Operationnel Group

[Invité]

Bonjour, je recherche des infos sur les OG de l'OSS.

Sur un autre forum, j'ai appris que c'était l'OG Donald qui a sauté en Bretagne : 11 hommes seulement sur la totalité de l'OG (une quarantaine !!)

Mais quelqu'un a-t'il d'autre info spécifique sur l'action de ses para US en Bretagne ?

[iwann]

Tu as la réponse sur ce site :

http://www.ossog.org/france/donald.html

Je peux te le traduire si tu as des problèmes avec l'anglais.

[Invité]

Bonjour, si cela te dérange pas de traduire, je te remercie car je ne lis pas l'anglais

merci

[iwann]

Traduction du document :

Mission :
La péninsule bretonne était en train d’être isolée par les troupes américaines avec une colonne progressant le long de la côte de St Malo vers Brest.
Pour faciliter son passage, des groupes de la résistance étaient chargés de protéger les ponts, lignes de chemin de fer et routes principales dans le nord de la Bretagne et de commencer le maximum d’activité de guérilla.
La mission Donald incluait la protection du viaduc ferroviaire à l’est de Guimiliau.

Résumé :
5 août :
Des 3 avions Stirling prévus pour cette mission, le décollage d’un avion était empêché par une roue défectueuse, un deuxième ne pouvait pas reconnaître le signal de la zone de parachutage et revenait à Harrington, le troisième avion effectuait le parachutage par une nuit claire à une altitude de 800 pieds à 1h30 le 6 aout.
Le Group largement éparpillé était rassemblé par le maquis dans une maison sûre, nourri et cantonné dans un grenier à foin. Pas de blessés. L’émetteur radio manquait à l’arrivée.

7 août :
Le pont, qui sera protégé en 10 minutes, sur la rivière Penzé était grand, avec 7 piliers en brique et pierres.
La défense était établie par le Group d’Opération et revenait au Maquisards.

9 août :
Le Capitaine Cadalen, chef local des FFI, et 250 maquisards accompagnaient le Group à Landivisiau que les Allemands ont quitté la veille. L’arrivée du Group était l’occasion d’un défilé.
Là, ils rencontraient une unité d’avant-garde américaine dont l’émetteur radio n’arrivait pas à joindre Londres.

11 août :
Le Group continuait à Lesneven où ils contactaient des éléments d’avant-garde de la Task Force A américaine du Général Earnest qui demandait au Group de retourner à Landivisiau pour protéger les habitants du harcèlement Allemand
Le Group allait jusqu’à Guiclan où 22 Allemands étaient capturés. Là, 3 soldats américains égarés, avec une mitrailleuse de calibre 50 montée sur une jeep, rejoignaient le Group d’Opération.
Avançant vers Roscoff, sur la côte où les Allemands avaient regroupés des forces importantes, il trouvaient un blockhaus imprenable pour n’importe qui, sauf l’artillerie.
Un soldat de la garnison, à bicyclette, était renvoyé avec des ordres de reddition. Les Allemands acceptaient de se rendre aux Américains, mais sortirent avec leurs armes.
Les maquisards tirèrent les renvoyant à l’intérieur. Quand ils furent menacés d’être bombardés, 30 Allemands sortirent sans armes.

13 août :
Se dirigeant vers Morlaix, une patrouille du Group d’Opération rencontrait le Lieutenant Jedburgh Chadbourne, prit contact avec Londres demandant des armes pour les maquisards. Rien n’arriva durant les 3 ou 4 nuits suivantes.

17 août :
Les Affaires Civiles américaines arrivaient, reprenant les fonctions du Group d’Opération.
Dans les jours suivants, le Group d’Opération rejoignait Cherbourg d’où il s’envolait pour Londres le 19 août.


Autres infos trouvées :

La préparation et réception du Group Donald furent organisées par l’équipe Jedburgh Hilary (parachutée dans le secteur du Huelgoat le 18 juillet)
Message envoyé au Quartier général des Jedgurghs de Londres le 4 août par Hilary :
« La réception pour Guimiliau est prête à Saint-Likis. Terrain protégé. Le viaduc n’est pas miné »
(Source : Bretagne Résistance et Libération Eté 1944 d’Eric Rondel)

Cette mission de sécurisation des voies de communication devait s’effectuer sous le commandement du Lieutenant-colonel Serge Obolensky avec 35 hommes
(Source : Site web anglais)

Laurent doit certainement connaître, car c’est dans son secteur.

[Contenu sponsorisé]