Libération de Kerfeunteun et Quimper ?
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Libération de Kerfeunteun et Quimper ?
Hello à tous !
Qui serait en mesure de me donner la division qui a libéré Kerfeuteun et Quimper ?
A moins que celles ci n'aient été abandonnées par les allemands...
A vous lire.
Merci d'avance
Micka
Qui serait en mesure de me donner la division qui a libéré Kerfeuteun et Quimper ?
A moins que celles ci n'aient été abandonnées par les allemands...
A vous lire.
Merci d'avance
Micka
Huche29- Nombre de messages : 43
Age : 46
Localisation : Quimper
Emploi/loisirs : Commercial
Date d'inscription : 11/09/2012
Re: Libération de Kerfeunteun et Quimper ?
Salut, cherche bien,je crois qu'il y a déjà les réponses de tes questions dans le forum!
Sinon, il me semble que QUIMPER a été évacué par les allemands pour se regrouper ailleurs, combats intenses à la sortie avec les résistants locaux!!
Sinon, il me semble que QUIMPER a été évacué par les allemands pour se regrouper ailleurs, combats intenses à la sortie avec les résistants locaux!!
Eric29- Nombre de messages : 672
Age : 61
Date d'inscription : 31/03/2010
Re: Libération de Kerfeunteun et Quimper ?
Merci Eric !
Je vais chercher sur le forum et sur le net !
Je vais chercher sur le forum et sur le net !
Huche29- Nombre de messages : 43
Age : 46
Localisation : Quimper
Emploi/loisirs : Commercial
Date d'inscription : 11/09/2012
Re: Libération de Kerfeunteun et Quimper ?
Effectivemment j'ai trouvé quelques infos sur le net :
(si vous avez des infos supplémentaires, notamment sur les réseaux et personnes, je suis preneur ! )
A Quimper, la résistance est centrée sur le lycée "La Tour d'Auvergne" pourtant occupé en partie par l'Armée allemande. C'est dans une salle de science, et dans l'appartement privé du censeur Bellan que se tiennent les réunions bi ou tri hebdomadaires des chefs de secteur provoquées par le Colonel Berthaud, commandant départemental des F.F.I.. C'est dans la salle de physique que se rencontrent les chefs de secteur de l'arrondissement. Le laboratoire sert également de support à la fabrication d'explosifs et de cours de sabotage sous la direction d'une jeune officier expédiée par parachute depuis Londres, la sous-lieutenante Micheline. Plusieurs élèves seront arrêtés par la Gestapo et déportés en Allemagne dont ils ne reviendront pas.
La première ville libérée par un maquis -le maquis Vengeance- sans l'aide des alliés est celle de Quimper. Et pourtant, le maquis Vengeance avait été décapité le 20 janvier 1944 simultanément à Rennes et à Quimper et sa direction, en l'occurrence Luc Robet et Louis Faucheux avaient été arrêtés et déportés à la suite d'opérations de la police allemande menées simultanément à Rennes et à Quimper où trois aviateurs avaient été également capturés.
A partir du 6 juin 1944, deux réseaux se coordonnent sur Quimper:
D'une part, le réseau F.F.I. lié à Libération Nord qui se charge de 4 secteurs de sabotage confiés respectivement à des maquis au Nord de Quimper dans lesquels de nombreux élèves de terminal du lycée se sont incorporés et qui sont commandés par des cadres du lycée La Tour d'Auvergne, à savoir le censeur Bellan, les professeurs André Monteil, dit Beaucaire, et Broustail, dit Fer, et les maîtres d'études Gerbes, Corlobe et Portenguen.
Et d'autres part, de trois autres secteurs au sud de cette ville confié au réseau Vengeance, qui ne dispose que d'un pistolet de calibre 6,35 pour tout armement! ... Le 10 juin, le secteur Sud est gratifié de deux autres révolvers à barillet, d'un fusil de chasse et d'une mitraillette Sten.
Cependant les secteurs de sabotage 3, 5 et 7 au Nord de Quimper sont sérieusement malmenés par une équipe d'extermination d'environ 80 allemands dirigée la Gestapo. Le 27 juin 1944 à la suite d'une dénonciation, le groupe Fer est massacré dans son cantonnement de Guelen sauf deux élèves blessés et laissés pour morts, tandis que son commandant parvient à s'échapper par la cheminée. Quant au censeur Bellan, il est arrêté au Lycée le 29 juin et torturé, puis condamné à mort par la Gestapo. Il sera sauvé du poteau d'exécution grâce à la Libération de Quimper.
