Bretagne : Occupation - Libération
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23rd Headquarters Special Troops

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23rd Headquarters Special Troops  Empty 23rd Headquarters Special Troops

Message  jeremiah29 Mer 20 Jan 2016, 21:18

Bonsoir !

L'Armée Fantôme (The Ghost Army) était une unité tactique de duperie de l'armée américaine officiellement connu comme le 23rd Headquarters Special Troops. Cette unité de 1100 hommes reçut la mission unique au sein de l'armée d'usurper l'identité d'autres unités de l'armée des États-Unis afin de tromper l'ennemi.

La mission et l'existence du 23rd HQ Special Troops ont été gardées "Top Secret" jusqu'en 1996. Bien que cette unité n'ait jamais fait partie de l'Army Security Agency (agence de sécurité de l'armée), la plupart des missions qu’elle a réalisé auraient par la suite été à la charge des unités de l’ASA. Peut-être que si elle n'avait pas été désactivé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle ferait partie du patrimoine de l’ASA de nos jours.

23rd Headquarters Special Troops  Cox_gh10

En 1941, les États-Unis commencèrent à former une armée triée sur la volet pour combattre en Europe. La différence était que ses troupes étaient composées d'artistes, de designers, acteurs, météorologues et techniciens du son, et que leur véritable mission n'était pas de combattre, mais de tromper l'armée allemande. Leurs accessoires étaient des chars gonflables et des pièces pyrotechniques ; leurs outils de camouflage, des émissions de radio factices, des effets spéciaux, et des leurres sonores. Leur dernier "acte de disparition" fut de disparaître de l'Histoire. Officiellement, ils étaient désignés comme le 23th HQ Special Troops, la première et la dernière unité de désinformation de terrain jamais autorisée par l'armée américaine. De la Normandie au Rhin, au sein de quatre armées américaines à travers cinq pays, ils ont mis leur propre vie en jeu pour sauver la vie de leurs camarades.

Les soldats allemands les avaient qualifiés "d’Armée fantôme", parce qu’à un moment donné ils se trouvaient à un endroit, et à autre, ils attaquaient sur leurs flancs ou depuis l'arrière. Cette petite armée trompa les Allemands avec succès durant 21 opérations distinctes au cours de la Seconde Guerre mondiale, beaucoup d’entre elles ayant eut lieu à quelques centaines de mètres de la ligne de front. Grâce à leurs tactiques et à leur technologie, plus d'un millier de soldats tenus au secret servirent dans cette armée fantôme. Bon nombre des nouvelles recrues étaient déjà célèbres, d'autres gagneraient leurs galons de célébrité après la guerre. Parmi eux se trouvaient le peintre expressionniste abstrait Ellsworth Kelly, dont les peintures furent exposées au musée d'Art Moderne et au Metropolitan ; Olin Dows, un artiste éminent et ami personnel du président Franklin D. Roosevelt ; artiste Harold Laynor; le couturier Bill Blass, la star de cinéma Douglas Fairbanks Jr., la publicitaire Amelia Earhart, le débonnaire Hilton Howell Railey; George Diestel, un scénographe d'Hollywood, et Art Kane, un photographe de mode.

La composition particulière du groupe était un effort délibéré de regrouper de brillantes personnes ensemble afin qu'ils puissent nourrissent les uns des autres leurs imaginations et trouver de nouvelles et meilleures façons de tromper l'ennemi. La désinformation était leur mode de vie. Prétendre être quelqu'un d'autre a toujours été leur première activité. Parfois, cela demandait aux individus de jouer des rôles particuliers, mais en général le groupe se fait passer pour une autre unité. Habituellement cela demandait une présence en première ligne, de fait ils étaient aussi marqués par le combat que les troupes dont ils empruntaient l'identité. Leur maquillage "artistique" spécial, et leur expérience de première ligne, combina à faire de leur bataillon l’unité de "désinformation" la plus insolite dans l'histoire militaire à ce moment-là. L'histoire de l'Armée fantôme est resté sous le manteau du secret gouvernemental jusqu'à il y a deux décennies. Le Watergate avait tant alarmé les Américains que le "Freedom of Information Act", de peu d'effet jusque-là, fut considérablement renforcé et permit à des parties déterminées de rechercher des dossiers déjà protéger des regards indiscrets. Des récits captivants sur les activités en temps de guerre commencèrent lentement à émerger des vastes entrepôts de dossiers du gouvernement. Pourtant, presque rien n'a été écrit sur l'armée de fantômes.
C'est leur histoire vraie - une histoire d'ingéniosité, de débrouillardise, d'art, de camaraderie, de travail acharné, de patriotisme et de courage. Dans les mots d'un ancien combattant qui a servi à leurs côtés durant le couronnement de leurs exploits lors de la bataille du Rhin, "Ces hommes sont de vrais héros - pas des héros parce qu'ils ont tué beaucoup d'Allemands : des héros parce qu'ils ont sauvé des milliers de vies américaines".

