Bretagne : Occupation - Libération
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77.ID - Gen.Lt. Stegmann

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Message  Yannig du 22 Jeu 03 Déc 2009, 18:55

Salut à tous,

je recherche une belle photographie du Generalleutnant STEGMANN commandant la 77 ID en mai/juin 44.

merci
Yannig du 22
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Message  MLQ Ven 04 Déc 2009, 16:27

Bonjour
C'est tout ce que je peux vous offrir
77.ID - Gen.Lt. Stegmann Screenshot009.th
en fait je ne me rappelle plus où j'ai trouvé cette photo

MLQ

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http://sgmcaen.free.fr/

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Message  jeremiah29 Sam 05 Déc 2009, 10:09

Salut Yannig !
Il me semble avoir vu une photo de Stegmann (avec casquette) dans l'un de mes bouquins ou magazines, mais j'arrive pas à mettre la main dessus... study scratch
Dès que je retrouve l'image (si je parviens à la trouver...), je l'affiche !.. Wink

Lo
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Message  Yannig du 22 Sam 05 Déc 2009, 12:25

je te fais confiance Lô!

merci de vos coups de mains.
amicalement
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Message  jeremiah29 Sam 05 Déc 2009, 14:17

Voilà, j'ai remis la main dessus : c'est pas top, mais j'ai pas mieux !.. Wink
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Message  Panzerfaust Lun 14 Déc 2009, 17:39

77.ID - Gen.Lt. Stegmann Gen_lt10

retravaillée légèrement.
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Message  jeremiah29 Dim 24 Avr 2016, 21:54

77.ID - Gen.Lt. Stegmann Rommel10

source :
http://forum.axishistory.com/viewtopic.php?f=5&t=147822&p=2010185&hilit=stegmann#p2010185
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Message  jeremiah29 Lun 25 Avr 2016, 20:11

salut !
Un petit historique concernant Stegmann :

Rudolf Stegmann, l'un des rares héros allemands de la débâcle de Cherbourg, est un bon exemple de commandant de division allemande - dur, débrouillard, courageux et novateur. (...)
Né à Nikolaiken, en Prusse orientale, le 6 août 1894, Stegmann entra dans l'Armée Impériale en tant que Fahnenjunker en 1912 (à 18 ans) et a été promu Leutnant dans le Infanterieregiment 141 en mai 1914. Cette unité est resté en Prusse orientale lorsque le Russes ont envahi cette province plus tard cette année-là, et elle a aidé à disperser les armées du Tsar à Gumbinnen et Tannenberg - une défaite dont la Russie impériale ne se remit jamais. Après avoir pris part à l'invasion de la Pologne et de la Russie, le régiment du jeune Stegmann a été transféré en France en septembre 1915, et a passé le reste de la guerre sur le front occidental. Quand la guerre a pris fin, l'Oberleutnant Stegmann a été sélectionné pour la Reichsheer et était Major quand Adolf Hitler est devenu dirigeant de l'Allemagne.
Apparemment, jamais membre de l'état-major général, Stegmann a été associé à l'infanterie et l'infanterie motorisée tout au long de l'époque nazie. Il a été promu Oberstleutnant le 1er janvier 1938, et a été nommé commandant du II./Schützen-Regiment 14, à Oppeln plus tard cette année. Après avoir combattu en Pologne, il a été promu au commandement de son régiment (partie de la 5.Panzer-Division), qu'il a dirigé durant la campagne à l'ouest de 1940, luttant lors de la percée des Ardennes et dans les combats autour de Cambrai, Lille, Rouen, et Brest. Promu au grade de Oberst à la fin 1940, Stegmann a dirigé le rééquipement de son régiment en Allemagne durant l'été 1940, servant en mission d'occupation et participant à des manoeuvres en Pologne durant l'hiver 1940-1941. Il a ensuite pris part à la conquête de la Yougoslavie et la Grèce, avant d'être envoyé sur le front russe à temps pour prendre part à la poussée finale sur Moscou et la retraite qui s'ensuivit, au cours de laquelle l'Armeegruppe Mitte a été presque détruit.