Pourtant, les secteurs du Sud parviennent, non sans casse, à poursuivre le sabotage des voies ferrées et des câbles téléphoniques jusqu'au 3 août, date à partir de laquelle 130 hommes des 5èmes, 6ème et 7ème compagnies sont équipées à Langolen et Stang Vras d'armes parachutées par les alliés, soit 13 fusils-mitrailleurs, 17 fusils et 8 lance-roquettes!...
Dès le 4 août 1944, le Colonel Berthaud, chef départemental des F.F.I., décidait, en accord avec ses adjoints, de mener une action sur Quimper afin de libérer la ville. Les volontaires de la 5ème compagnie ainsi qu'un détachement des F.T.P.F. firent leur entrée dans Quimper sous les acclamations de la population. Les hommes ainsi équipés pour la moitié font reculer un blindé allemand léger. Mais ils sont contraints de reprendre l'encerclement de la ville alors que les sixième et septième compagnies, maintenant armées, viennent compléter le dispositif d'encerclement de la ville. Finalement, la 5ème compagnie réussit à faire main basse sur 150 fusils Mauser et leurs munitions entreposés au siège de la Kommandantur locale apparemment désertée.
Il est clair que les Allemands cherchent à évacuer la ville ce qu'ils tentent, le 8 août 1944, en une colonne de camions prenant la direction de Brest (au même moment la DP libérait une centaine de prisonniers à la prison Saint-Charles. Parmi ceux-ci: Hervé Marchand, futur maire de la libération…) Cette colonne est engagée par la compagnie FFI de Briec, qui compte 260 hommes, bientôt renforcées des deux autres compagnies. Finalement, les Allemands qui le peuvent rompent le combat pour prendre, à pied la route de Brest, en abandonnant aux mains des maquisards leurs camions chargés d'armes, de munitions, et de vivres et conserves et de bottes en cuir...
Dans la soirée, les Quimpérois pouvaient lire sur les affiches placardées que leur ville était libérée. La capitale de la Cornouaille n'avait dû sa liberté qu'au
courage de la seule Résistance Bretonne..
Le 9 août 1944, quelque 860 hommes armés, plus ceux qui les ont ralliés, à savoir :
450 hommes du mouvement Vengeance;
250 hommes de Libération-Nord;
150 FTPF,
entrent et défilent dans Quimper qu'ils ont libérée.
Dès le lendemain, des sections sont détachées vers Concarneau, Fouesnant et Bénodet, pour assister d'autres maquis dans la libération de ces villes.
source : ww2-derniersecret
(si vous avez des infos supplémentaires, notamment sur les réseaux et personnes, je suis preneur ! )
A Quimper, la résistance est centrée sur le lycée "La Tour d'Auvergne" pourtant occupé en partie par l'Armée allemande. C'est dans une salle de science, et dans l'appartement privé du censeur Bellan que se tiennent les réunions bi ou tri hebdomadaires des chefs de secteur provoquées par le Colonel Berthaud, commandant départemental des F.F.I.. C'est dans la salle de physique que se rencontrent les chefs de secteur de l'arrondissement. Le laboratoire sert également de support à la fabrication d'explosifs et de cours de sabotage sous la direction d'une jeune officier expédiée par parachute depuis Londres, la sous-lieutenante Micheline. Plusieurs élèves seront arrêtés par la Gestapo et déportés en Allemagne dont ils ne reviendront pas.
La première ville libérée par un maquis -le maquis Vengeance- sans l'aide des alliés est celle de Quimper. Et pourtant, le maquis Vengeance avait été décapité le 20 janvier 1944 simultanément à Rennes et à Quimper et sa direction, en l'occurrence Luc Robet et Louis Faucheux avaient été arrêtés et déportés à la suite d'opérations de la police allemande menées simultanément à Rennes et à Quimper où trois aviateurs avaient été également capturés.
A partir du 6 juin 1944, deux réseaux se coordonnent sur Quimper:
D'une part, le réseau F.F.I. lié à Libération Nord qui se charge de 4 secteurs de sabotage confiés respectivement à des maquis au Nord de Quimper dans lesquels de nombreux élèves de terminal du lycée se sont incorporés et qui sont commandés par des cadres du lycée La Tour d'Auvergne, à savoir le censeur Bellan, les professeurs André Monteil, dit Beaucaire, et Broustail, dit Fer, et les maîtres d'études Gerbes, Corlobe et Portenguen.
Et d'autres part, de trois autres secteurs au sud de cette ville confié au réseau Vengeance, qui ne dispose que d'un pistolet de calibre 6,35 pour tout armement! ... Le 10 juin, le secteur Sud est gratifié de deux autres révolvers à barillet, d'un fusil de chasse et d'une mitraillette Sten.