La désinformation a été utilisé comme une tactique militaire, bien avant que les Grecs ne glissent leur cheval de bois dans Troie, mais elle n'avait pas vraiment trouvé sa voie, d'une manière systématique et organisée jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. L'avènement de la reconnaissance sophistiquée et des techniques de renseignement, ainsi qu’une mobilité sans précédent sur le champ de bataille, apportait une nouvelle donne aux possibilités d'usurpation tactique. Le Field Marshal Bernard Montgomery monta un canular élaboré au cours de la victoire décisive de la Huitième armée britannique sur l’Afrika Korps de Erwin Rommel à El Alamein en Afrique du Nord, et les États-Unis leurrèrent habilement les experts du renseignement de l'Allemagne avant la bataille de la Tunisie. Le succès de ces exercices lors de plans de camouflage et de couverture contribuèrent à convaincre les stratèges américains de la nécessité d'un caméléon comme une armée fantôme sur le théâtre européen. Début 1944, donc, le ministère de la Guerre autorisa la formation d'une telle unité, le 23rd HQ Special Troops. Trois unités furent rapidement assemblées depuis le pays entier pour formation et réorientation au Camp Forest dans le Tennessee : la 244th Message Comapny, la 406th Enginner Security Company et la 3132nd Signal Service Company.

La mission de la 244th Signal Company était de développer et d'employer des astuces radio de contre-espionnage. La 406th Engineer Combat Company, une unité disciplinée de combat formée à la guerre du désert, reçut la responsabilité de tous les missions de sécurité périphérique et de constructions difficiles. La 3132nd Signal Service Company, fut formé à part à la Station expérimentale de l'Armée à Pine Camp, New York, où elle fut pionnière dans le développement de techniques de "désinformation acoustique". Peut-être que l'artifice le plus efficace qu'ils aient mis au point étaient les camions "son", qui diffusaient les sons complexes d'unités militaires. Des membres de la 3132nd Signal Service Company enregistré soigneusement les bruits de char typique et des unités d'infanterie et d'artillerie selon diverses conditions météorologiques et selon une gamme de distances. Avant la fin 1944, ils possédaient un enregistrement sonore, d'assez remarquable fidélité, de presque chaque type d'unité militaire sur le continent. Ils pouvaient, et le firent, duper les Allemands en leur faisant croire qu'ils entendaient un bataillon de chars en marche jusqu’à un mile de distance, ou un régiment d'infanterie en mouvement juste de l’autre côté de cette hauteur devant eux ; ou, quoi que ce soit, ils avaient un son pour cela. Une simple compagnie de camions "son" pouvait imiter une division de char ou d'infanterie ! Une quatrième unité, le 603rd Engineer Camouflage Battalion avait déjà expérimenté des installations leurres pendant près de deux ans. Il était chargé des équipements de camouflage et des mannequins.
Ainsi, les troupes de l'Armée fantôme commencèrent à s'entraîner pour leur nouvelle mission. Suivant l'exemple du général Montgomery, ils travaillèrent avec des équipement et des opérations factices telles que des chars en caoutchouc gonflables, de l'artillerie factice, de faux messages radio, des bivouacs vides, etc. Ils empruntaient des éléments de tant d’unités différentes que, accidentellement, ils devinrent des tailleurs chevronnés juste pour la refonte des uniformes et la fixation et le retrait des écussons d'épaule.

Puis, une nuit au début de mai, la majeure partie de la première et seule unité de guerre tactique de leurres grimpa à bord de l'USS Henry Gibbons dans le port de New York et embarqua pour la Grande-Bretagne. Là, le 23rd bivouaqua pendant un mois dans des tentes de six hommes sur le terrain d'un élégant manoir victorien près de Stratford-on-Avon. Les Britanniques appelaient le lieu Walton Hall ; les GIs l’appelaient le Manoir Moisi. L’entraînement de toutes les unités continua, l’accent étant considérable mis sur l’athlétisme et les loisirs. Des fêtes eurent lieu. Certains des hommes assistèrent à des productions de Shakespeare à Stratford ; d'autres passèrent le temps de détente au Spa de Leamington.

Après qu’environ la moitié du groupe soit parti pour la France, le reste, quelques 600 hommes, passa une semaine à attendre leur tour au Charborough Park, le domaine de l'Amiral Lord Reginald Ernst-Ernie Drax, KCB, DSO. Souvent, tandis que les hommes de troupe regardaient les cerfs et jouaient au baseball sur les pelouses soigneusement entretenues, l'Amiral invitait les officiers à profiter d'un verre de porto et d’un bain chaud.
Il fallut deux mois, deux avions et neuf navires pour transporter la totalité de l'unité en France. Les premiers détachements touchèrent la plage peu après le Jour-J et quatre hommes furent blessés. Victor Dowd, sergent de peloton au 603rd, toucha le sol avec son peloton à Omaha Beach dans un avion de transport C-47 sept jours après le Jour-J. Il se demandait pourquoi il y avait des infirmières dans l‘avion, puis il vit les blessés qui attendaient sur la plage. Peu de temps après, la réalité de la guerre se rappela à John Hapgood, caporal au 603rd, quand il se réfugia sous un wagon avec son collègue Phil Hornthal. Des obus allemands s'écrasaient tout autour d'eux. Entre les explosions, l'un des hommes cria ironiquement, "Le 603rd se sera jamais allé à l'étranger !"

