Bretagne : Occupation - Libération
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211.Infanterie-Division

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Message  jeremiah29 Mar 25 Nov 2014, 09:39

Salut !

Voici un historique très intéressant, très complet, et surtout très instructif de la 211.Infanterie-Division :
source : http://www.id211.de/
Je n'ai retenu que la période allant du début de la Campagne à l'Ouest le 10 mai 1940 jusqu'au départ de la 211.ID vers le front de l'Est en janvier 1942.


5.40   : Reserve / 4.Armee / Heeresgruppe A / Eifel
6.40   : Reserve /                / Heeresgruppe A / France
7.40   : IX.AK / 6.Armee / Heeresgruppe A / Bretagne
8.40   : XI.AK / 4.Armee / Heeresgruppe A / Bretagne
9.40-10.40 : XI.AK / 6.Armee / Heeresgruppe C / Bretagne
11.40 : XI.AK / 6.Armee / Heeresgruppe D / Bretagne
12.40-4.41 : XXV.AK / 6.Armee / Heeresgruppe D / Bretagne
5.41-1.42 : XXV.AK / 7.Armee / Heeresgruppe D / Bretagne
2.42-4.42 : XXIV.AK / 2.Pz.Armee / Heeresgruppe Mitte / Briansk


Cette division est levée le 26 août 1939 par le commandant régional militaire de Cologne au sein de la 3e vague. Si son Infanterie-Regiment 317 provient ainsi du centre de formation de Cologne, l’IR.365 est formé sur celui de Bonn et l’IR 306 sur celui de Euskirchen. Les troupes des services divisionnaires, ainsi que l’AR.211, sont également formés à partir de ces trois secteurs.

Dès la fin de sa formation, la 211.ID, commandée par le Generalleutnant Kurt Renner, stationne entre Prüm et Clervaux, à la frontière luxembourgeoise, avant de revenir dans la région de Cologne.

Lors du déclenchement de la campagne à l'Ouest le 10 mai 1940, la division quitte la région au sud-ouest de Cologne, se met en mouvement, IR.317 en tête, vers la Belgique via Nideggen et Monschau, franchit la frontière le 13 mai et prend position à Malmédy.
Le lendemain, la division atteint Stavelot, puis La Gleize le 15 mai.
Au soir du 16 mai, la 211.ID occupe la région de Barvaux-sur-Ourthe, et le lendemain soir, elle est à Ciney.
Le 19 mai, la division s’installe entre Dinant et Namur pour quelques jours.
Ce n’est que le 26 mai que la division refait mouvement vers l‘ouest. Au soir, elle occupe le secteur de Fraire, au nord de Philippeville.
Son entrée en France a lieu le 28 mai par Maubeuge, et ce soir-là, elle atteint Bavay.
Du 29 mai au 4 juin, la division reste en place entre Le Quesnoy et Valenciennes, avant de faire mouvement vers l’est, et d’atteindre la région de Solre-le-Château le 5 juin au matin (2.Armee). Elle s’arrête à nouveau pour quelques jours.
Le 10 juin, la 211.ID redémarre et, au soir, atteint Wimy, au nord de l’Oise, après avoir traversé Fourmies.
Deux jours plus tard, la division occupe le secteur Montaigu / Corbeny, au sud-est de Laon.
Au soir du 14 juin, la division atteint Jonchery-sur-Vesle, après avoir traversé l’Aisne à Pontavert. Le lendemain, elle s’installe en position défensive dans la région sud de Reims.
Le 17 juin, après la traversée de la Marne, la division fait mouvement vers le sud par Thibie et Soudron, dans les plaines à l’ouest de Châlons. Elle évite Vitry-le-François par l’ouest, et atteint Sompuis, puis Dampierre au soir du 18 juin. (2.Armee)
Le 20, après avoir traversé la région de Troyes, la 211.ID se déplace dans la zone de la 9.Armee, franchit l’Yonne au nord-ouest de Auxerre et occupe le secteur au sud de Joigny.

