BREST 14.04.41
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BREST 14.04.41
Bonjour,
les 14 et 15 avril 1941, la RAF a mené un raid aérien sur la rade de Brest faisant plusieurs dizaines de morts. Apparemment, l'objectif initial aurait été la neutralisation des cuirassés allemands Scharnhorst, Gneisenau et Prinz Eugen.
Quelqu'un s'est-il déjà intéressé à cet épisode tragique de la vie bretonne ? Quelles étaient les forces en présence, anglaises et allemandes, y a t-il eu des morts civils, l'objectif a t'il été atteint ? la défense anti-aérienne a t'elle été efficace ?
Un grand merci à quiconque pourra me fournir des renseignements supplémentaires.
Pitt
les 14 et 15 avril 1941, la RAF a mené un raid aérien sur la rade de Brest faisant plusieurs dizaines de morts. Apparemment, l'objectif initial aurait été la neutralisation des cuirassés allemands Scharnhorst, Gneisenau et Prinz Eugen.
Quelqu'un s'est-il déjà intéressé à cet épisode tragique de la vie bretonne ? Quelles étaient les forces en présence, anglaises et allemandes, y a t-il eu des morts civils, l'objectif a t'il été atteint ? la défense anti-aérienne a t'elle été efficace ?
Un grand merci à quiconque pourra me fournir des renseignements supplémentaires.
Pitt
Invité- Invité
Re: BREST 14.04.41
Je vais regarder dans un livre que j'ai et je te redis demain.
Panzerfaust- Admin
- Nombre de messages : 1292
Age : 37
Localisation : EPINIAC (35)
Date d'inscription : 24/04/2008
BREST 14.04.41
bonjour,
Le raid anglais s'est déroulé dans la nuit du 14 au 15 en 3 vagues à 23h30, 2h du matin et 4h45. C'est le troisième raid qui fut le plus meurtrier, 87 morts dans l'hospice civil.
Je n'ai pas trace d'avion anglais abattu malgré la Flak. La chasse n'est pas intervenue, car il n'y avait pas de chasseurs de nuit à Brest
références : le Finistère dans la guerre tome 1, page 150 et 151.
Alain
Le raid anglais s'est déroulé dans la nuit du 14 au 15 en 3 vagues à 23h30, 2h du matin et 4h45. C'est le troisième raid qui fut le plus meurtrier, 87 morts dans l'hospice civil.
Je n'ai pas trace d'avion anglais abattu malgré la Flak. La chasse n'est pas intervenue, car il n'y avait pas de chasseurs de nuit à Brest
références : le Finistère dans la guerre tome 1, page 150 et 151.
Alain
alain- Nombre de messages : 184
Date d'inscription : 23/09/2008
Re: BREST 14.04.41
Bonjour Pitt
Pour compléter le post d’Alain
(Source : La Bretagne dans la bataille de l’atlantique- Roger Huguen)
L'un des raids les plus meurtriers de toute la guerre eut lieu dans la nuit du 14 au 15 avril 1941. En ce lundi de Pâques, on dénombra une centaine de morts et autant de blessés. Cinq bombes atteignirent l'hospice civil, rue Traverse. Des décombres des bâtiments de médecine générale et des spécialités on devait retirer 47 morts et 18 blessés graves. L'édifice construit en 1622 était devenu inutilisable.
(Source : Le finistère dans la guerre –l’occupation- Georges-Michel Thomas et Alain Le Grand)
le 14, c'est au tour de l'hôpital civil d'être détruit. On compte 84 morts .
La « Dépêche de Brest » du 16 avril évoque ainsi ce tragique bombardement : « La nuit était noire, la ville enveloppée de brouillard quand la D.C.A. entra en action à 23 h 30. Les vrombissements des appareils qui se succédaient se faisaient entendre pendant les rares accalmies des tirs de canons et de mitrailleuses.
« Vers 2 h du matin, les avions s'éloignèrent et les sirènes mugirent pour annoncer la fin de l'alerte.
« L'accalmie fut de courte durée : une deuxième vague d'appareils, un quart d'heure après, faisait son apparition. Les tirs reprenaient de plus belle, ponctués par le sifflement des bombes et leurs formidables explosions.