Le catalogue des ruses employées par les troupes du 23rd est presque sans fin. Elles utilisèrent des bidons "flash" pour imiter l'artillerie. Elles continuèrent le soir à entretenir des feux où il n'y avait pas de troupes. Des Half-tracks laissèrent des traces de chenilles de chars. De l’artillerie gonflable, des camions, des avions, des chars, nommé "Big Boy", et même des bâtiments se trouvaient un peu partout, souvent recouverts par un pauvre camouflage ! Des largages de parachutistes mannequins détournèrent l'attention des vrais. De faux messages radio furent mêlés à des vrais. Des panneaux dirigeant une circulation fictive furent mis en place. Certaines représentations d’acteurs furent réalisées dans les bars de campagne aux oreilles de l'Allemand par d‘artistiques "ivrognes" qui laissèrent négligemment des renseignements militaires vitaux se glisser dans leur vantardise alcoolisée. De fausses pièces de pont furent empilés le long des ruisseaux, parfois un pont de contrefaçon fut effectivement construit. Cela allait si bien qu’une fois, une alerte générale américaine ordonna le remplacement de dernière minute de véritables pièces de pont. L'un des effets indésirables d'être bon dans ce qu'ils faisaient, c'est d’avoir les Allemands croyant qu'ils étaient les vrais McCoys, du fait qu'ils appelaient le feu sur eux-mêmes fréquemment.

La première mission de combat du 23rd arriva avec l'opération Elephant, où un peu moins de la moitié de l'unité fit semblant d'être la 2nd Armored Division alors que cette unité prenait secrètement une nouvelle position. Ils eurent peu de succès, apprenant entre autres choses que quand un peu d'air s’enfuit d'un char en caoutchouc son canon s’affaisse de façon improbable. Elle eut lieu dans la forêt près Cerisy-la-Forêt, au début de juillet et impliqua environ 400 hommes. Des unités allemandes tenaient une position défensive à proximité. Alors que la division blindée déménageait, le 23rd emménagea, remplaçant les chars réel par des faux et substituant une artillerie en caoutchouc aux armes d'acier. Cela fonctionna-t-il ? Un recueil officiel des opérations du 23rd a conclut que la désinformation avait été efficace parce que les Allemands, s'attendant à une attaque dans les environs du lieu où le 23rd opérait, maintinrent leur position tandis que les chars américains réalisaient leur déménagement. Cependant, l'historien Fox suspecte que "peu de bien fut réalisé". Le principal problème était de faire avec le fait que la 2nd Armored Division effectuait son déménagement en plein jour sans aucune tentative pour garder le secret. La nécessité d'une meilleure liaison et de strictes mesures de camouflage, des écussons d'épaule empruntés, des dépôts de ravitaillement simulés, et la couverture des histoires concoctées à l’intention des collaborateurs de l’ennemi, furent assidûment observés à partir de là. Il ne fallut pas longtemps, en fait, avant que le 23rd ne possède un dossier volumineux sur les identifications visuelles, et les hommes souffrirent de nombreux doigts ensanglantés à coudre des écussons d'épaule fictifs sur leurs uniformes avant de passer à l'action.

La première action impliquant toutes les unités du 23rd fut appelée Opération Brest, et elle eut lieu juste à l'extérieur de cette ville portuaire française en août 1944. L'objectif majeur était de faire apparaître une unité de chars beaucoup plus puissante qu'elle ne l'était. Son objectif principal était de bluffer les Allemands qui livreraient la ville. Le 23rd augmenta des unités réelles déjà en place avec des "troupes", en utilisant des mannequins, des installations radio fictives et une variété d’effets spéciaux trompeurs. Le 23rd maintint un semblant de tir de routine par un emploi de ses bidons "flash", comme ce fut souvent le cas dans les opérations ultérieures, quelques armes authentiques restant en place pour ajouter de la substance à l'imposture. Durant trois nuits consécutives, les hommes du 23rd approchèrent à moins de 500 mètres des lignes ennemies et projetèrent leurs enregistrements amplifiés de chars s'approchant, prenant positions et se repliant. Des moteurs rugissaient. Les engrenages affrontaient le sol. Des voix criaient dans l'obscurité, des ordres, des contre-ordres, maudissant frustrés encore une autre pagaille de l‘armée. Des troupes amies situées un mile plus loin furent complètement dupées et ainsi, apparemment, le fut aussi l'ennemi. Les fausses batteries flash attirèrent de nombreux tirs de contre-batterie et le commandant allemand à Brest, le général Herman B. von Ramcke, témoigna plus tard qu'il avait été engagé par l’action des blindés. Von Ramcke, avec une force d'environ 38.000 hommes, soit 17.000 de plus que l’estimation du renseignement américain, avait déjà pris la décision de tenir et se battre. Le plan visant à faire évacuer les Allemands échoua, mais il contraignit de réelles troupes allemandes à tenir la ligne face à des factices bataillons d’artillerie et de chars. Brest tomba à la mi-septembre.
Durant les sept mois suivant, ils se retrouvèrent au sein de fréquents au combat sous de nombreux noms de code, dont entre autres, Casanova, Elsenborn, Koblenz, Knifedge et Accordion.