Le 1er juillet 1940, la division se déplace légèrement juste au nord de Auxerre, son PC prenant place à Gurgy.
Le 2 juillet, le Stab divisionnaire s’installe à Douchy.
À 20h00, un ordre oral tombe indiquant de commencer le mouvement le 2 juillet.
Le 2 juillet, la Division fait mouvement vers l’ouest. Elle entre alors dans la zone de la 6.Armee à laquelle elle est aussitôt subordonnée. Elle progresse ainsi jusqu’au secteur Châtillon-Coligny / Les Choux (PC divisionnaire) / Ouzouer-sur-Loire / Poilly-lez-Gien / Gien / La Bussière.
Le 3 juillet, la division progresse lentement vers l’ouest sur les deux rives de la Loire jusqu’au secteur Châteauneuf-sur-Loire (Stab au château Bel-Air) / Sigloy / Tigy / Les Bordes / Bouzy-la-Forêt.
Le 4 juillet, la 211.ID avance jusqu’à Orléans, sur un secteur délimité par Saran / Olivet / Sandillon / Boigny-sur-Brionne (PC à Saint-Jean-de-Braye).
En fin de journée, un ordres tombe indiquant le chargement et le transport de certaines parties de la division vers le nord-ouest.
Le 5 juillet, les unités chargées doivent quitter la gare d'Orléans et être transportées à Rennes. Parmi les unités, on retrouve le Pio.Btl.211, la Kampfschule (école de combat), l’hôpital de campagne, et la Bäckereikompanie (service de boulangerie).
Le transport ferroviaire doit remonter vers le nord-est jusqu’au sud de Paris, avant de bifurquer vers l’ouest par Chartres puis Le Mans pour rejoindre Rennes.
Durant la journée, plusieurs ordres de l'Armee arrivent à la division, tous concernant l’emploi prévu de la 6.Armee et de la division sur la côte de la Manche. Puis, la 6.Armee reçoit l’ordre d’assurer la protection des côtes de la Manche depuis l'estuaire de la Seine jusqu’à la baie de Douarnenez en Bretagne.
L’objectif est de subordonnée la division au IX.AK dans le secteur Centre de l’Armee.
La 211.ID doit être cantonnée dans le département de la Manche, de façon telle que la majeure partie puisse être rapidement dirigée vers Cherbourg. Il convient aussi de remplacer les éléments de la 216.ID employés sur les îles de Guernesey et Jersey. En outre, la division doit assumer la prise en charge des 12 000 prisonniers du centre de détention de Saint-Lô. Du fait de la longueur de la côte, la division sera temporairement subordonnée à la 7.Armee et à la 4.Armee.
Les journées du 5 au 7 juillet sont consacrées au repos des troupes, avant une reprise du mouvement qui amène les troupes de la division dans la région de Patay le 8 juillet.
Le lendemain, elle atteint le secteur Brou / Chapelle-Royale / Châteaudun / Marboué / Dangeau (PC à Arrou). Ce même jour, l’AOK 6 ordonne le transfert de la division par transport ferroviaire vers la nouvelle zone d’opérations, le reste des unités en marche devant être embarquées dans les gares de Nogent-le-Rotrou, Condé-sur-Huisne et La Loupe.
Le 10 juillet, la division progresse donc en direction des gares d’embarquement jusqu’au secteur La Loupe / Condé-sur-Huisnes / Nogent-le-Rotrou / La Ferté-Bernard / Thiron (aujourd‘hui Thiron-Gardais).
Dès 9h00, les éléments précurseurs sont amenés vers Saint-Lô. À 14h00, le PC s’installe au château de Montgraham, 8 km au sud de Nogent-le-Rotrou.
Des groupes de transport, dont sont exclus tous les véhicules motorisés hormis ceux indispensables comme les motos des estafettes, sont formés pour faciliter l’organisation dans les différentes gares. Ainsi, la gare de La Loupe est affectée à l’embarquement du Transportgruppe 306 composé de l’IR 306, des éléments attelés restants des Sanitäts-Kp. et Veterinär-Kp. et des éléments non motorisés de l’escadron de reconnaissance (Aufklärungs-Schwadron). Le groupe 365 en gare de Condé-sur-Huisnes est formé par le IR.365 et le III./AR.211, le groupe 317 en gare de Nogent-le-Rotrou par le IR.317 et I./AR.211, et le groupe 211 dans la gare de La Ferté-Bernard est composé du Stab et des II. et IV./AR.211.  
Depuis leurs gares respectives, les transports prennent la direction de Le Mans, Alençon, Argentan et Caen. Arrivés là, les trains sont redirigés vers différentes gares de débarquement. Ainsi, alors que le groupe de transport 365 s’arrête à Saint-Lô, les groupes 317 et 211 continue jusqu’à Coutances, le groupe 306 descendant à Avranches.
Le 11 juillet à 15h00, le X.AK donne l’ordre du départ immédiat vers Saint-Lô de tous les éléments motorisés de la 211.ID, sauf le Panzerjäger-Abteilung 211 qui doit diriger son Stab et deux compagnies vers Granville et une compagnie vers Avranches.
A minuit, la division est subordonnée au IX.AK.
Le 12, le PC divisionnaire est transféré à Coutainville.
Le 13, le IX.AK informe la division concernant les détails de l’occupation et des communication avec les îles anglo-normandes. Les îles ne doivent être occupées que par un seul bataillon, cela étant jugé suffisant, une tentative de débarquement de l’ennemi n’étant pas attendu.
Le transport ferroviaire des différents éléments de la division se déroule du 14 au 19 juillet.
Le 16 juillet, une carte du littoral est éditée. Bien qu’aucune attaque d’envergure ne soit attendue sur la côte par les Anglais, des patrouilles mobiles surveillent les côtes et l’arrière-pays. Les PC et les cantonnements des unités sur la côte doivent être sécurisés par des sections de garde spéciales armées de MG ou de Pak face à la mer. En cas de danger imminent, elles devaient alerter immédiatement l’unité concernée et passer aussitôt à la défense ou mener une contre-attaque, en prenant soin de prévenir la hiérarchie ainsi que le PC divisionnaire.
Le 20 juillet, alors que les dernières unités arrivent seulement à leurs cantonnements, le IX.AK informe la division d’un nouveau déplacement. En effet, la 211.ID doit rejoindre le secteur Saint-James / Pleine-Fougères / Saint-Christophe-des-Bois / Fougères pour le 24 juillet. La protection des côtes doit être prise en charge par la 216.ID.
Le 21, les unités sont informées de la mise en mouvement prévue pour le lendemain.
À 15h00, émission des ordres de la division :
La division fera mouvement le 22 juillet jusqu’au secteur : Saint-James / Pleine-Fougères / La Peranze / Saint-Christophe-des-Bois. Cette zone devra être atteinte par tous les éléments pour le 24.