« Mais, une fois encore, les sirènes annoncèrent vers 4 h que le danger était passé. Il n'en était rien : après une pause de 20 minutes à peine, les pièces entraient encore en action. Leur tir fut moins nourri que pendant les deux alertes précédentes.
« Ce fut par cette troisième vague d'appareils que les plus considérables dégâts, causant la mort d'un nombre important de victimes, furent commis.
« Des bombes de fort calibre, chargées d'explosif, dont la violence de destruction dépasse tout ce que nous avions vu jusqu'ici, mettaient à mal tout un quartier de la ville.
... « II était exactement 4 h 45 quand tout un chapelet de bombes fut lâché sur les bâtiments du vieil hôpital dont les salles abritaient 113 hommes, 79 femmes, 24 enfants en traitement et 5 femmes ayant récemment accouché. A ces malades ou blessés, il fallait ajouter 37 vieillards, 25 enfants de l'assistance publique et une cinquantaine de personnes : religieuses, infirmiers, infirmières, sages-femmes, gardes, etc., logés dans les divers bâtiments depuis la destruction, lors d'un autre bombardement, de la maternité. »
(Source : Le finistère dans la guerre –l’occupation- Georges-Michel Thomas et Alain Le Grand)
2 autres livres à consulter :
Le blocus du Scharnhorst et du Gneisnau -1967- Amiral Philippon alias Hilarion
Raids aériens sur la Bretagne Tome 1- Roland BOHN
Pour compléter le post d’Alain
(Source : La Bretagne dans la bataille de l’atlantique- Roger Huguen)
L'un des raids les plus meurtriers de toute la guerre eut lieu dans la nuit du 14 au 15 avril 1941. En ce lundi de Pâques, on dénombra une centaine de morts et autant de blessés. Cinq bombes atteignirent l'hospice civil, rue Traverse. Des décombres des bâtiments de médecine générale et des spécialités on devait retirer 47 morts et 18 blessés graves. L'édifice construit en 1622 était devenu inutilisable.
(Source : Le finistère dans la guerre –l’occupation- Georges-Michel Thomas et Alain Le Grand)
le 14, c'est au tour de l'hôpital civil d'être détruit. On compte 84 morts .
La « Dépêche de Brest » du 16 avril évoque ainsi ce tragique bombardement : « La nuit était noire, la ville enveloppée de brouillard quand la D.C.A. entra en action à 23 h 30. Les vrombissements des appareils qui se succédaient se faisaient entendre pendant les rares accalmies des tirs de canons et de mitrailleuses.
« Vers 2 h du matin, les avions s'éloignèrent et les sirènes mugirent pour annoncer la fin de l'alerte.
« L'accalmie fut de courte durée : une deuxième vague d'appareils, un quart d'heure après, faisait son apparition. Les tirs reprenaient de plus belle, ponctués par le sifflement des bombes et leurs formidables explosions.
« Mais, une fois encore, les sirènes annoncèrent vers 4 h que le danger était passé. Il n'en était rien : après une pause de 20 minutes à peine, les pièces entraient encore en action. Leur tir fut moins nourri que pendant les deux alertes précédentes.
« Ce fut par cette troisième vague d'appareils que les plus considérables dégâts, causant la mort d'un nombre important de victimes, furent commis.
« Des bombes de fort calibre, chargées d'explosif, dont la violence de destruction dépasse tout ce que nous avions vu jusqu'ici, mettaient à mal tout un quartier de la ville.