source :
http://www.nasaa-home.org/23rdhqs.htm

liens :
http://www.cabinetmagazine.org/issues/13/cox.php

http://ghostarmy.org/

http://meinekleinefabrik.blogspot.com/2009/12/specter-that-haunted-hitler.html
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Message  jeremiah29 Jeu 21 Jan 2016, 20:29

Bonsoir !

Traduction d'un extrait de l'excellent ouvrage : "Ghosts of the ETO: American Tactical Deception Units in the European Theater, 1944-1945" de Jonathan Gawne...

23rd Headquarters Special Troops  Ghosts10

Chapitre 6 : "Opération BRITTANY" 9-12 août 1944

L’opération Elephant terminée, et les hommes s'adaptant à la vie sur le terrain, le 23rd Special Troops était prêt pour une nouvelle affectation. Les alliés tenaient la côte de Normandie et avaient capturé le port de Cherbourg. Le prochain objectif de l'armée américaine était de se diriger vers l'ouest pour libérer le port de Brest et préparer le terrain autour de la baie de Quiberon en vue du développement d'un port artificiel. Début août, la section des plans spéciaux au 12th Army Group demanda que le 23rd développe quatre opérations différentes afin de simuler des renforts arrivant en Bretagne.
Un plan porterait sur deux colonnes de troupes simulées se déplaçant vers le port de Brest.
Le second plan déplacerait seulement une colonne vers Brest, mais simulerait aussi le débarquement d'une division sur la côte nord de la Bretagne, laquelle ferait alors mouvement vers Brest.
Le troisième plan était de feindre l'arrivée d'une nouvelle division sur les plages de Normandie, son déplacement jusqu’à Périers, et vers Brest.
La quatrième proposition visait à inclure tous les plans ci-dessus.
Des plans furent établis pour approbation du 12th Army Group, en tenant compte de ce qui avait été appris durant son bref séjour en France et à partir de diverses sources de renseignement. Afin de mettre à jour l’ensemble de l’unité sur ce qui était maintenant connu des services de renseignement allemands, le S-2 (officier de renseignement) du 23rd, le Major Josepf P. Kelly, publia une longue note le 8 août 1944.

Avant que les opérations proposées puissent être approuvées, la situation s’était radicalement modifiée. Le plan d'origine prévoyait que la 3rd Army du général Patton percerait les lignes allemandes et effectuerait un mouvement tournant vers la Bretagne. Là, les Américains construiraient un port gigantesque dans la baie de Quiberon afin d’approvisionner la progression vers la frontière allemande. Cependant, Patton avait percé les lignes allemandes avec une telle force que la majeure partie de l'armée allemande en France se repliait. La 3rd Army était désormais focalisé sur un mouvement tournant par le sud dans une tentative d'encercler les forces allemandes. Le 23rd reçu l’ordre de mener une opération afin de "créer l'impression que l'armée américaine affaiblissait ses forces face au combat principal et virait pour nettoyer la péninsule bretonne avant une poussée majeure en Normandie". Bien qu'aucun document de preuve n’a été retrouvé indiquant l’idée même derrière ce plan, il semblerait que le 23rd devait faire croire aux Allemands que le véritable objectif des Américains était encore la Bretagne et pas l'encerclement de leur armée. Si les Allemands sentaient que la pression sur eux diminuait, peut-être qu'ils ne se replieraient pas de leurs positions aussi rapidement et ainsi davantage de leurs troupes pourraient être capturées dans la poche. Quelle autre raison pourrait-il y avoir à retirer des unités de combat de la ligne de front et les détourner vers l‘ouest ?

