergent-chef Gerhardt HILDEBRANT, il va assurer en outre la fonction d'intendant du Bezen Perrot et de la Selbstschutzpolizei (SSP)
Section 4 : Communistes, Juifs, Francs-maçons, Contre-espionnage, .......
Chef : Lieutenant Helmuth WALTER,
La section 4, la plus importante, compte de 25 à 30 membres parmi lesquels :
le sergent Emil LÜCK, qui a dirigé à ses débuts l'Aussenkommando de Vannes,
le sergent-chef Walter TEIKE et le sergent Paul HINZ qui organisent les convois de déportés,
l'adjudant Adolf BREUER qui parle parfaitement le français,
l'adjudant Ferdinand FISCHER, qui après avoir dirigé l'Aussenkommando de Saint-Brieuc, est venu à Rennes et conduit de nombreuses opérations, notamment dans le Morbihan,
le Docteur Hermann WENTZEL, adjudant, qui dirigera les Aussenkommandos de Lorient et Pontivy
Section 5 : Inspection des Aussenkommandos, surveillance de la police française, répression du marché noir, ....
Chef : Sergent Rudolf Wolff.
Section 6 : Politique française, moral de la population, surveillance de la presse et des associations politiques, des mouvements français de jeunesse, .........
Chef : Hauptscharführer (Adjudant) Hans GRIMM (alsacien de 45 ans parlant le français) alias LECOMTE, personnage très influent et bras droit de PULMER il est le chef militaire de la Bezen Perrot
Section 7 : Ecoles, université, édition, .....
Chef : le Docteur LANGER.
LORIENT
Aussenkommando SD
Créé en 1942 et Supprimé au printemps 1943, après les bombardements
Commandant : Adjudant Docteur Hermann WENTZEL qui ira à Pontivy lors de sa suppression
VANNES
Aussenkommando SD
Créé en Juillet 1943
Commandant : Sergent Emil LÜCK
PONTIVY
Aussenkommando SD
Créé au printemps 1943, pour remplacer celui de Lorient
Commandant : Adjudant Docteur Hermann WENTZEL
LOCMINE
Aussenkommando SD
Commandant : Lieutenant GOY
MAEL-CARHAIX
Aussenkommando SD
Commandant : Lieutenant MANEL
GUEMENE
Aussenkommando SD
Commandant : ?
BREST
Aussenkommando SD
Commandant : Capitaine George ROËDER ?
SOURCES :
Le Morbihan en guerre de Roger Leroux
Histoire secrète de la gestapo française en Bretagne de Philippe Aziz
Et divers livres sur la résistance
A suivre les groupes de collabos et miliciens
iwann- Nombre de messages : 451
Localisation : 56
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: Les unités allemandes et la chasse à la résistance
joli post et très instructif.
266 ID
266 ID
Yannig du 22- Modo
- Nombre de messages : 2229
Age : 54
Localisation : ST BRIEUC
Date d'inscription : 25/04/2008
Re: Les unités allemandes et la chasse à la résistance
Nous sommes en Bretagne, il ne faut pas aussi oublier le KG de la 275.I.D en lutte anti-maquis également.
chazette alain- Nombre de messages : 77
Date d'inscription : 18/01/2009
Re: Les unités allemandes et la chasse à la résistance
Bonsoir
super post!!!
cordialement
panzer56
super post!!!
cordialement
panzer56
Invité- Invité
Re: Les unités allemandes et la chasse à la résistance
iwann a écrit:
Des soldats allemands ont déserté, dont un adjudant, et ont rejoint la 4ème compagnie du 1er bataillon FTP
Ils ont participé au combat de Kervernen à Pluméliau le 14 juillet 1944 et se sont battus aux côtés des résistants
Panzerfaust a écrit:Les allemands qui rejoignent la résistance? je penche pour des troupes de l'est (Russes, ukrainien, etc...) Je pense pas qu'un allemand ait rejoint la résistance.
Grâce à mes amis anciens Résistants, Mea Culpa, je rectifie une erreur. C'est un et non des soldats et pas un Osttruppen.
L'Adjudant allemand, âgé d'environ 40 ans, et de son prénom Karl, était un Feldgendarme. En patrouille et prévenu qu'il était recherché par le SD. Il avait une relation amoureuse avec une jeune secrétaire française qui s'était fait embaucher pour espionner et qui a été démasquée. Il a déserté et rejoint la 4ème Cie du 1er Bataillon FTP où il était affecté à la cuisine. Le 14 juillet 44, lors de l'attaque du maquis de Kervernen, il a demandé une arme, abattu ou blessés quelques snipers juchés dans les arbres et grâce ses conseils (il écoutait les ordres que l'encadrement allemand donnait et guidait les résistants pour passer à travers les lignes allemandes), une trentaine de résistants ont pu s'échapper sains et saufs. Une soixantaine ont été tués, achevés sur le lieu du combat, ou disparus ou fusillés et retrouvés dans une fosse commune à Colpo après un passage dans les prisons du SD à Pontivy et à Locminé.
A la Libération en Août 44, l'armée Américaine a pris Karl comme interprète, car il parlait aussi anglais.
Des anciens Résistants survivants m'ont dit : "sans lui, nous aurions sans doute tous été tués ou fusillés."
Yves
iwann- Nombre de messages : 451
Localisation : 56
Date d'inscription : 12/06/2008
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