Au soir du 20 juillet, alors que les dernières unités arrivent seulement à leurs cantonnements, le IX.AK informe la division d’un nouveau déplacement. Ainsi, toutes les unités doivent rejoindre le secteur Saint-James / Pleine-Fougères / Saint-Christophe-des-Bois / Fougères pour le 24 juillet, la protection de la côte du secteur étant prise en charge par la 216.ID.  
Le 21 juillet, les unités reçoivent les ordres de mise en marche pour le lendemain.
Ainsi le 24, la division est en place dans le secteur Bazouges-la-Pérouse / Romazy / Romagne / Fougères / Louvigne-du-Désert / Saint-James, PC à Antrain au château de Bonne Fontaine.

De nouveaux ordres du commandement du IX.AK indiquent d’avancer vers Carnac.
Le 25 juillet, la division progresse par Chevaigné / Châteaubourg / Saint-Jean-sur-Vilaine - Billé - Saint-Aubin (PC à Rennes), le 26 par Mordelles - Guichen - Le Sel - Janzé - Hennes, le 27 par Plélan - les Brulais - Pipriac - Bain de Bretagne - Guichen, le 28 juillet par Ploermel - Rochefort - La Gacilly - Guer (PC à Auray). Ce jour-là, la division se voit subordonnée à la 4.Armee.
Le 29 juillet, les unités rejoignent leur destination finale, le secteur de Lorient / Auray / Vannes (PC à Auray) où la division stationne durant le reste de l’année 1940.
La mission de protection des côtes par les forces d'occupation impliquait de surveiller la côte, d‘assurer une sécurisation mobile de façon à empêcher toute tentative de débarquement ennemi et de pouvoir défendre cette côte. Dans les terres, il convenait aussi d’assurer la sécurisation de points importants de circulation ainsi que la garde et le contrôle des prisonniers et de matériels capturés.
Les commandants des régiments d'infanterie étaient affectés à des secteurs bien spécifiques coïncidant avec les limites des arrondissements ou des cantons. Ils étaient responsables de la sécurité, l'occupation et la défense de leurs secteurs. En général, l’ensemble était divisé en secteurs ouest, est et centre. La côte devait être protégée par l’installation de MG ou de Pak, afin que toute tentative de débarquement soit le plus rapidement signalée et empêchée. Les positions étaient équipés d’un dispositif optique, ainsi que de lampes de signalisation. De plus, il fut aménagé des systèmes d’écluses, des points d’appui fortifiés, des champs de tir sur les sites de débarquement probables.
Le 30 juillet, la 5./Fla 46 et le II./AR.69 (10 cm Kanonen) furent rattachés à la division, ainsi que les Landesschützen-Bataillone 453 et 658 pour la garde des camps de prisonniers, et enfin le Beleuchtungszug 335 et une compagnie du Strassenbau-Bataillon 617 pour l’aménagement du camp de Coëtquidan.
Le 15 août , lors d’une réunion de commandants, ils ont été informés des mesures de formation nécessaires pour « Fall Grün » (opération vert).
(Dans le but d’éloigner la Marine royale britannique lors de l'Opération See Löwe, le projet d'invasion de l'Angleterre en 1940, les Allemands tentèrent de nombreuse manœuvres de diversion. L'une d’elles prévoyait qu‘en s’élançant depuis la côte française entre Lorient et la Loire, les 4. et 7.Armee du Heeresgruppe B se chargeraient de simuler une invasion dans le sud de l'Irlande, entre Wexford et Dungarvan, nom de code de cette opération : « Fall Grün ».)