Un des noms de code donné au plan pour accrocher l'armée allemande sur ses positions était "Tactical Operation B". Non seulement le 23rd était impliqué dans ce plan, mais aussi en Angleterre les agents allemands retournés, lesquels envoyèrent des messages à l’Abwehr indiquant que les lignes de front étaient affaiblies afin d’envoyer des troupes en Bretagne. On peut se demander si certains de ces préparatifs n’étaient pas destinés à attirer les Allemands dans une contre-attaque (comme celle qu'ils réalisèrent à Mortain), laquelle aboutirait à l’engagement et la destruction de leurs dernière réserves mobiles restantes dans le secteur de la Normandie. Le timing était un peu en retard, si telle était l'intention des Alliés. Ce qui est intéressant est que le nom "Tactical Operation B" présente une ressemblance frappante avec le nom du groupe de déception du SHAEF nommé "Ops (B)". Une partie de "Tactical Operation B" était l’opération Brittany, et ce serait la première fois que le 23rd tenterait de propager ce qu'on appelait "une atmosphère". C’était la vision et la sensation d'une unité militaire dans la région. Chaque fois que possible, les hommes furent encouragés à se promener dans la région en portant leurs (faux) écussons divisionnaires. Ils furent encouragés à parler aux habitants et à faire des allusions au sujet de l'arrivée imminente de leur division. Normalement, les soldats étaient avertis de ne pas donner aux civils ce genre d’information, mais il était courant de lâcher quelques potins lors de troc pour obtenir des œufs ou de calvados.

L’Opération Brittany prit la forme de quatre colonnes distinctes, chacune assumant le rôle d'une division différente se dirigeant vers l'ouest. Chacune des quatre colonnes avait reçue un nom de code tiré de l'alphabet phonétique: MIKE, NAN, PETER, et OBOE. Le Lieutenant-Colonel Day se dirigea en pointe vers la région de Brest et y installa une radio SCR-399 afin de simuler un détachement précurseur de la 35th Infantry Division. Le Capitaine Edward Cowardin fut envoyé à Lorient avec un SCR-506 en tant que détachement précurseur des 80th et 90th Infantry Divisions. L'illusion proposée serait celle d’unités en route vers l'ouest, communiquant avec leurs détachements précurseurs situés à proximité des ports. Chaque colonne quitta Sartilly le 10 août et se dirigea vers l'emplacement réel de l'unité qu’elle devait représenter. Elles virèrent ensuite vers l'ouest le long d’une route définie.
Le 23rd ne fut en mesure d’obtenir seulement qu’une poignée d'écussons d'épaule de chaque division. Les artistes de la 603rd furent appelés pour créer des substituts raisonnables sur de la toile récupérée à tout moment. PETER possédait seulement 6 écussons authentiques et 124 autres peints. NAN utilisait 75 écussons peints et 38 authentiques. Ces nombres n'étaient pas encore suffisant car les hommes devaient transférer l’écusson de leur veste à leur chemise lorsque le climat se réchauffait.

Des pochoirs pour le marquage des pare-chocs furent également créés, aussi les véhicules purent être convenablement marqués quand ils atteignirent leur point de rassemblement initial. Quelques-uns des camions avaient leur marquage peint depuis le départ, mais avaient été maintenus recouverts par des bâches sur les pare-chocs jusqu'au moment propice de révéler les marques. Cela fut considéré comme une bonne méthode et fut proposé pour de futures opérations.
La Task Force MIKE avec dix-sept véhicules, sous le commandement du Colonel Mayo, simulait un groupe de combat de la 35th Infantry Division (314th Infantry Regiment plus un bataillon d'artillerie de 105 mm rattaché). MIKE commença son parcours depuis Saint-Hilaire et fit mouvement jusqu’à Dinan. Les Allemands étaient connus pour tendre des embuscades aux convois dans la région au-delà de Dinan, aussi le Colonel Mayo décida d'attendre là jusqu'à ce qu'il puisse être rejoint par une garde armée.
MIKE envoya seulement 4 messages radio et en reçu 7 le premier jour. Les conditions radio étaient si mauvaises qu'il fallut plus de deux heures pour envoyer le premier message, puis une heure et 48 minutes pour le second message. L'hypothèse était que les Allemands émettaient sur la même fréquence pour les brouiller. La plupart des messages envoyés indiquaient seulement que l’unité avait traversé une ligne spécifique. Le Colonel Mayo partit en avant jusqu’au QG du VIII Corps afin de demander une garde armée pour son convoi, mais fut dirigé vers la 6th Armored Division pour essayer de rejoindre l'un de leurs convois de ravitaillement. Il fut incapable de trouver qui que ce soit se dirigeant vers Brest à qui il pourrait se joindre, et après avoir signalé la chose en retour à Reeder, reçu l’ordre de rester sur place et de continuer à transmettre. Les fréquences radio furent brouillées en permanence jusqu'à ce que l'opération fut finalement annulée.