... « II était exactement 4 h 45 quand tout un chapelet de bombes fut lâché sur les bâtiments du vieil hôpital dont les salles abritaient 113 hommes, 79 femmes, 24 enfants en traitement et 5 femmes ayant récemment accouché. A ces malades ou blessés, il fallait ajouter 37 vieillards, 25 enfants de l'assistance publique et une cinquantaine de personnes : religieuses, infirmiers, infirmières, sages-femmes, gardes, etc., logés dans les divers bâtiments depuis la destruction, lors d'un autre bombardement, de la maternité. »
(Source : Le finistère dans la guerre –l’occupation- Georges-Michel Thomas et Alain Le Grand)
2 autres livres à consulter :
Le blocus du Scharnhorst et du Gneisnau -1967- Amiral Philippon alias Hilarion
Raids aériens sur la Bretagne Tome 1- Roland BOHN
iwann- Nombre de messages : 451
Localisation : 56
Date d'inscription : 12/06/2008
Re: BREST 14.04.41
(Source : Raids aériens sur la Bretagne – Roland BOHN)
Bombardement effectué par la R.A.F./B.C. sur Brest de 21h le 14/4/41 à 4h45 le 15/4/41
Objectifs : Les installations portuaires et les croiseurs ennemis
93 bombardiers participent à la mission
Groupe I
300ème : 6 Wellington
301ème : 4 Wellington
Ces appareils larguent 4 bombes de 1000lb T.D., 23 de 500lb S.A.P. et 26 de 500lb S.A.P. sur les installations portuaires
6 équipages ne repèrent pas leurs impacts. Les autres distinguent les explosions de 5 bombes dans la cible. Un des appareils largue une bombe de 500lb sur les positions de la Flak près de St Pol de Léon.
Groupe III
7ème : 3 Wellington
75ème : 10 Wellington
99ème : 12 Wellington
115ème : 10 Wellington
218ème : 8 Stirling
Des explosions sont aperçues près du dock N°1 et le long des quais
Les 33 Wellington du Groupe III larguent 9 bombes de 1000lb, 2 de 4000lb G.P., 157 de 500lb S.A.P., 5 de 250lb S.A.P.et 13 de 250lb G.P.
Les équipages repèrent des explosions dans les docks et dans la zone des casernes à l’est de la Penfeld. Un équipage rend compte d’un coup au but sur le croiseur en cale sèche. Les Stirling larguent 14 bombes de 1000lb et 25 de 1000lb S.A.P.
Groupe IV
10ème : 5 Whitley
51ème : 7 Whitley
78ème : 8 Whitley
Les 18 Whitley réalisent la mission. Ils larguent 25 tonnes de bombes sur les docks.
Les équipages repèrent des explosions à l’entrée du port, mais non les croiseurs.
Un des appareils se débarrasse de ses bombes en mer, un autre revient avec.
Groupe V
49ème : 8 Hampden
83ème : 6 Hampden
144ème : 9 Hampden
Les Hampden dont 23 parviennent sur zone larguent 19 tonnes de bombes entre 22h32 et 23h33
Résultats globalement décevants en raison de la couverture nuageuse de cette nuit là
Aucune perte Britannique signalée
L’agglomération Brestoise comptera 72 tués (dont 5 St Pierre) et 44 blessés (dont 2 à St Pierre) alors que 23 immeubles sont détruits et 360 endommagés.
Les rues atteintes cette nuit là sont :
la rue de Siam face à la Préfecture Maritime
l’angle des rues Fontaine et de la Tour
les rues Fréminville, Amiral Linnois, Levot
le quadrilatère des rues de Siam, de la Mairie, du Square la Tout d’Auvergne et la rue Jean Macé.
l’Hospice civil qui est quasiment détruit (30 morts)
une bombe tombe tombe sur la Place du Château
Au 1er bassin du Port de Commerce, le vapeur de Plougastel et la péniche l’Espérance sont endommagés
L’usine à Gaz est à nouveau incendiée, une voie ferrée de desserte du port est coupée
Le Relecq-Kerhuon compte 2 morts
A St Pierre Quilbignon, 11 immeubles sont totalement détruits et 21 endommagés
A Kerlouan, une bombe tombe à Pellan. Le Folgoët n’est pas plus épargné : une douzaine de bombes tombent à Pen ar Pont.
Sigles relatif aux bombes employées par la R.A.F. :
G.P. : Général Purpose : Usage général
S.A.P. : Semi Armoured Piercing : Bombe aérienne perforante pour attaque de navire
Bombardement effectué par la R.A.F./B.C. sur Brest de 21h le 14/4/41 à 4h45 le 15/4/41
Objectifs : Les installations portuaires et les croiseurs ennemis
93 bombardiers participent à la mission
Groupe I
300ème : 6 Wellington
301ème : 4 Wellington
Ces appareils larguent 4 bombes de 1000lb T.D., 23 de 500lb S.A.P. et 26 de 500lb S.A.P. sur les installations portuaires
6 équipages ne repèrent pas leurs impacts. Les autres distinguent les explosions de 5 bombes dans la cible. Un des appareils largue une bombe de 500lb sur les positions de la Flak près de St Pol de Léon.
