Décès dans l'indifférence d'une grande résistante!
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Décès dans l'indifférence d'une grande résistante!
Décès et enterrement dans l’indifférence totale d'une très grande dame de la résistance française, arrêtée, torturée, violée, elle a remis ça et préparé le débarquement!
Hommage à Jeannette Guyot
Jeannette est décédée le dimanche 10/04/2016 à Châlon sur Saône. Jeannette avait été agent de liaison du réseau CND, puis du réseau Phratrie et agent Sussex lors de sa mission Pathfinder. Elle avait 97 ans. Elle était titulaire de la Légion d'Honneur, de la Croix de Guerre avec Palme, de la médaille de la Résistance, de la Distinguished Service Cross américaine et de la George Medal britannique.
Hommage à Jeannette Guyot
Jeannette est décédée le dimanche 10/04/2016 à Châlon sur Saône. Jeannette avait été agent de liaison du réseau CND, puis du réseau Phratrie et agent Sussex lors de sa mission Pathfinder. Elle avait 97 ans. Elle était titulaire de la Légion d'Honneur, de la Croix de Guerre avec Palme, de la médaille de la Résistance, de la Distinguished Service Cross américaine et de la George Medal britannique.
Eric29- Nombre de messages : 672
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Date d'inscription : 31/03/2010
Re: Décès dans l'indifférence d'une grande résistante!
Aurait-on appris la disparition d’une grande résistance, agent du célèbre colonel Rémy, Jeannette Guyot-Gaucher, 97 ans, survenue le dimanche 10 avril 2016. Il est à craindre que non. Née le 26 février 1919 à Chalon-sur-Saône, ( Saônet-et-Loire), Jeannette Guyot rejoint les rangs de la Résistance. Jusqu’en août 1941, elle est membre du réseau Amarante, dirigé par Félix Svagrowsky et rattaché au BCRA (Bureau central de renseignements et d’action) de la France Libre. Grâce à un laisser-passer allemand, elle fait passer des agents en zone sud. Plus tard, Jeannette Guyot rencontre le colonel Rémy (Gilbert Renault), le chef du réseau « Confrérie Notre-Dame » , basé à Paris. Elle devient alors agent de liaison ettransmet des renseignements en zone sud, tout en poursuivant ses activités de passeur.
En février 1942, elle est arrêtée et emprisonnée pendant trois mois à Chalons-sur-Saône, puis à Autun. Elle garde le silence. Ne pouvant retenir aucune charge contre elle, les Allemands la libèrent, après lui avoir retiré son « Ausweiss ». Elle reprend ses activités au sein du réseau du colonel Rémy. Jeannette Guyot est envoyée à Lyon. Là, elle rencontre Jacques Robert, qui crée le réseau « Phratrie », rattaché au BCRA, et aura pour mission de collecter du renseignement, et d’ aider les aviateurs alliés. Avec l’invasion de la zone sud le 11 novembre 1942, l’étau de la Gestapo se resserre autour de Jeannette Guyot. Elle est exfiltrée en Angleterre dans la nuit du 13 mai 1943, grâce à un avion Lysander de la Royal Air Force.
Arrivée à Londres, Jeannette Guyot retrouve le colonel Rémy et prend le pseudonyme de « Jeannette Gauthier ». Toujours affectée au BCRA, elle exécute des tâches administratives qui l’ennuient. Elle est finalement affectée à l’école de Praewood House, près de St-Albans (à quarante kilomètresde Londres), où 120 volontaires sont formés aux techniques du renseignement militaire par des instructeurs l’Intelligence Service (IS) de l’Office of Stratégique Service (OSS), en vue du plan Sussex dont la finalité est de collecter le maximum d’informations possibles sur l’ordre de bataille allemand afin de préparer le débarquement allié en Normandie.
Le 8 février 1944, Jeannette Guyot, promue lieutenant, est parachutée près de Loches avec le commandant Marcel Saubestre, le capitaine Georges Lassale et le radio Pierre Binet, dans le cadre de l’opération Calanque. Leur mission est de trouver des caches sûres pour les agents « Sussex ». Une tâche rendue compliquée par la Gestapo et ses moyens de détection des émissions radio. À Paris, le lieutenant Jeannette Guyot cache l’opérateur radio de son équipe au « Café de l’Électricité », à Montmartre, à deux pas d’un bureau de la… Gestapo. « Je savais quel genre de travail elle venait faire et quand elle m’a demandé si j’étais prê à l’aider, j’ai répondu oui, sans la moindre hésitation », expliquera à la BBC, la propriétaire du bistrot, qui sera rebaptisé « Café des Sussex » à la fin de la guerre.