L’Opération "Grün" souvent appelée aussi "Fall Grün" était un plan d’opération à grande échelle d’une invasion allemande de l'Irlande en soutien de l'Opération Seelöwe. En dépit de son caractère détaillé, "Grün" est supposé avoir été conçu uniquement comme une menace crédible, une feinte, pas une opération réelle.
La mise en œuvre de Grün était la responsabilité du Generalleutnant Leonhard Kaupitsch, commandant des 4. et 7.Armee du Heeresgruppe B. L’instigateur de l'idée de Grün est considéré comme le nouvellement promu Feldmarshal Fedor von Bock du Heeresgruppe B. Bock avait le commandement opérationnel pour le flanc ouest de l'Opération Seelöwe. Une fois rassemblés, 32 exemplaires de Grün furent distribués comme "Top Secret" le 8 août 1940 au haut commandement allemand. Un certain nombre de copies a survécu à la Seconde Guerre mondiale.

Le 22 août, un exercice de chargement avec transport maritime du III./IR.317 a lieu sur l’Ile de Groix. L'exercice est suivi par le commandant général et les spectateurs de toutes les autres divisions du Korps.
Le 24 août, le Ia de la division et le commandant du Pi.Btl.211, assistent à un exercice de débarquement de la 6.Armee à Cancale.
Le 29 août, le GFM von Kluge, Oberbefehlshaber de la 4.Armee, visite la division. Lors d’une réunion, il souligne que dans un avenir proche, la division devra se former, non seulement à des opérations de débarquement, mais à tous types d’entraînement au combat.
Le 3 octobre, le Beleuchtungszug 335 est subordonné à la 216.ID.
Fin octobre, 19 Unteroffiziere et 284 hommes de troupe sont transférés suite à leur mise à disposition de l’industrie de défense.
Le 3 novembre, la subordination du II./AR.69 à la division prend fin.
Le 9 décembre, les 3. et 7.motorisierte Fahrkolonne (section de véhicules motorisés) sont affectées à la 294.ID.
À 12h00 le 13 décembre, le XXV.AK prend le commandement du secteur.
Le même jour, la 2.Fahrkolonne de la 294.ID est subordonnée en tant que 3.Fahrkolonne.
Le 24 décembre, un dispositif de lutte contre des parachutistes et des troupes aéroportées est mis en vigueur.


31 décembre 1940 :

Divisionsstab : Auray

IR.306 : Vannes
I./IR.306 : Sarzeau
1. : Sarzeau
2. : Saint-Gildas-de-Rhuys
3. : Arzon
4.(MG) : Sarzeau
II./IR.306 : Muzillac
5. : Billiers
6. : Damgan
7. : Ambon
8.(MG) : Muzillac
III./IR.306 : Vannes
9. : Vannes
10. : Séné
11. : Vannes
12.(MG) : Vannes

13. : Vannes
14. : Surzur

IR.317 : Lorient
I./IR.317 : Ploemeur
1. : Larmor-Plage
2. : Fort Bloqué
3. : Lorient
4.(MG) : Ploemeur
II./IR.317 : Port-Louis
5. : Le Magouër
6. : Kervran
7. : Port-Louis
8.(MG) : Port-Louis
III./IR.317 : Hennebont
9. : Hennebont
10. : Hennebont
11. : Hennebont
12.(MG) : Hennebont

13.(IG) :
14. : Lorient

IR.365 : Carnac
I./IR.365 : Sainte-Anne-d’Auray
1. : Sainte-Anne-d’Auray
2. : Sainte-Anne-d’Auray
3. : Sainte-Anne-d’Auray
4.(MG) : Sainte-Anne-d’Auray
II./IR.365 : Carnac
5. : Locmariaquer
6. :
7. :
8.(MG) : Saint-Philibert
III./IR.365 : Erdeven
9. : Erdeven
10. : Belz
11. : Ménèques
12.(MG) : Erdeven