Le Colonel Mayo fut plus tard assez contrarié lorsqu’il reçut la mission de parcourir  166 miles à travers un territoire infesté par l'ennemi (désigné en tant que "territoire indien" par l'armée), sans quiconque pour organiser une l'escorte armée. Si frustrant que cela fut, le VIII Corps n'avait pas été averti de leur opération et refusa de les aider à se rendre à Brest. Sur le plan positif, il avait le sentiment qu'un voyage vers l'ouest de 46 miles, en transmission périodiquement, serait suffisant aux Allemands pour noter une unité se dirigeant dans cette direction. L'arrêt de son convoi pourrait probablement être expliqué par la congestion d’un important trafic en cours dans la région. La Task Force NAN était commandée par le capitaine Seale. Elle simulait le mouvement d'un groupe de combat de la 80th Infantry Division (318th Infantry Regiment plus un bataillon d'artillerie de 105 mm rattaché ainsi qu’un élément de la 80th Signal Company) vers Brest. Quittant Sartilly, NAN fit mouvement vers une zone de rassemblement à Laval. Là, ils devaient se diriger vers Brest le long de la route de Rennes-Rostrenen-Landerneau.

Le Capitaine Cowardin, agissant en tant qu’éléments précurseurs d’une division, reçut l’ordre de ne pas aller plus loin que les environs de Saint-Méen s'il était en mesure de trouver une unité de combat avec laquelle se déplacer à travers le "territoire indien". Son petit groupe aurait fait une cible tentante pour les soldats allemands.
NAN parcourut une moyenne de 10 mile par heure. A 14h00 le premier jour (10 août) un français à vélo signala deux tireurs isolés allemands dans la région. Le Capitaine Seale envoya deux patrouilles à pied pour enquêter, mais elles ne trouvèrent rien. Ce soir-là, NAN installa un bivouac à proximité de Pacé et un tiers des hommes furent envoyés dans les villages de Pacé et de Saint-Gilles pour diffuser le mot que la 80th Infantry  Division allait faire mouvement. Le lendemain, des soldats déguisés en MP de la 80th Division furent envoyés dans Rennes. Ce matin-là, deux officiers de la véritable 80th Division apparurent sur la zone de bivouac à la recherche de leur unité. On leur avait dit que des éléments de la 80th se trouvaient dans la région. Ces officiers se virent discrètement demander d'oublier tout ce qu'ils avaient vu et furent redirigé dans la bonne direction.
Le Capitaine Seale et le Pfc. Charles Gorman s’équipèrent comme des MP de la 80th Division et entrèrent dans Rennes répandre la rumeur que leur division allait bientôt arriver. Seale examina la question avec les Américains déjà à Rennes, tandis que Gorman, qui parlait français, discutait librement avec les habitants de la ville. Après leur retour au camp, deux groupes opérèrent contre des fermes françaises locales soupçonnées d'héberger des soldats allemands, mais aucun ne fut trouvé.

Cette nuite, l’activité aérienne allemande dans la région fut plus importante que d'habitude et les canaux radio utilisés par les Américains furent brouillés. Le lendemain, le capitaine Seale et le Pfc. Gorman retournèrent à Rennes pour à nouveau répandre le bruit de l'arrivée imminente de la 80th Division. Habillés en MP, ils trouvèrent que la meilleure méthode était d'entrer dans un bar, annoncer fortement qu'il était désormais hors de portée et que les GIs devaient terminer leurs boissons et prendre congé. En attendant que les autres Américains aient fini leurs boissons, ils avaient une chance de se joindre à eux de façon fraternelle, et de propager leurs bavardages.

Un messager arriva à 12h05 avec l'ordre de mettre fin à l'opération, et tout le monde retira tous les patches et marquages de pare-chocs de la 80th. Les hommes quittèrent la zone de bivouac à intervalles de dix minutes pour éviter d’attirer l'attention sur eux. Ils s’étaient donné rendez-vous à environ quatre miles plus loin, et revinrent au campement du 23rd.
La Task Force OBOE, sous le commandement du Lieutenant-Colonel Schroeder, simulait un groupe de combat de la 90th Infantry Division (plus un bataillon d'artillerie de 155 mm rattaché) en route vers Lorient. Le 10 août, OBOE se transforma en une unité de la 90th Division (mis les patches, les casques de MP, et enlevé les bâches des pare-chocs) et fit mouvement depuis Le Mans vers Rennes. Ils subirent quelques tirs de tireurs isolés le long de la route, mais ne déplorèrent aucune victime. Les MP américains le long de la voie ne furent pas en mesure d'offrir grand-chose concernant les directions ou des renseignements sur les conditions à venir. Schroeder s’inquiéta car il n'avait pas reçu de carte de la région, et il averti les hommes qu'ils allaient se déplacer sur un territoire potentiellement dangereux et d'être sur le qui-vive.