Groupe III
7ème : 3 Wellington
75ème : 10 Wellington
99ème : 12 Wellington
115ème : 10 Wellington
218ème : 8 Stirling
Des explosions sont aperçues près du dock N°1 et le long des quais
Les 33 Wellington du Groupe III larguent 9 bombes de 1000lb, 2 de 4000lb G.P., 157 de 500lb S.A.P., 5 de 250lb S.A.P.et 13 de 250lb G.P.
Les équipages repèrent des explosions dans les docks et dans la zone des casernes à l’est de la Penfeld. Un équipage rend compte d’un coup au but sur le croiseur en cale sèche. Les Stirling larguent 14 bombes de 1000lb et 25 de 1000lb S.A.P.
Groupe IV
10ème : 5 Whitley
51ème : 7 Whitley
78ème : 8 Whitley
Les 18 Whitley réalisent la mission. Ils larguent 25 tonnes de bombes sur les docks.
Les équipages repèrent des explosions à l’entrée du port, mais non les croiseurs.
Un des appareils se débarrasse de ses bombes en mer, un autre revient avec.
Groupe V
49ème : 8 Hampden
83ème : 6 Hampden
144ème : 9 Hampden
Les Hampden dont 23 parviennent sur zone larguent 19 tonnes de bombes entre 22h32 et 23h33
Résultats globalement décevants en raison de la couverture nuageuse de cette nuit là
Aucune perte Britannique signalée
L’agglomération Brestoise comptera 72 tués (dont 5 St Pierre) et 44 blessés (dont 2 à St Pierre) alors que 23 immeubles sont détruits et 360 endommagés.
Les rues atteintes cette nuit là sont :
la rue de Siam face à la Préfecture Maritime
l’angle des rues Fontaine et de la Tour
les rues Fréminville, Amiral Linnois, Levot
le quadrilatère des rues de Siam, de la Mairie, du Square la Tout d’Auvergne et la rue Jean Macé.
l’Hospice civil qui est quasiment détruit (30 morts)
une bombe tombe tombe sur la Place du Château
Au 1er bassin du Port de Commerce, le vapeur de Plougastel et la péniche l’Espérance sont endommagés
L’usine à Gaz est à nouveau incendiée, une voie ferrée de desserte du port est coupée
Le Relecq-Kerhuon compte 2 morts
A St Pierre Quilbignon, 11 immeubles sont totalement détruits et 21 endommagés
A Kerlouan, une bombe tombe à Pellan. Le Folgoët n’est pas plus épargné : une douzaine de bombes tombent à Pen ar Pont.
Sigles relatif aux bombes employées par la R.A.F. :
G.P. : Général Purpose : Usage général
S.A.P. : Semi Armoured Piercing : Bombe aérienne perforante pour attaque de navire
iwann- Nombre de messages : 451
Localisation : 56
Date d'inscription : 12/06/2008
BREST 14.04.41
Mes remerciements les plus juteux à Alain et iwann pour cette foule de renseignements finement ciselés.
Mention spéciale à iwann pour le travail d'orfèvre. Chapeau
P.S. S'il était possible d'obtenir quelques renseignements sur les unités allemandes sur le pont ce jour funeste, et notamment le Flak regiment 100, je serais preneur ( mais n'aurais rien d'autre à offrir en échange qu'un bouquet de remerciements variés ).
Pitt ( qui ne savait pas le Breton aussi méticuleux )
Mention spéciale à iwann pour le travail d'orfèvre. Chapeau
P.S. S'il était possible d'obtenir quelques renseignements sur les unités allemandes sur le pont ce jour funeste, et notamment le Flak regiment 100, je serais preneur ( mais n'aurais rien d'autre à offrir en échange qu'un bouquet de remerciements variés ).