13.(IG) : Ploemel
14. : Penthièvre

Art.Rgt. 211
Stab : Carnac
Stab I./AR.211 : Riantec
1. Batterie : Riantec
2. Batterie : Merlévenez
3. Batterie : Plouhinec
Stab II./AR.211 : Saint-Gildas-de-Rhuys
4. Batterie : Saint-Colombier
5. Batterie : Kerdouin
6. Batterie :
Stab III./AR.211 : Plouharnel
7. Batterie : Plouharnel
8. Batterie : Plouharnel
9. Batterie  : Plouharnel
Stab IV./AR.211 :
10. Batterie :
11. Batterie :
12. Batterie :

Stab Pi.Btl.211 :
1. Kompanie : Quiberon
2. Kompanie : Quiberon
3. Kompanie : Quiberon
Pionier-Sperr-Kolonne (dissoute en 1940, elle devient Pi.Kolonne) : Quiberon

Panzerjäger-Abteilung 211 :
Le 1er janvier 1941, la 3.Kompanie est cédée à la Panzerjäger-Abteilung 32, la  2.Kompanie allant à la Panzerjäger-Abteilung 21.

Radfahr-Aufklärungs-Schwadron 211 : Lorient

Infanterie-Divisions-Nachrichten-Abteilung 211

Sanitaire : Sainte-Anne-d’Auray

Le secteur le plus important de la zone divisionnaire était le secteur Ouest. L’ordre du commandant du secteur était d’éviter à tout prix que l’adversaire puisse gagner du terrain sur la côte et puisse pénétrer dans le port de Lorient. Dans le cas d’un débarquement hostile, toutes les unités non-divisionnaires stationnées dans et autour de Lorient seraient subordonnées au commandant du secteur pour le combat.
Un débarquement à Kergoat ou au Fort du Talut, une tentative de débarquement directement dans le port de Lorient, ou bien encore un débarquement à l’est de Port-Louis étaient des possibilités de l’ennemi envisagées.
Dans le secteur Centre, la tâche principale était d’empêcher l’ennemi de s’emparer de la presqu'île de Quiberon, puis de progresser par l’isthme en direction de Plouharnel et Auray.
Dans le secteur Est, il fallait empêcher toute pénétration ennemie dans le Golfe du Morbihan, tout débarquement ennemi sur la presqu'île de Rhuys, tout débarquement à l’embouchure de la Vilaine.

Début 1941, la division assure encore la protection de la côte dans la région de Lorient. Le PC divisionnaire (Divisions-Stabsquartier) se trouve toujours à Auray.
Le 1er janvier, la 2./Panzerjäger-Abteilung est cédée à la 21.ID, et la 3./Panzerjäger-Abteilung à la 32.ID.
Le 2 janvier a lieu un exercice d’alerte au sein du III./AR.211 impliquant la position de tir de Plouharnel.
Le lendemain, d’autres exercices ont lieu également au sein des II. et III./IR.317, I. et II./IR.365 ainsi qu’une séance de tir pour les officiers du II./AR.211.
(III./IR.317 : réunion sur site : Défense d’une position de verrouillage.
II./IR.317 : Exercice d’entraînement du bataillon sur son secteur.
I./IR.365 : situation d’alerte et utilisation du bataillon.
II./IR.365 (1 compagnie renforcée) Position d’avant-poste)
Le 8 janvier, exercice d’alarme au sein du III./IR.365
Le lendemain, tirs sur cibles au III./AR.211.
Le 10 janvier, exercice d’alerte au I./IR.306 avec occupation des positions de côte à Saint-Gildas ; réunion sur site au II./IR.317 concernant le combat face à une position permanente ; exercice de tir à munitions réelles au I./AR.211 ; séance de tir pour les officiers du II./AR.211.
Ce même jour, le IV.AR.211 est cédé en tant que IV./AR.236 à la 162.ID.
Le 11, exercice d’alarme au II./IR.306 avec occupation des positions côtières à Damgan, et exercice d’alarme au I./IR.317.
Le 14, exercice d’embarquement ferroviaire d’éléments du IR.306 et du II./AR.211, et embarquement du II./IR.317 sur le cargo Kertosano.
Le 15 janvier, la division émet un ordre concernant la réalisation des alertes lors de la protection de la côte. Ainsi, le mot-clé "Köln" (Cologne) associé à l’un des mots "West" (ouest), "Ost" (est), "Nord" ou "Mitte" (centre), suivi d’une période "Sofort" (immédiat) ou "18h00" émis par le Ia, déclenche l’alerte dans les secteurs appropriés. "Köln Mitte 19h00" indique ainsi le déclenchement de l’alerte de toutes les unités de la division sur le secteur Centre à 19h00. D’autres mots-clés, comme "Ma" (pour Marine), indique que d’autres de ses propres unités ainsi que les unités des autres armes, ici la Marine, sont aussi mise en état d’alerte. Avec l’émission de l’ordre d’alerte, un renforcement a lieu sur les postes permanents sur la côte, ainsi que sur tous les autres postes d’importance particulière.
Pour éviter tout retard, les commandants des secteurs sont autorisés à mettre en alerte toutes les unités en place sur leur secteur. La division doit être informée le plus rapidement du motif. Des exercices doivent avoir lieu au moins une fois par mois afin d’assurer une intervention rapide et sûre au moment de l’alerte.
Le 1er février, la 1.Nachrichtenkolonne est dissoute.
Le 2 février, la division prend le commandement du reste du département du Morbihan occupé en partie par la 61.ID.
Le 4 février, séance de tir pour les officiers du III./AR.211.
Le 6, réunion sur le terrain pour le II./IR.317 et exercice de marche pour le I./IR.365.
Le 10, exercice et inspection équestre pour le III./AR.211.
Le 11, inspection de combat pour le III./AR.211.
Le 17, inspection des 9., 11. et 13./IR.317, ainsi que du Pi.-Zug IR./317.
Le 19, inspection de la 14./IR.317 et de la 2./Pi.Btl.211. Pour le III./IR.317, réunion sur le terrain au sujet de l’emploi du bataillon en cas d’alarme. Pour le II./AR.211, leçon de tir au bac à sable pour les officiers.