Cependant les secteurs de sabotage 3, 5 et 7 au Nord de Quimper sont sérieusement malmenés par une équipe d'extermination d'environ 80 allemands dirigée la Gestapo. Le 27 juin 1944 à la suite d'une dénonciation, le groupe Fer est massacré dans son cantonnement de Guelen sauf deux élèves blessés et laissés pour morts, tandis que son commandant parvient à s'échapper par la cheminée. Quant au censeur Bellan, il est arrêté au Lycée le 29 juin et torturé, puis condamné à mort par la Gestapo. Il sera sauvé du poteau d'exécution grâce à la Libération de Quimper.
Pourtant, les secteurs du Sud parviennent, non sans casse, à poursuivre le sabotage des voies ferrées et des câbles téléphoniques jusqu'au 3 août, date à partir de laquelle 130 hommes des 5èmes, 6ème et 7ème compagnies sont équipées à Langolen et Stang Vras d'armes parachutées par les alliés, soit 13 fusils-mitrailleurs, 17 fusils et 8 lance-roquettes!...
Dès le 4 août 1944, le Colonel Berthaud, chef départemental des F.F.I., décidait, en accord avec ses adjoints, de mener une action sur Quimper afin de libérer la ville. Les volontaires de la 5ème compagnie ainsi qu'un détachement des F.T.P.F. firent leur entrée dans Quimper sous les acclamations de la population. Les hommes ainsi équipés pour la moitié font reculer un blindé allemand léger. Mais ils sont contraints de reprendre l'encerclement de la ville alors que les sixième et septième compagnies, maintenant armées, viennent compléter le dispositif d'encerclement de la ville. Finalement, la 5ème compagnie réussit à faire main basse sur 150 fusils Mauser et leurs munitions entreposés au siège de la Kommandantur locale apparemment désertée.
Il est clair que les Allemands cherchent à évacuer la ville ce qu'ils tentent, le 8 août 1944, en une colonne de camions prenant la direction de Brest (au même moment la DP libérait une centaine de prisonniers à la prison Saint-Charles. Parmi ceux-ci: Hervé Marchand, futur maire de la libération…) Cette colonne est engagée par la compagnie FFI de Briec, qui compte 260 hommes, bientôt renforcées des deux autres compagnies. Finalement, les Allemands qui le peuvent rompent le combat pour prendre, à pied la route de Brest, en abandonnant aux mains des maquisards leurs camions chargés d'armes, de munitions, et de vivres et conserves et de bottes en cuir...
Dans la soirée, les Quimpérois pouvaient lire sur les affiches placardées que leur ville était libérée. La capitale de la Cornouaille n'avait dû sa liberté qu'au
courage de la seule Résistance Bretonne..
Le 9 août 1944, quelque 860 hommes armés, plus ceux qui les ont ralliés, à savoir :
450 hommes du mouvement Vengeance;
250 hommes de Libération-Nord;
150 FTPF,
entrent et défilent dans Quimper qu'ils ont libérée.
Dès le lendemain, des sections sont détachées vers Concarneau, Fouesnant et Bénodet, pour assister d'autres maquis dans la libération de ces villes.
source : ww2-derniersecret
Huche29- Nombre de messages : 43
Age : 46
Localisation : Quimper
Emploi/loisirs : Commercial
Date d'inscription : 11/09/2012
Re: Libération de Kerfeunteun et Quimper ?
bonjour
trouvé sur le net le récit de Gabriel Nicolas, chef de secteur du mouvement Vengeance
Bonne journée
JMD
trouvé sur le net le récit de Gabriel Nicolas, chef de secteur du mouvement Vengeance
Bonne journée
JMD
- Fichiers joints
Huche29- Nombre de messages : 43
Age : 46
Localisation : Quimper
Emploi/loisirs : Commercial
Date d'inscription : 11/09/2012
Re: Libération de Kerfeunteun et Quimper ?
De mémoire, il possible que l'auteur du post sur la libération de Quimper ait fait une politique de la terre brûlée quand il est parti du forum.
Panzerfaust- Admin
- Nombre de messages : 1292
Age : 37
Localisation : EPINIAC (35)
Date d'inscription : 24/04/2008
Photos départ des Allemands à Quimper
Archives départementales
(Il est possible que ces photos soient déjà sur le forum dans un autre post!)
(Il est possible que ces photos soient déjà sur le forum dans un autre post!)
Escampobar- Nombre de messages : 124
Date d'inscription : 30/03/2010
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