Après la libération de Paris, le 25 août 1944, sa mission prend fin. Jeannette Guyot retrouve un emploi de bureau à la nouvelle « Direction générale des études et recherches » (DGER). Elle apprend la déportation en Allemagne de ses parents. Son père n’en reviendra pas.En juin 1945, Jeannette Guyot quitte le monde du renseignement et épouse Marcel Gauchet, un agent « Sussex ». Elle ne fait plus parler d’elle. Titulaire de la Légion d’Honneur, de la Croix de Guerre avec palmes, de British George Medal, elle a été l’une des rares femmes à avoir reçu laDistinguished Service Cross américaine pour son « héroïsme extraordinaire lors d’opérations militaires. »
http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.fr/2016/05/06/une-grande-resistante-le-lieutenant-jeannette-guyot-nest-plus/
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Grande résistante, Jeannette Guyot nous a quittés dans la plus grande discrétion
C’est par le plus grand des hasards – et grâce à la presse britannique! – que l’on apprend le décès, à l’âge de 97 ans, de Jeannette Guyot (épouse Gaucher), survenu le 10 avril.
Née le 26 février 1919 à Chalon-sur-Saône, Jeannette Guyot ne tarde pas à rejoindre les rangs de la Résistance alors que la moitié de la France est occupée par l’armée allemande.
Jusqu’en août 1941, Jeannette Guyot est ainsi membre du réseau Amarante, dirigé par Félix Svagrowsky et rattaché au BCRA (Bureau central de renseignements et d’action) de la France Libre. Grâce à un laisser-passer allemand (Ausweiss), elle s’occupe alors de faire passer des agents en zone sud, administrée par le régime de Vichy.
Par la suite, Jeannette Guyot rencontre le colonel Rémy (Gilbert Renault), le chef du réseau « Confrérie Notre-Dame« , basé à Paris. Elle devient alors agent de liaison et, à ce titre, est chargée de transmettre des renseignements en zone sud, tout en continuant ses activités de passeur.
Seulement, en février 1942, elle finit par être arrêtée et emprisonnée pendant trois mois à Chalons-sur-Saône, puis à Autun. Malgré la dureté des interrogatoires, elle restera muette. Ne pouvant retenir aucune charge contre elle, les Allemands la remettent en liberté, après lui avoir toutefois retiré son « Ausweiss ». Mais cela ne l’empêche nullement de reprendre ses activités au sein du réseau du colonel Rémy.
Mais ce dernier va connaître une déconvenue quelques mois plus tard, avec la trahison d’un certain Pierre Cartaud. Et Jeannette Guyot par se réfugier à Lyon. Là, elle rencontre Jacques Robert, qui est en train de créer le réseau « Phratrie », qui, également rattaché au BCRA, aura pour mission de collecter du renseignement, se livrer à des actions de sabotage et à aider les aviateurs alliés abattus à regagner le Royaume-Uni.
Cependant, avec l’invasion de la zone sud par les troupes allemandes, en novembre 1942, l’étau de la Gestapo se resserre autour de Jeannette Guyot. Décision est donc prise de l’exfiltrer en Angleterre. Ce qui sera fait dans la nuit du 13 mai 1943, grâce à un avion Lysander de la Royal Air Force.
Arrivée à Londre, Jeannette Guyot retrouve le colonel Rémy et prend le pseudonyme de « Jeannette Gauthier ». Toujours affectée au BCRA, elle se voit confier des tâches administratives qui ne lui conviennent guère.
Après avoir fait des pieds et des mains pour retrouver le terrain, elle est affectée à l’école de Praewood House, près de St-Albans (à 40 km de Londres), où 120 volontaires doivent être formés aux techniques du renseignement militaire par des instructeurs l’Intelligence Service (IS) de l’Office of Stratégique Service (OSS), en vue du plan « Sussex« , dont l’enjeu était alors de collecter le maximum d’informations possibles sur l’ordre de bataille allemand afin de préparer le débarquement allié en Normandie.
Le 8 février 1944, Jeannette Guyot, promue lieutenant, est parachutée près de Loches avec le commandant Marcel Saubestre, le capitaine Georges Lassale et le radio Pierre Binet, dans le cadre de l’opération Calanque. Leur mission est alors de trouver des caches sûres pour les agents « Sussex ». Une tâche rendue compliquée par la Gestapo et ses moyens de détection des émissions radio.
À Paris, le lieutenant Guyot cache l’opérateur radio de son équipe au « Café de l’Electricité », située à Montmartre, à deux pas d’un bureau de la… Gestapo. « Je savais quel genre de travail elle venait faire et quand elle m’a demandé si j’était prête à l’aider, j’ai répondu oui, sans la moindre hésitation », expliquera à la BBC, la propriétaire du bistro, qui sera rebaptisé « Café des Sussex » à la fin de la guerre.