Le 22 février 1941, le IR.306 s’installe à Paris pour une période de 4 semaines en tant que Wachregiment (régiment de garde). Cela rend nécessaire un nouveau dispositif de protection de la côte. L’ancien secteur du IR.306 est pris également en charge par le IR.365. Comme renfort, la 2./Pi.Btl.211 est subordonnée au IR.365.
Mi-mars 1941, la division cède la Nachschubkompanie 211 au IV.AK, et la Kranken-Kraftwagen-Zug 1/211 à l’AOK 4.
Le 16 mars, une attaque aérienne massive a lieu pour la première fois sur Lorient et l’aérodrome de Meucon. Un baraquement de troupe du IR.635 est touché, faisant 11 morts et 7 blessés.
Le 28 mars, une nouvelle section de boucherie attelée est incorporée à la division.
Le 3 avril, au sein du IR.317, simulation d’une attaque d’un bataillon après déploiement contre un ennemi prêt à se défendre. Au I./IR.365, alarme et occupation des positions de verrouillage.
Le 4 avril, pour le I./IR.317 renforcé, exercice d’instruction ayant pour thème un combat en forêt. Pour le Pz.Jäg.Abteilung 211, simulation d’un combat contre des parachutistes ennemis.
Le 10, réunion sur le terrain pour le II./IR.317 ayant pour thème l’emploi en cas d’alarme. Au sein du I./IR.365, attaque d’une Kompanie sur des hauteurs boisées.
Le 15, formation des officiers du III./AR.211 concernant l’emploi d’un détachement avancé lors d’un retrait en arrière des positions.
Le 17, pour une Kompanie du I./IR.365, combat dans les villages. Pour le III./AR.211, cours de tirs réels : identification de cibles terrestres et engagement contre de petites cibles proches.
Le 19 avril 1941, la division est informée par téléphone que dans les jours à venir elle devra prendre le secteur de la 251.ID dans et autour de Brest.
Le lendemain, le commandant informe les commandants des régiments, des bataillons distinctifs et des services du prochain départ. Un ordre dans ce sens est en outre diffusé. Il est prévu que la division soit remplacée par des éléments de la 205.ID entre le 22 et le 24 avril. Le déplacement de la 211.ID vers son nouveau secteur doit commencer le 26 avril. Les préparatifs pour le départ et le transfert sont donc entrepris.
Dès le 25 avril, le déplacement de la division peut commencer. À 12h00 le 26 avril, l’ancien secteur de la division est remis à la 205.ID, pendant que le Stab divisionnaire s’installe à Tréboul, près de Douarnenez.
Le 29 avril à 20h00, la 211.ID prend le commandement de son nouveau secteur. De nouvelles unités lui sont alors subordonnées, l’Infanterie-Bataillon z.b.V. 100 (mot) en place à Huelgoat, le Beobachtungs-Abteilung 16 à Carhaix, et le schwere Artillerie-Abteilung 634 (mot) à Châteauneuf-du-Faou.
Les dernières unités arrivent le 30 avril, jour de l’émission de l’ordre de répartition par secteur.
 