On ne sait pas à partir des rares rapports disponibles si Rudolf Stegmann s'est effondré d'épuisement ou suite à des blessures, mais il a été forcé d'abandonner le commandement du Schützen-Regiment 14, le 5 février 1942, et demeura sans affectation pendant plusieurs mois. Quand il retrouva la santé et revint sur le front en septembre 1942, c'était avec une promotion : il était maintenant commandant de la 2.Panzergrenadier-Brigade (partie de la 2.Division Panzer) dans le saillant de Rjev du secteur de Moscou. Pour Stegmann, ce commandement était destiné à être extrêmement bref, car il fut renvoyé en Allemagne fin 1942 pour assister à une formation de commandant de division. Il est retourné en Russie en avril 1943, où il assuma le commandement des restes de la 36.Panzergrenadierdivision, laquelle avait été malmenée dans les combats de Rjev de 1942-1943. Stegmann reçut la douteuse mission de réorganisation de la 36.Pz.Gr.Div. en tant que division d'infanterie non motorisée. Mission qu'il acheva avec succès en septembre, lorsque sa division prit part aux combats autour de Smolensk, lors de la retraite vers Mogilev, et dans les combats défensifs couronnés de succès autour de Bobruisk, au cours desquels il fut grièvement blessé. Renvoyé en Allemagne, Stegmann ne se remit pas pleinement avant le printemps. A ce moment, la perspective de l'invasion anglo-américaine pesait lourd dans l'esprit des généraux du Haut Commandement allemand, et l'OB West avait besoin de tous les commandants de division expérimentés qu'il pourrait obtenir; par conséquent, Stegmann fut dirigé vers la France, où il prit officiellement en charge le commandement de la 77.Infanterie-Division le 1er mai 1944.

Le nouveau commandement de Stegmann correspondait difficilement à la définition d'une unité d’élite. Elle avait été créé en janvier 1944, lorsque la 364.Infanterie-Division avait été combinée avec les restes de la 355.Infanterie-Division pour former la 77.ID. La 355.Infanterie-Division - une unité composée principalement de réservistes de Wuerttemberger - avait été détruite lors des combats de Kharkov et Krivoï Rog sur le front russe. La 364.Infanterie-Division avait été formé en Pologne fin 1943, mais n'avait jamais vu le combat. La nouvelle division était en sous-effectifs et possédait seulement deux régiments d'infanterie (Grenadier-Regiment 1049 et 1050), son régiment d'artillerie (Art.Rgt.177) était très faible, il n’y avait aucun bataillon du génie, peu de forces de reconnaissance, seulement deux compagnies antichars (au lieu du bataillon normal), et se trouvait à court d'officiers aguerris et d’équipement de toutes sortes. Le facteur humain n’était pas plus prometteur. Une forte proportion des hommes étaient des Volksdeutsche, Polonais, ou citoyens soviétiques, principalement des Tartares de la région de la Volga, dont la loyauté envers le Troisième Reich était au mieux discutable. En bref, le général Stegmann avait peu de chose pour travailler en mai 1944.
Un Rommel très insatisfait était arrivé à la même conclusion un peu plus tôt. En avril, il avait inspecté la 77.Infanterie-Division, laquelle était chargé de la défense de la région de Caen. Décidant que cette unité était trop pauvre pour défendre un secteur potentiellement important, il la remplaça par la 21.Panzer-Division, ce qui explique pourquoi la 77.ID n'a pas été impliqué dans les premiers débarquements du Jour-J. Il envoya la 77.ID vers le secteur moins menacé de Saint-Malo - Secteur Saint-Brieuc en Bretagne et envoya son commandant de division initial* trouver un emploi ailleurs. Voici comment Stegmann arriva pour commander la 77.ID en premier lieu.

