Les troupes polonaises
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Les troupes polonaises
Je pense que certains d'entre vous savent que des troupes polonaises était présentes en 1940 dans notre péninsule armoricaine. Je vais vous relater leur histoire, brièvement.
Le Contexte
La Pologne est sous le contrôle total de l'axe le 29 septembre 1939, et à cette date, commence le partage de la Pologne entre les russes et les allemands.
La marine polonaise s'est repliée en Angleterre dès le début du conflit. Des troupes polonaises se replient par la Roumanie (30 000 qui seront internés) et la Hongrie (60 000, je n'ai aucune info sur ce que sont devenu les soldats).
En France, 500 000 immigrés polonais ont conservés la nationalité de leur pays d'origine et 130 000 sont mobilisables. Le gouvernement polonais en exil décide de reformer une armée polonaise en s'appuyant sur les éléments qui avait réussi à s'enfuir de la Pologne et ces Polonais vivant en France.
La petite histoire de nos amis Polonais en Bretagne :
Le camp de Coëtquidan est mis à disposition des autorités polonaise le 12 septembre 1939 pour reformer une armée polonaise. Un nombre important de soldat polonais y passera, atteignant le chiffre de 22 000 hommes en mars 1940. Le camp ne pouvant pas accueillir tout le monde, les polonais seront dispatchés dans plusieurs communes voisines tel que Guer, Plélan le Grand, Mauron, Beignon, Augan et Comblessac.
C'est ainsi que seront formée les brigades et division suivantes :
- Brigade Autonome de Chasseurs de Podhale (ou 1ère brigade du nord), commandée par général Z. Szyszko-Bogusz
POST EN CONSTRUCTION
Le Contexte
La Pologne est sous le contrôle total de l'axe le 29 septembre 1939, et à cette date, commence le partage de la Pologne entre les russes et les allemands.
La marine polonaise s'est repliée en Angleterre dès le début du conflit. Des troupes polonaises se replient par la Roumanie (30 000 qui seront internés) et la Hongrie (60 000, je n'ai aucune info sur ce que sont devenu les soldats).
En France, 500 000 immigrés polonais ont conservés la nationalité de leur pays d'origine et 130 000 sont mobilisables. Le gouvernement polonais en exil décide de reformer une armée polonaise en s'appuyant sur les éléments qui avait réussi à s'enfuir de la Pologne et ces Polonais vivant en France.
La petite histoire de nos amis Polonais en Bretagne :
Le camp de Coëtquidan est mis à disposition des autorités polonaise le 12 septembre 1939 pour reformer une armée polonaise. Un nombre important de soldat polonais y passera, atteignant le chiffre de 22 000 hommes en mars 1940. Le camp ne pouvant pas accueillir tout le monde, les polonais seront dispatchés dans plusieurs communes voisines tel que Guer, Plélan le Grand, Mauron, Beignon, Augan et Comblessac.
C'est ainsi que seront formée les brigades et division suivantes :
- Brigade Autonome de Chasseurs de Podhale (ou 1ère brigade du nord), commandée par général Z. Szyszko-Bogusz
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Panzerfaust- Admin
- Nombre de messages : 1292
Age : 37
Localisation : EPINIAC (35)
Date d'inscription : 24/04/2008
Re: Les troupes polonaises
Concernant ces polonais en Bretagne, voir ces excellents articles sur wikipedia
Brigade autonome de chasseurs de Podhale
http://fr.wikipedia.org/wiki/Brigade_autonome_de_chasseurs_de_Podhale
Zygmunt Bohusz-Szyszko
http://en.wikipedia.org/wiki/Zygmunt_Szyszko-Bohusz
Polish Army in France (1939-1940)
http://en.wikipedia.org/wiki/Sikorski%27s_Army
Un important détachement de Polonais stationna à Dol (voir post sur la commémoration de la libération de Dol), arrivés le 16 juin 1940, pour couvrir ce secteur du "réduit breton" prenant position dans tous les environs.
Mais les Allemands arrivaient et le 18 juin, après des engagements avec les Allemands à Pontorson, Antrain, Combourg, ils reçurent l'ordre de se disperser.