Malgré les risques, Jeannette Guyot accomplit ainsi sa mission et envoie donc régulièrement des renseignements de la plus haute importance à Londres.
Après la libération de Paris, le 25 août 1944, sa mission prend fin. Et Jeannette Guyot retrouve un emploi de bureau à la nouvelle « Direction générale des études et recherches » (DGER). Malheureusement, elle apprend la déportation en Allemagne de ses parents. Son père n’en reviendra pas.
En juin 1945, Jeannette Guyot quitte le monde du renseignement et épouse Marcel Gauchet, un agent « Sussex ». Et, depuis, elle n’a apparemment jamais évoqué publiquement son action au sein de la France Libre… alors qu’elle était titulaire de la Légion d’Honneur, de la Croix de Guerre avec palmes, de British George Medal et qu’elle fut l’une des rares femmes à avoir reçu la Distinguished Service Cross américaine au titre de la Seconde Guerre Mondiale pour son « héroïsme extraordinaire lors d’opérations militaires. »
http://www.opex360.com/2016/05/06/grande-resistante-jeannette-guyot-nous-quittes-dans-la-plus-grande-discretion/
En février 1942, elle est arrêtée et emprisonnée pendant trois mois à Chalons-sur-Saône, puis à Autun. Elle garde le silence. Ne pouvant retenir aucune charge contre elle, les Allemands la libèrent, après lui avoir retiré son « Ausweiss ». Elle reprend ses activités au sein du réseau du colonel Rémy. Jeannette Guyot est envoyée à Lyon. Là, elle rencontre Jacques Robert, qui crée le réseau « Phratrie », rattaché au BCRA, et aura pour mission de collecter du renseignement, et d’ aider les aviateurs alliés. Avec l’invasion de la zone sud le 11 novembre 1942, l’étau de la Gestapo se resserre autour de Jeannette Guyot. Elle est exfiltrée en Angleterre dans la nuit du 13 mai 1943, grâce à un avion Lysander de la Royal Air Force.
Arrivée à Londres, Jeannette Guyot retrouve le colonel Rémy et prend le pseudonyme de « Jeannette Gauthier ». Toujours affectée au BCRA, elle exécute des tâches administratives qui l’ennuient. Elle est finalement affectée à l’école de Praewood House, près de St-Albans (à quarante kilomètresde Londres), où 120 volontaires sont formés aux techniques du renseignement militaire par des instructeurs l’Intelligence Service (IS) de l’Office of Stratégique Service (OSS), en vue du plan Sussex dont la finalité est de collecter le maximum d’informations possibles sur l’ordre de bataille allemand afin de préparer le débarquement allié en Normandie.
Le 8 février 1944, Jeannette Guyot, promue lieutenant, est parachutée près de Loches avec le commandant Marcel Saubestre, le capitaine Georges Lassale et le radio Pierre Binet, dans le cadre de l’opération Calanque. Leur mission est de trouver des caches sûres pour les agents « Sussex ». Une tâche rendue compliquée par la Gestapo et ses moyens de détection des émissions radio. À Paris, le lieutenant Jeannette Guyot cache l’opérateur radio de son équipe au « Café de l’Électricité », à Montmartre, à deux pas d’un bureau de la… Gestapo. « Je savais quel genre de travail elle venait faire et quand elle m’a demandé si j’étais prê à l’aider, j’ai répondu oui, sans la moindre hésitation », expliquera à la BBC, la propriétaire du bistrot, qui sera rebaptisé « Café des Sussex » à la fin de la guerre.
Après la libération de Paris, le 25 août 1944, sa mission prend fin. Jeannette Guyot retrouve un emploi de bureau à la nouvelle « Direction générale des études et recherches » (DGER). Elle apprend la déportation en Allemagne de ses parents. Son père n’en reviendra pas.En juin 1945, Jeannette Guyot quitte le monde du renseignement et épouse Marcel Gauchet, un agent « Sussex ». Elle ne fait plus parler d’elle. Titulaire de la Légion d’Honneur, de la Croix de Guerre avec palmes, de British George Medal, elle a été l’une des rares femmes à avoir reçu laDistinguished Service Cross américaine pour son « héroïsme extraordinaire lors d’opérations militaires. »
http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.fr/2016/05/06/une-grande-resistante-le-lieutenant-jeannette-guyot-nest-plus/
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Grande résistante, Jeannette Guyot nous a quittés dans la plus grande discrétion
C’est par le plus grand des hasards – et grâce à la presse britannique! – que l’on apprend le décès, à l’âge de 97 ans, de Jeannette Guyot (épouse Gaucher), survenu le 10 avril.