Le 11 août, OBOE n'avait toujours pas été en mesure d'obtenir un contact radio avec le Capitaine Cowardin à Lorient à cause d'un intense brouillage allemand, mais continua à envoyer des rapports de situation périodiques au sujet de sa progression, les mêmes que ceux qu'une unité réelle enverrait. La colonne quitta Rennes à 4h30, mais fut contraint de s’arrêter pendant deux heures en raison d'un brouillard très épais. La progression fut lente jusqu'à ce qu'ils atteignent Ploërmel, où quelques membres des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI) rejoignirent la colonne. Les communications radio furent restaurées dans la matinée et un certain nombre de messages fut envoyé. Ils bivouaquèrent cette nuit-là sur une colline près de Baud et purent voir des Allemands isolés se faufiler en direction du sud dans la vallée en dessous d'eux. Des échanges de tirs périodiques eurent lieu entre les Allemands et des éléments des FFI.

Le 12 août, OBOE réalisa le contact avec des éléments de la 4th Armored Division, de laquelle ils reçurent un ravitaillement en nourriture, eau et carburant. Des patrouilles furent envoyées aux premières lueurs du jour pour surveiller le secteur, en essayant de simuler des patrouilles avancées de la 90th Division. Le Sergent-chef Wendell Tuttle dirigea des patrouilles de combat pour débarrasser la région des traînards allemands. Plus tard, il se verra attribuer la Bronze Star pour ses efforts lors de ces patrouilles. Même si Tuttle ne les trouva pas, il y avait un certain nombre d'Allemands qui se déplaçaient dans le secteur. Les FFI locaux affirmèrent avoir capturé plus d'une centaine de victimes lors d’actions nocturnes. Les Français semblaient grandement encouragés par le fait de savoir qu’une unité plus importante de l'armée américaine était en chemin. Afin d’éviter tout mauvais sentiment, le Lieutenant-Colonel Schroeder les informa qu'ils étaient en mission spéciale et étaient incapables d'aider, mais qu’éventuellement une autre unité américaine arriverait pour aider à nettoyer le secteur. Inquiet d’être hors de contact trop longtemps, Schroeder envoya une petite patrouille éloignée dans une jeep pour essayer de contacter le HQ du 23rd. Le sergent Martin Cogan et son détachement purent se frayer un chemin à Rennes, sans carte, où, par pure chance, ils repérèrent le Major Hooper qui était à la recherche de la colonne disparue.

Dans la matinée du 13 août, un message fut reçu indiquant que l'opération BRETAGNE était terminée. La Task Force OBOE avait parcouru 602 miles, en grande partie à travers un territoire non sécurisé. OBOE fut considérée comme un succès puisque les Allemands avaient tenté de brouiller ses transmissions radio, puis avait soudainement cessé, évidemment pour écouter afin de savoir qui était cette unité et où elle se rendait. La Task Force PETER, commandée par le Lieutenant-Colonel James Snee, simulait un bataillon de chars, un bataillon d'infanterie blindée et un bataillon blindé d'artillerie de la 2nd Armored Division en route vers Lorient. PETER quitta Sartilly à 6h00 le 10 août avec une seule carte de la région, et se dirigea vers un secteur situé juste au nord de Châteaubriant. La colonne aménagea une zone de bivouac dans une région boisée au sud de Martigné. Des leurres en caoutchouc furent mis en place vers 18h00 et trois hommes habillés en MP de la 2nd Armored Division furent envoyés dans Martigné. Ils répandirent la rumeur d'un convoi d'infanterie qui allait bientôt passer, tout en acceptant les verres de vin et de champagne offerts par la fille du maire. Quand ils revinrent au bivouac pour raconter leur aventure, il ne manqua pas de volontaires pour de similaire mission.

Il fut demandé à chacun n’étant pas autrement occupé de parcourir la région, de répandre "l'atmosphère". Quelques camions furent conduits autour de la zone permettant aux spectateurs de voir les marquages des pare-chocs, mais ils furent de retour vers 23h00. Cette nuit-là, quelques avions allemands passèrent au-dessus et il sembla que deux firent des cercles, indiquant un intérêt sur la région. Des quatre colonnes, seule PETER installa un campement avec des leurres gonflables. La compagnie C du 603rd fut responsable de la mise en place de 54 leurres, 32 filets de camouflage, et 35 moitiés d’abris (sur les 137 leurres et 60 filets de camouflage apportés). Sept des leurres gonflables durent être réparés, et cinq autres étaient si endommagés qu'ils durent être remplacés. Les locaux furent tenus à l'écart des leurres en leur disant que les champs dans lesquels ils s’étaient assis étaient minés. Le lendemain, un groupe de faux MP de PETER fut envoyé dans Châteaubriant, tandis qu’on avait demandé à d'autres hommes de la Task Force d'aller se baigner dans les ruisseaux locaux. Le même groupe finirait éventuellement par nager dans plusieurs endroits différents pour faire croire qu'il y avait plus d'hommes dans la région.