Des armes furent cachées, d'autres jetées dans les étangs après avoir brisé les crosses.
Des Mas 36 furent récupérés par des résistants, des crosse refaites... mais c'est une autre histoire.
Le lendemain 19 juin, deux motocyclistes arrivent à la mairie et prennent possession de Dol.
Brigade autonome de chasseurs de Podhale
http://fr.wikipedia.org/wiki/Brigade_autonome_de_chasseurs_de_Podhale
Zygmunt Bohusz-Szyszko
http://en.wikipedia.org/wiki/Zygmunt_Szyszko-Bohusz
Polish Army in France (1939-1940)
http://en.wikipedia.org/wiki/Sikorski%27s_Army
Un important détachement de Polonais stationna à Dol (voir post sur la commémoration de la libération de Dol), arrivés le 16 juin 1940, pour couvrir ce secteur du "réduit breton" prenant position dans tous les environs.
Mais les Allemands arrivaient et le 18 juin, après des engagements avec les Allemands à Pontorson, Antrain, Combourg, ils reçurent l'ordre de se disperser.
Des armes furent cachées, d'autres jetées dans les étangs après avoir brisé les crosses.
Des Mas 36 furent récupérés par des résistants, des crosse refaites... mais c'est une autre histoire.
Le lendemain 19 juin, deux motocyclistes arrivent à la mairie et prennent possession de Dol.
Invité- Invité
Les Polonais à Dol de Bretagne
Les Polonais à Dol-de-Bretagne
Dans un état de profondeangoisse, les Dolois voient arriver le 16 juin 1940 au matin, un important détachement de soldats polonais.
Il s'agit de la fameuse brigade de chasseurs de Podhale, composée de soldats évadés de Pologne après la capitulation, d'appelés, d'engagés volontaires ey des célèbres "Dablowszczacy" : vétérans de la guerre civile espagnole où ils ont combattus les fascistes dans les rangs des Républicains.
Ils arrivent de Narvick où ils sont enrés victorieux. Débarqués à Brest, bien décidés à se batre, ils ont reçu l'ordre du général Bethouard de couvrir le secteur Dollois du "Réduit Breton"
Le colonel Kobyleski envoie ses troupes prendre position à Mont-Dol, au Vivier, à Combourg, à Antrain et expédie une section motocycliste explorer les secteurs de Falaise, Caen, Bayeux, Mayenne pour reconnaître la position des Allemands qui viennent de franchir la Seine.
A l'enrée de Dol des barricades sont aussitôt dressées. Mais les Polonais ne peuvent réquisitionner, ni machines, ni équipements quelconques. Aussi se contentent-ils d'abattre des arbres, de dépaver la rue, de truffer ces barrages dérisoires de cocktails Molotov et de petites bombes rouges à ailettes.
La journée du 17 juin est cruciale pour les Dolois
A la radio du matin, on apprend que le Cabinet Paul Raynaud est tombé et que le Président de la République a confié au maréchal Pétain la charge de constituer un nouveau ministère
Puis dans la matinée c'est la nouvelle du terrible du bombardement de la gare de Rennes qui vient de faire près de 3000 victimes civiles et militaires.
A midi, la radio diffuse en direct un message du nouveau gouvernement annonçant au pays qu'il envisage de demander aux Allemands une suspension d'armes. Ce message est interprété comme un arrêt immédiat des combats :
" C'est le coeur brisé que je vous dis qu'il faut cesser le combat "
Aussitôt le maire de Dol, comme son collègue de combourg s'empresse de déclarer "Dol ville ouverte" et exige la démolition des barricades, et l'éloignement des Polonais jugés "indésirables".
L'après midi, un avion allemand survole la ville à basse altitude et mitraille les soldats polonais sur la cour du pensionnat Saint-Magloire.
On craint un bombardement comme à Rennes..
Vers 17 heures, les officiers d'état-major et les chefs d'unité sot réunis à Saint-Magloire pour recevoir des ordres.
Le 18 juin, pas de journaux. C'est l'affolement.