Source : "Hitler’s Commanders: German Bravery in the Field, 1939–1945" James Lucas

* Generalleutnant Walter Poppe...
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Message  Panzerfaust Mar 14 Juin 2016, 19:13

Merci pour cette biographie, ça éclaire ma ptite lanterne sur l'histoire de la création de la 77.ID
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Message  MLQ Mer 15 Juin 2016, 11:15

Bonjour

La mort du général Stegmann
source: Heimdal.
A 6 heures du matin ce 17 juin, d'après des sources allemandes, sur la commune des Perques, au carrefour de la D-50 (route menant de Bricquebec à Portbail), croisant la D127 (menant plein sud à Saint-Sauveur-de-Pierrepont, franchissement du seuil du Cotentin) appelé « Carrefour de la Vente aux Saulniers », stationne une voiture d'état-major allemande, celle du général Rudolf Stegmann, accompagné de son chauffeur et de son ordonnance, à la cote 86. Au nord du carrefour se trouve une fontaine et un chemin partant vers le nord-ouest pour servir à l'exploitation de terres de la commune des Perques. Un gros hêtre, maintenant disparu, situé à l'angle sud-ouest de ce carrefour couvre ce secteur de ses épaisses frondaisons. C'est là, sous ces frondaisons que s'est arrêté le général, à l'abri des avions alliés rôdant dans le ciel. Au-dessus, la route étant encaissée d'environ deux mètres en dessous du réseau de haies bordant les clos, une petite maison se dresse au-dessus de la fontaine. Le général étale ses cartes sur le capot de la voiture dont la capote a été repliée. Il fait le point sur les routes de repli de sa 77.lnfanterie-Division dont le décrochage vers le sud a enfin été autorisé par Rommel ; elle ne doit pas être encerclée dans la poche en cours de formation dans la Presqu'île du Cotentin.
Soudain, une grenade vole et explose, tuant le général et son chauffeur, l'ordonnance est indemne. Ce dernier fera connaître le drame et ses circonstances en ajoutant: « Grand malheur pour l'Allemagne que la mort de ce bon chef! » Il précisera aussi que le général Stegmann avait été tué net par un tout petit éclat dans le cœur », Quelles ont été les circonstances de ce drame? Le Major R.G. Ruppenthal, dans Utah Beach ta Cherbourg, 1948, prétend que ce général aurait été tué ce 17 juin par un chasseur-bombardier américain à ce carrefour des Perques, une bombe ayant raté le carrefour qui aurait été ensuite mitraillé, les troupes américaines, auraient découvert le corps au matin du 19 juin lors de leur progression vers le nord.
Mais les témoignages locaux, qui peuvent être plus précis - souvent mais pas toujours -, nous donnent un autre éclairage. On pourra se reporter à la 9th Division US d'Utah Beach à Goury d'André Hamel (autoédition, Briquebec, 1994) et aux recherches de Jeannine Bavay et de La Voix du donjon (en particulier le n°41 de juin 2004). Cette dernière publication rappelle le témoignage de plusieurs « anciens" ayant vécu ces événements, Edmond Brémond et Auguste Rioult ainsi que Pierre Lhomme et le père de Louis Moulin; tous habitaient à proximité de ce carrefour. Voici le témoignage de ce dernier:
« Dans les jours qui ont suivi le 6 juin, des soldats américains - ici on dit des parachutistes -, se cachent dans la campagne du Vrétot (commune proche située au nord de celle des Perques). L'un arrive et loge chez Louis Rioult, agriculteur en haut de Malassis (où se trouve le QG du général Hellmich) et surtout connu avec son Latil à gazogène comme étant le laitier des Perques et du Vrétot. Deux autres, ou peut-être celui-là et un autre se retrouvent dans une petite maison détruite aujourd'hui - située dans le champ de Jules Hennequin, maire des Perques, en surélévation et sur le bord de la route, au carrefour de la Vente aux Saulniers