camp de prisonnier à Rennes
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camp de prisonnier à Rennes
J'ai trouvé un joli poème d'un prisonnier de guerre allemand interné à Rennes:
Das Lager Kriegsgefangenen Margueritte in Rennes
Noël 1945 en captivité à Rennes
Poème de Von Peter Jürgensen
(Traduction: Alain Duros)
Version allemande
C’est la première fois de ma vie, que j’ai le cœur si gros.
Que ne donnerais-je pas pour avoir un peu de joie autour de moi.
Quand Noël arrive la fête de la joie tout est mesure et recueillement qu’en est-il pour nous aujourd’hui en captivité ?
C’est comme si des bandes de fer entouraient en permanence ma poitrine durement.
Les mains sont repliées, muettes. Mon cœur se rebelle dans ma poitrine.
Particulièrement aujourd’hui lors de la sainte nuit, lorsque, à la maison, vos yeux savourant l’éclat des bougies, les pensées doivent être près de vous.
Une belle image nous embrasse ; c’est à la maison, dans notre nid douillet ; où nous sommes tous là sous l’arbre, mais maintenant on ne peut pas être près de vous.
Quand nous sommes dans les baraquements aucune bougie nous dispense sa lumière, aussi nos vœux doivent aller vers vous où règnera une douce joie.
Nous n’aurons pas de joie, nous ne sommes malgré tout, pas découragés et n’allons pas nous laisser aller abattre.
On dira seulement une prière intérieure.
Et celle-ci montera maintenant tout autour de nous comme un réconfort dans la souffrance car elle est propre à chacun de nous et on ne doit pas l’extérioriser.
La soirée prend fin tranquillement, elle a été douloureuse pour beaucoup.
Nous demandons que tout change
Le chant retentit : Sainte Nuit !
amicalement
Das Lager Kriegsgefangenen Margueritte in Rennes
Noël 1945 en captivité à Rennes
Poème de Von Peter Jürgensen
(Traduction: Alain Duros)
Version allemande
C’est la première fois de ma vie, que j’ai le cœur si gros.
Que ne donnerais-je pas pour avoir un peu de joie autour de moi.
Quand Noël arrive la fête de la joie tout est mesure et recueillement qu’en est-il pour nous aujourd’hui en captivité ?
C’est comme si des bandes de fer entouraient en permanence ma poitrine durement.
Les mains sont repliées, muettes. Mon cœur se rebelle dans ma poitrine.
Particulièrement aujourd’hui lors de la sainte nuit, lorsque, à la maison, vos yeux savourant l’éclat des bougies, les pensées doivent être près de vous.
Une belle image nous embrasse ; c’est à la maison, dans notre nid douillet ; où nous sommes tous là sous l’arbre, mais maintenant on ne peut pas être près de vous.
Quand nous sommes dans les baraquements aucune bougie nous dispense sa lumière, aussi nos vœux doivent aller vers vous où règnera une douce joie.
Nous n’aurons pas de joie, nous ne sommes malgré tout, pas découragés et n’allons pas nous laisser aller abattre.
On dira seulement une prière intérieure.
Et celle-ci montera maintenant tout autour de nous comme un réconfort dans la souffrance car elle est propre à chacun de nous et on ne doit pas l’extérioriser.
La soirée prend fin tranquillement, elle a été douloureuse pour beaucoup.
Nous demandons que tout change
Le chant retentit : Sainte Nuit !
amicalement
Yannig du 22- Modo
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Localisation : ST BRIEUC
Date d'inscription : 25/04/2008
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