Le 6 mai 1941, un rapport sur les capacités de combat de la 211.ID est présenté au XXV.AK.
Il montre la moyenne d’âge de la troupe en fonction des unités : ainsi l’âge moyen des troupes de combat est de 27 1/2 ans, alors que dans les services de l’arrière, il est de 33 1/2 ans.
Les troupes de combat sont principalement composées de Rhénan (68 %) et de Westpaliens (25 %). On y retrouve diverses catégories socioprofessionnelles :
- 11 % travailleurs
- 34 % artisans
- 16 % employés ou Fonctionnaires
- 29 % agriculteurs
- 16 % autres professions

La majeure partie de la division est équipée de véhicules de prise français et britanniques.

Le 7 mai, les premiers éléments du IR.306 sont de retour de leur affectation à Paris, et découvrent le nouveau secteur de la division.
Dès le lendemain, le IR.306 reprend le secteur "Morlaix" où était déployé l’Inf.-Btl. z.b.V. 100 du secteur "Huelgoat". Le IR.306 déploie deux bataillons renforcés près de la côte, et un bataillon à la caserne de Landerneau. Son PC régimentaire est situé à Morlaix.
Lors d’un réunion le 9 mai avec le commandant de la 7.Armee, de nouvelles lignes directrices sur la protection des côtes sont discutées, et ainsi le 12 mai, lors d’une nouvelle réunion avec ses divers commandants, le commandant de la division fait adopter ces nouvelles lignes directrices.
Du fait de ces lignes directrices, une nouvelle organisation de la division est également ordonnée. Un ordre écrit au sujet de la défense de la côte est diffusé le même jour.
- L’ancien secteur "Brest Nord" est rebaptisé "Brest", celui de "Brest Süd" et de "Brest Mitte" sont regroupés en un nouveau secteur "Mitte". Les secteurs "Huelgoat", "Châteaulin", "Châteauneuf" et "Carhaix" deviennent des secteurs de cantonnement.

- La division dispose de deux niveaux d’alarme :
--- "Alarmsbereitschaft" suivi du mot-clé "Rheinlandappell" indiquant une intervention avec fin rapide probable de l’alarme.
--- "Alarm" suivit du mot-clé "Namur" indiquant la préparation de la troupe pour emploi.

Le plan évalue, entre autres, toutes les possibilités d’opérations hostiles sur la côte. Dans le secteur "Morlaix", un débarquement est jugé peu probable, du fait de l’absence d’objectif particulier, excepté l’aéroport au nord de Morlaix. La côte est également inappropriée à des opérations de débarquement en raison des récifs au large.
Le secteur "Brest" semble l’objectif principal d’un débarquement majeur avec une attaque contre le port même de Brest. Les possibilités de débarquement à l’Aber Vrach et dans l’Anse des Blancs Sablons sont étudiées.

Début février 1942, maintenant aux ordres du Generalleutnant Richard Müller, elle est transférée sur le front de l'Est au nord de Briansk et aussitôt engagée dans les combats défensifs du secteur.

22 mai 1941 :

Divisionsstab :

IR.306 : Carantec
I./IR.306 : Landerneau
1. : Landerneau
2. : Landerneau
3. : Landerneau
4.(MG) : La Roche-Maurice
II./IR.306 : Plouzévédé
5. : Plouider
6. : Plouvorn
7. : Saint-Pol-de-Léon
8.(MG) : Plouzévédé
III./IR.306 : Morlaix
9. : Morlaix
10. : Plougasnou
11. : Morlaix
12.(MG) : Taulé

13. :
14. : Morlaix

IR.317 : Brest
I./IR.317 : Brest
1. : Brest
2. : Brest
3. : Brest
4.(MG) : Brest
II./IR.317 : Lannilis
5. : Plouguerneau
6. : Ploudalmézeau
7. : Lannilis
8.(MG) : Lannilis
III./IR.317 : Saint-Renan
9. : Hennebont
10. : Plouzané
11. : Le Conquet
12.(MG) : Locmaria-Plouzané / Kerzévéon

13.(IG) :
14. : Brest

IR.365 : Bénodet
I./IR.365 : Rosporden
1. : Trégunc
2. : La Forêt-Fouesnant
3. : Rosporden
4.(MG) : Rosporden
II./IR.365 :
5. : Pont-L’Abbé
6. : Quimper
7. : Quimper
8.(MG) : Quimper
III./IR.365 : Audierne
9. : Pont-Croix
10. : Plozévet
11. : Audierne
12.(MG) : Audierne