Les roupes polonaises occupent de nouvelles positions et tentent d'organiser une ligne de défense.
A Combourg où s'est ransporté une partie de l'état-major, le général Bobyleski donne les derniers ordres : "Fermer l'accès des trois ponts sur le Couesnon où l'on signale l'apparition de motocyclises allemands".
Toujours à Combourg, le général Bohusz-Szyszko rencontre le général Bethouard et lui demande de retirer la brigade du front pour qu'elle puisse se replier, soit sur la Loire, soir sur Brest.
Mais il est déjà trop tard.
La première compagnie du 2ème bataillon est engagée à Pontorson, à Antrain contre les unités blindées allemandes.
Lancés à toutes vitesse les blindés allemands tombent sur arrière-gardes, écrasant le 1er bataillon à Combourg.
A 12 H 30 les soldats polonais rassemblés derrière la cahédrale de dol reçoivent l'ordre de dispersion.
Le mardi 18 juin, en fin de journée, une "celtaquatre" noire, à immariculation civile française, traverse Dol et s'arrête chez le carrossier, rue des Ponts. Son occupant en uniforme allemand y trace sur le capot e sur le toit deux grandes croix gammée à la peinture blanche.
Le mercredi 19 juin, après une nuit calme, deux motocyclistes arrivent à la mairie vers 11 heures. Après avoir donné au maire les premiers ordres, les deux motocyclistes repartent. L'entretien n'a duré que quelques minutes.
A 15 heures survient une auto blindée puis plus rien !
Le 20 juin, c'est toujours l'attente accablante. Pas de journaux, pas de nouvelles !
Le 21 juin, dés 9 heures, camions après camions, de longs convois de roupes motorisées de la 77ème division allemande traversent la ville.
Place Toullier, des gendarmes allemands casqués, en longs manteaux gris, font la circulation.
Le samedi 22, pas de marché.
Le dimanche 23, amenés par car, 70 officiers français sot logés à Saint-Magloire et l'officier allemand qui les convoie s'adresse à eux : " Vous êtes officiers français et gardés sur parole. Dans quelques jours, nous viendrons vous chercher et s'il manque un seul d'entre vous, j'en ferai fusiller dix ".
Jusqu'à la fin du mois Dol s'installe dans l'occupation qui durera quatre ans.
Dans un état de profondeangoisse, les Dolois voient arriver le 16 juin 1940 au matin, un important détachement de soldats polonais.
Il s'agit de la fameuse brigade de chasseurs de Podhale, composée de soldats évadés de Pologne après la capitulation, d'appelés, d'engagés volontaires ey des célèbres "Dablowszczacy" : vétérans de la guerre civile espagnole où ils ont combattus les fascistes dans les rangs des Républicains.
Ils arrivent de Narvick où ils sont enrés victorieux. Débarqués à Brest, bien décidés à se batre, ils ont reçu l'ordre du général Bethouard de couvrir le secteur Dollois du "Réduit Breton"
Le colonel Kobyleski envoie ses troupes prendre position à Mont-Dol, au Vivier, à Combourg, à Antrain et expédie une section motocycliste explorer les secteurs de Falaise, Caen, Bayeux, Mayenne pour reconnaître la position des Allemands qui viennent de franchir la Seine.
A l'enrée de Dol des barricades sont aussitôt dressées. Mais les Polonais ne peuvent réquisitionner, ni machines, ni équipements quelconques. Aussi se contentent-ils d'abattre des arbres, de dépaver la rue, de truffer ces barrages dérisoires de cocktails Molotov et de petites bombes rouges à ailettes.
La journée du 17 juin est cruciale pour les Dolois
A la radio du matin, on apprend que le Cabinet Paul Raynaud est tombé et que le Président de la République a confié au maréchal Pétain la charge de constituer un nouveau ministère
Puis dans la matinée c'est la nouvelle du terrible du bombardement de la gare de Rennes qui vient de faire près de 3000 victimes civiles et militaires.