Pitt ( qui ne savait pas le Breton aussi méticuleux )
Invité- Invité
BREST 14.04.41
bonsoir à tous
je réponds à la question de Pitt.
Le régiment de Flak 100 est un état-major sans batteries qui coordonne les sections de Flak présentes à brest et autour de brest.
Le 14 avril 1941 se trouvaient à Brest les unités suivantes :
la section de Flak de réserve 391 (5 batteries) basée au Relecq-Kerhuon, à l'Est de Brest
Le I° régiment motorisé de Flak 49 (6 batteries) qui défendait le port de Brest
La section de Flak 803 (8 batteries) à l'Ouest de Brest, vers St Pierre-Quilbignon, défendait entre autre la base sous-marine
La section de Flak 804 (7 batteries) qui défendait la Presqu'île de Crozon et Plougastel-Daoulas
La section de Flak 805 (7 batteries) qui défendait les abords du terrain d'aviation Brest-Nord (Guipavs)
De plus il y avait à Guipavas, la section mixte de Flak 497 qui défendait le terrrain lui-même
Et aussi des sections de projecteurs de Flak
Et bien sûr tous les canons de Flak à bord des navires en rade.
Cela faisait pas mal de puissance de feu.
Voilà pour ta question
amicalement
Alain
je réponds à la question de Pitt.
Le régiment de Flak 100 est un état-major sans batteries qui coordonne les sections de Flak présentes à brest et autour de brest.
Le 14 avril 1941 se trouvaient à Brest les unités suivantes :
la section de Flak de réserve 391 (5 batteries) basée au Relecq-Kerhuon, à l'Est de Brest
Le I° régiment motorisé de Flak 49 (6 batteries) qui défendait le port de Brest
La section de Flak 803 (8 batteries) à l'Ouest de Brest, vers St Pierre-Quilbignon, défendait entre autre la base sous-marine
La section de Flak 804 (7 batteries) qui défendait la Presqu'île de Crozon et Plougastel-Daoulas
La section de Flak 805 (7 batteries) qui défendait les abords du terrain d'aviation Brest-Nord (Guipavs)
De plus il y avait à Guipavas, la section mixte de Flak 497 qui défendait le terrrain lui-même
Et aussi des sections de projecteurs de Flak
Et bien sûr tous les canons de Flak à bord des navires en rade.
Cela faisait pas mal de puissance de feu.
Voilà pour ta question
amicalement
Alain
alain- Nombre de messages : 184
Date d'inscription : 23/09/2008
Re: BREST 14.04.41
Merci Alain pour tes précieux renseignements.
@ " Cela faisait pas mal de puissance de feu "
et témoigne de l'intérêt stratégique de Brest à cette période.
Je constate que ce qu'on appelle les lois de la guerre, des choses comme la distinction des civils et des militaires, ont déjà été allègrement transgressées. Brouillard, couverture nuageuse, Flak omniprésente, larguage des bombes à très haute altitude, pas de pertes en avions signalées = résultats globalement décevants : les installations militaires et les croiseurs sont pratiquement indemnes.
Reste les "dommages collatéraux" : une centaine de victimes civiles, des hôpitaux détruits, des quartiers dévastés...
Il y a bien une expression idiote qui dit : "qu'on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs".
Mais enfin, tout cela est-il légitime ?
Salutations amicales
Pitt
@ " Cela faisait pas mal de puissance de feu "
et témoigne de l'intérêt stratégique de Brest à cette période.
Je constate que ce qu'on appelle les lois de la guerre, des choses comme la distinction des civils et des militaires, ont déjà été allègrement transgressées. Brouillard, couverture nuageuse, Flak omniprésente, larguage des bombes à très haute altitude, pas de pertes en avions signalées = résultats globalement décevants : les installations militaires et les croiseurs sont pratiquement indemnes.
Reste les "dommages collatéraux" : une centaine de victimes civiles, des hôpitaux détruits, des quartiers dévastés...
Il y a bien une expression idiote qui dit : "qu'on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs".
Mais enfin, tout cela est-il légitime ?
Salutations amicales
Pitt
Invité- Invité
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