Les locaux dans toute la région étaient ravis de discuter avec les Américains, et possédaient de nombreuses informations concernant de petits groupes d'Allemands se cachant dans les bois. Cinq prisonniers de guerre allemands furent remis à PETER par les FFI. L'un d'eux était un mécanicien de l’armée allemande. Il fut surpris par la qualité des véhicules américains, mais une fois qu'il vit la nourriture dont des soldats américains étaient nourris, il déclara qu'il voulait renoncer à sa citoyenneté allemande et rejoindre l'armée américaine ! Dans Martigné ainsi que Châteaubriant, un Français a trop curieux se vit fournir des informations sur la taille et la composition théorique de la 2nd Armored Division. Les autres habitants mirent en garde les Américains de ne pas lui parler, que cette personne avait été très amical avec les Allemands et qu’il travaillait peut-être pour eux. Le 11 août, un messager français arriva en demandant de l'aide pour ses forces à Nantes. Il fut conduit au commandant local FFI à Châteaubriant qui l'attendait. Plus tard dans la nuit, un certain nombre d'avions allemands firent des cercles au-dessus du bivouac, mais ne lâchèrent pas de fusées éclairantes.

A minuit le 11 août, les ordres arrivèrent de mettre fin à l'opération. Les ordres leur demandaient en effet de "disparaître", terme indiquant qu'ils devaient faire en sorte que l'unité simulée se fonde dans le décor et disparaisse. Les écussons furent retirés, les leurres rangés, et les marquages de pare-chocs enlevés. Les éléments désormais anonymes de PETER s'éloignèrent en petits groupes en direction d'un point de rendez-vous au sud de Vitré. Un petit détachement de PETER resta en arrière avec les marquages de la 2nd Armored Division. Les véhicules qui s’en allaient faisant beaucoup de bruit, ceux qui restaient dirent aux civils du secteur que l'unité se déplaçait vers Lorient, et de ne pas s'inquiéter, car tous les véhicules qu'ils voyaient se dirigé vers le nord reculaient pour prendre plus de ravitaillement. La même information fut répandue à Martigné et Châteaubriant. Une fois que les hommes du génie atteignirent un secteur calme, tous les marquages furent enlevés, et ils se dirigèrent vers le campement du 23rd.

Avec le retour de PETER au campement du 23rd, l'opération BRITTANY était terminée. Le résultat le plus positif fut le brouillage par l'ennemi de leurs fréquences radio. Une évaluation du brouillage indiqua qu'il était probablement dirigé vers les unités de désinformation pour les raisons suivantes: le brouillage était diffusé sur une bande de 50 kilocycles qui correspondait aux fréquences de la désinformation ; le brouillage commençait quand ils transmettaient et prenait fin quand ils cessaient ; il n'y avait pas d'autres unités au sol utilisant cette bande radio (uniquement des unités de longue date de l’Air Force) et aucun autre brouillage n’avait été détecté sur cette fréquence auparavant. La Signal Company estima que le brouillage était comme les leurres gonflable mitraillés ou bombardés - un signe certain que les Allemands avaient mordu à l'hameçon et pensaient qu’il s’agissait d’une véritable unité. Une décision fut prise de construire quatre radiogoniomètres mobiles de sorte que dans l'avenir, ils pourraient remonter à la source de tout brouillage de ce genre.

La plupart des officiers impliqués avaient de nombreuses suggestions pour améliorer l'efficacité de l’unité à l'avenir. Il y avait des problèmes d'approvisionnement, comme l'obtention des écussons d'épaule et suffisamment de cartes à l'avance (PETER n’avait qu’une seule carte de la région qu’il devaient parcourir). Évidemment il y avait encore quelques difficultés pour obtenir la coopération nécessaire par le grand quartier général. L’officier de transmissions avait des soucis pour avoir les fréquences assignées, les indicatifs d'appel et des codes d'authentification. Il fut suggéré qu’aucune Task Force de ce genre ne devraient jamais être envoyé sans une cage de pigeons pour les communications d'urgence, du fait de la possibilité d’une perte de contact en raison du brouillage ennemi ou d’un mauvais fonctionnement de radio. Tout le monde pensait qu'ils avaient réalisé une bonne performance, mais que de meilleure coordination et planification étaient nécessaires. Beaucoup d'hommes n'avaient pas été informé des noms corrects des officiers supérieurs de l'unité qu’ils représentaient. L‘"atmosphère" pouvait être amélioré au sein des unités blindées simulées en donnant aux hommes des vestes distinctives, avec col et poignets en tricot, que les équipages de chars portaient traditionnellement. Peu de temps après, un tiers des hommes reçut, en même temps que les vestes d’équipage souhaitées, des combinaisons en toile HBT portées par les équipages et les mécaniciens.
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Message  Panzerfaust Jeu 21 Jan 2016, 20:51

Sur certaines cartes allemandes et documents, on peut s'apercevoir qu'ils ont l'impression que certaines unités sont en approches. De mémoire la 30th (ou 35th) Infantry Division est reporté sur des cartes alors qu'elle n'est jamais venue dans le secteur.
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