Née le 26 février 1919 à Chalon-sur-Saône, Jeannette Guyot ne tarde pas à rejoindre les rangs de la Résistance alors que la moitié de la France est occupée par l’armée allemande.
Jusqu’en août 1941, Jeannette Guyot est ainsi membre du réseau Amarante, dirigé par Félix Svagrowsky et rattaché au BCRA (Bureau central de renseignements et d’action) de la France Libre. Grâce à un laisser-passer allemand (Ausweiss), elle s’occupe alors de faire passer des agents en zone sud, administrée par le régime de Vichy.
Par la suite, Jeannette Guyot rencontre le colonel Rémy (Gilbert Renault), le chef du réseau « Confrérie Notre-Dame« , basé à Paris. Elle devient alors agent de liaison et, à ce titre, est chargée de transmettre des renseignements en zone sud, tout en continuant ses activités de passeur.
Seulement, en février 1942, elle finit par être arrêtée et emprisonnée pendant trois mois à Chalons-sur-Saône, puis à Autun. Malgré la dureté des interrogatoires, elle restera muette. Ne pouvant retenir aucune charge contre elle, les Allemands la remettent en liberté, après lui avoir toutefois retiré son « Ausweiss ». Mais cela ne l’empêche nullement de reprendre ses activités au sein du réseau du colonel Rémy.
Mais ce dernier va connaître une déconvenue quelques mois plus tard, avec la trahison d’un certain Pierre Cartaud. Et Jeannette Guyot par se réfugier à Lyon. Là, elle rencontre Jacques Robert, qui est en train de créer le réseau « Phratrie », qui, également rattaché au BCRA, aura pour mission de collecter du renseignement, se livrer à des actions de sabotage et à aider les aviateurs alliés abattus à regagner le Royaume-Uni.
Cependant, avec l’invasion de la zone sud par les troupes allemandes, en novembre 1942, l’étau de la Gestapo se resserre autour de Jeannette Guyot. Décision est donc prise de l’exfiltrer en Angleterre. Ce qui sera fait dans la nuit du 13 mai 1943, grâce à un avion Lysander de la Royal Air Force.
Arrivée à Londre, Jeannette Guyot retrouve le colonel Rémy et prend le pseudonyme de « Jeannette Gauthier ». Toujours affectée au BCRA, elle se voit confier des tâches administratives qui ne lui conviennent guère.
Après avoir fait des pieds et des mains pour retrouver le terrain, elle est affectée à l’école de Praewood House, près de St-Albans (à 40 km de Londres), où 120 volontaires doivent être formés aux techniques du renseignement militaire par des instructeurs l’Intelligence Service (IS) de l’Office of Stratégique Service (OSS), en vue du plan « Sussex« , dont l’enjeu était alors de collecter le maximum d’informations possibles sur l’ordre de bataille allemand afin de préparer le débarquement allié en Normandie.
Le 8 février 1944, Jeannette Guyot, promue lieutenant, est parachutée près de Loches avec le commandant Marcel Saubestre, le capitaine Georges Lassale et le radio Pierre Binet, dans le cadre de l’opération Calanque. Leur mission est alors de trouver des caches sûres pour les agents « Sussex ». Une tâche rendue compliquée par la Gestapo et ses moyens de détection des émissions radio.
À Paris, le lieutenant Guyot cache l’opérateur radio de son équipe au « Café de l’Electricité », située à Montmartre, à deux pas d’un bureau de la… Gestapo. « Je savais quel genre de travail elle venait faire et quand elle m’a demandé si j’était prête à l’aider, j’ai répondu oui, sans la moindre hésitation », expliquera à la BBC, la propriétaire du bistro, qui sera rebaptisé « Café des Sussex » à la fin de la guerre.
Malgré les risques, Jeannette Guyot accomplit ainsi sa mission et envoie donc régulièrement des renseignements de la plus haute importance à Londres.
Après la libération de Paris, le 25 août 1944, sa mission prend fin. Et Jeannette Guyot retrouve un emploi de bureau à la nouvelle « Direction générale des études et recherches » (DGER). Malheureusement, elle apprend la déportation en Allemagne de ses parents. Son père n’en reviendra pas.
En juin 1945, Jeannette Guyot quitte le monde du renseignement et épouse Marcel Gauchet, un agent « Sussex ». Et, depuis, elle n’a apparemment jamais évoqué publiquement son action au sein de la France Libre… alors qu’elle était titulaire de la Légion d’Honneur, de la Croix de Guerre avec palmes, de British George Medal et qu’elle fut l’une des rares femmes à avoir reçu la Distinguished Service Cross américaine au titre de la Seconde Guerre Mondiale pour son « héroïsme extraordinaire lors d’opérations militaires. »
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jeremiah29- Nombre de messages : 1952
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