et de la route de Portbail. Jules Hennequin est en train de faucher l'herbe et coupe le foin et la bordure avec une faux à main. Il entend un sifflement et se retourne, puis un deuxième sifflement qui provient de la petite maison. Sort alors un parachutiste qui lui fait comprendre qu'il voudrait manger. Le casse-croûte qu'a apporté Jules Hennequin pour sa collation passe à l'Américain, mais, ils sont deux à se cacher là. Il ne s'agit pas de le faire savoir, même chez lui et Jules Hennequin apporte à manger en cachette. Il y a l'eau dans la fontaine au pied du talus encore aujourd'hui. »
Ainsi, le véhicule du général Stegmann se serait garé juste en dessous de la maison où les deux paras américains étaient réfugiés; confrontés à cette situation, ils auraient lancé la grenade tuant le général et son chauffeur. Cette version est d'autant plus convaincante qu'on voit mal comment un chasseur-bombardier aurait pu apercevoir le véhicule et les trois hommes sous les frondaisons d'un hêtre, frondaisons qui sont parmi les plus opaques. Un «petit éclat» correspond bien à celui d'une grenade. Par contre, pour quoi se seraient-ils contentés de cette seule grenade ? Se sont-ils repliés après cette attaque, redoutant des renforts?
Parmi les légendes entourant la mort du général Stegmann, on raconta largement que" c'était un parachutiste qui avait fait le coup " ... (voir A. Hamel, op. cit., p.81). D'après certains, les deux paras auraient été envoyés là pour une «mission secrète ", pour tuer «le général », Il est vrai qu'il y avait un autre général à proximité, le général Hellmich à son QG de Malassis, tout proche de ce carrefour. Le hasard aurait alors fait le reste, un général à la place d'un autre, d'autant plus que beaucoup ont pensé que c'était le général Hellmich qui avait été tué là ... Bien plus, parmi les « légendes » rapportées par André Hamel, une brave dame lui a dit: « On n'a jamais su le nom de l'Américain; et il n'a pas eu de chance ... Il était si fatigué qu'il a voulu s'appuyer sur son fusil chargé. Le coup est parti et lui a fait éclater la tête ... » Mais André Hamel précise qu'un accident semblable s'est bien produit dans une maison des Perques mais lors de l'arrivée des troupes américaines, ce soldat aurait bu trop de cidre et de Calvados. Cette histoire est bien enracinée et nous a été rapportée par Madame Blanche Delacour, âgée actuellement de 83 ans et qui vivait déjà alors à Malassis, propriété de ses parents, comme nous l'avons vu, histoire racontée avec une variante; le soldat n'ayant pas supporté d'avoir tué un généraI.
C'est un infirmier de Bricquebec qui avait recueilli le témoignage de l'ordonnance sur la mort du général, témoignage communiqué à Pierre Lhomme qui a vu la dépouille du général ramenée chez lui après avoir été transporté à la ferme du Long Bosq avec une carriole tirée par un cheval. Un témoin rapportera à Charles-Henri Grillard (maire de Bricquebec à cette époque) que le général était grand et roux. M. Tardif, réfugié à la ferme du Longbosq (le corps avait été placé à l'origine par les Allemands dans la petite maison), dit avoir vu la dépouille du général dans la cour de la ferme précédant le Long Bosq, de magnifiques bottes dépassaient de la bâche couvrant le corps. Deux jours plus tard, le 19, elle sera dans un véhicule 4x4 américain près de chez Pierre Lhomme.
Le général Rudolf Stegmann est maintenant enterré au cimetière allemand d'Orglandes, à quelques kilomètres au sud de l'endroit où il a trouvé la mort, resté en Cotentin pour toujours où sa mort au carrefour de la Vente aux Saulniers, entourée de mystères, est devenue un véritable mythe pour la population de la région de Bricquebec.

MLQ

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