A midi, la radio diffuse en direct un message du nouveau gouvernement annonçant au pays qu'il envisage de demander aux Allemands une suspension d'armes. Ce message est interprété comme un arrêt immédiat des combats :
" C'est le coeur brisé que je vous dis qu'il faut cesser le combat "
Aussitôt le maire de Dol, comme son collègue de combourg s'empresse de déclarer "Dol ville ouverte" et exige la démolition des barricades, et l'éloignement des Polonais jugés "indésirables".
L'après midi, un avion allemand survole la ville à basse altitude et mitraille les soldats polonais sur la cour du pensionnat Saint-Magloire.
On craint un bombardement comme à Rennes..
Vers 17 heures, les officiers d'état-major et les chefs d'unité sot réunis à Saint-Magloire pour recevoir des ordres.
Le 18 juin, pas de journaux. C'est l'affolement.
Les roupes polonaises occupent de nouvelles positions et tentent d'organiser une ligne de défense.
A Combourg où s'est ransporté une partie de l'état-major, le général Bobyleski donne les derniers ordres : "Fermer l'accès des trois ponts sur le Couesnon où l'on signale l'apparition de motocyclises allemands".
Toujours à Combourg, le général Bohusz-Szyszko rencontre le général Bethouard et lui demande de retirer la brigade du front pour qu'elle puisse se replier, soit sur la Loire, soir sur Brest.
Mais il est déjà trop tard.
La première compagnie du 2ème bataillon est engagée à Pontorson, à Antrain contre les unités blindées allemandes.
Lancés à toutes vitesse les blindés allemands tombent sur arrière-gardes, écrasant le 1er bataillon à Combourg.
A 12 H 30 les soldats polonais rassemblés derrière la cahédrale de dol reçoivent l'ordre de dispersion.
Le mardi 18 juin, en fin de journée, une "celtaquatre" noire, à immariculation civile française, traverse Dol et s'arrête chez le carrossier, rue des Ponts. Son occupant en uniforme allemand y trace sur le capot e sur le toit deux grandes croix gammée à la peinture blanche.
Le mercredi 19 juin, après une nuit calme, deux motocyclistes arrivent à la mairie vers 11 heures. Après avoir donné au maire les premiers ordres, les deux motocyclistes repartent. L'entretien n'a duré que quelques minutes.
A 15 heures survient une auto blindée puis plus rien !
Le 20 juin, c'est toujours l'attente accablante. Pas de journaux, pas de nouvelles !
Le 21 juin, dés 9 heures, camions après camions, de longs convois de roupes motorisées de la 77ème division allemande traversent la ville.
Place Toullier, des gendarmes allemands casqués, en longs manteaux gris, font la circulation.
Le samedi 22, pas de marché.
Le dimanche 23, amenés par car, 70 officiers français sot logés à Saint-Magloire et l'officier allemand qui les convoie s'adresse à eux : " Vous êtes officiers français et gardés sur parole. Dans quelques jours, nous viendrons vous chercher et s'il manque un seul d'entre vous, j'en ferai fusiller dix ".
Jusqu'à la fin du mois Dol s'installe dans l'occupation qui durera quatre ans.
Logico- Membre décédé
- Nombre de messages : 32
Date d'inscription : 03/03/2009
Re: Les troupes polonaises
Bonjour !
Un petit lien concernant nos amis Polonais en 1940...
http://premieredivision.chez-alice.fr/EXTRAI~1.html
Voir entre-autres l'extrait n°4 " la campagne de France " se rapportant au secteur de Dol...
Lo
Un petit lien concernant nos amis Polonais en 1940...
http://premieredivision.chez-alice.fr/EXTRAI~1.html
Voir entre-autres l'extrait n°4 " la campagne de France " se rapportant au secteur de Dol...
Lo
jeremiah29- Nombre de messages : 1952
Age : 56
Localisation : Nord-Finistère
Emploi/loisirs : nombreux
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: Les troupes polonaises
Merci Jeremiah. Je viens de passer tes extraits sur mon disque dur et vais les copier pour les lire. Cela va intéresser également mon épouse dont la maman était polonaise. Et, à 84 ans il faut ménager ses yeux.
Amitiés
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Amitiés
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Logico- Membre décédé
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Date d'inscription : 03/03/2009
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