13.(IG) :
14. : Quimper

Art.Rgt. 211
Stab : Douarnenez
Stab I./AR.211 : Saint-Renan
1. Batterie : Landéda
2. Batterie : Saint-Renan
3. Batterie : Milizac
Stab II./AR.211 : Daoulas
4. Batterie : Crozon
5. Batterie : Hanvec
6. Batterie : Le Faou
Stab III./AR.211 :
7. Batterie : Fouesnant
8. Batterie : Quimper
9. Batterie  : Quimper
Stab IV./AR.211 :
10. Batterie :
11. Batterie :
12. Batterie :

Stab Pi.Btl.211 : Douarnenez
1. Kompanie : Morgat
2. Kompanie :
3. Kompanie : Douarnenez
Pionier-Sperr-Kolonne (dissoute en 1940, elle devient Pi.Kolonne) : Kerlaz

Panzerjäger-Abteilung 211 :
Le 1er janvier 1941, la 3.Kompanie est cédée à la Panzerjäger-Abteilung 32, la  2.Kompanie allant à la Panzerjäger-Abteilung 21.

Radfahr-Aufklärungs-Schwadron 211 : Châteauneuf-du-Faou
Landeleau
Le Poulmic


Infanterie-Divisions-Nachrichten-Abteilung 211 : Châteaulin
1./NA : Pleyben
2./NA : Châteaulin

Sanitaire :

Inf.Btl. z.b.V.100 : Huelgoat


Les tâches principales sont les suivantes:
- Empêcher un rassemblement de forces hostiles sur Lannilis et une attaque sur Brest. - Prévenir une attaque depuis Le Conquet Brest.
Dans le secteur "Centre", la possibilité de la capture de la presqu'île de Crozon, en vue d'une attaque sur Brest, a été prise en considération.
Comme autre objectif, l'aéroport Brest-Sud a été envisagé. Dans le secteur, les tâches les plus importantes sont :
Protection des batteries de côtes et de l'aéroport Brest-Süd contre des attaques sur la presqu'île de Crozon.
Dans le secteur "Quimper", une attaque sur la ville elle-même n’est envisagé que comme récompense.
Les tâches sont :
- Prévention d’opérations hostiles contre le port d'Audierne et contre Pont-Croix.
- En outre, prévention d'une progression après un débarquement dans la baie de Bénodet et Concarneau vers Quimper.
Le I./AR.211 a été dirigé le 23 mai 1941 sur le secteur de Le Conquet.
Du 24 mai au 6 juin, le I./IR.306 et le 14./IR.306, ainsi que le II./AR.211, ont été transféré sur la zone d'entraînement de Coëtquidan.
Le 27 mai, le Schwere-Artillerie-Abt.634 n’est plus subordonné à la division.

29 mai, au sujet de l'utilisation du bataillon renforcé pour empêcher une tentative de débarquement ennemi dans le secteur de Plouguerneau - Guissény.
Le lendemain, le III./IR.317 a eu un exercice d'alarme pour empêcher une tentative de débarquement hostile sur l’Anse des Blancs Sablons au nord de Le Conquet.
Au III./IR.365 a participé à un exercice d'entraînement pour empêcher une attaque contre le port d'Audierne.

Le 31 mai, le Beobachtung-Abt.16 (groupe d’observation) quitte la division.
Le 6 juin 1941, le commandant de la 7.Armee, le Generaloberst Dollman, a rencontré à Huelgoat le Bataillon z.b.V.100 subordonné à la division.
Il a pris part le lendemain à un exercice du Bataillon, de concert avec le III./IR 306.

Le Bataillon z.b.V.100 quitte la Division le 10 juin et se voit cédé à la 223.Infanterie-Division.
Le 21 juin, présentation du rapport de l’état de la Division au 15 juin au XXV.AK.
Dès lors, les nouvelles 6./AR.211 et 9./AR.211 sont opérationnelles.
Une grande partie des remplacements effectués avait une formation pauvre. Il a fallut du temps pour atteindre le niveau moyen des autres unités.

Dans l'ensemble, la Division pouvait se conformer pleinement à ses missions de protection du littoral, en étroite coopération avec les autres services armés et les organisations.
Le 24 juin 1941, la Kriegsgliederung de la division en date du 15 juin indique :
Au matin du 25 juin, le III./IR.365 avec la 14./IR.365, ainsi que le III./AR.211, sont déplacé jusqu’au 8 juillet sur la zone d'entraînement de Coëtquidan.

Effectifs de la division au 1er juillet 1941 :
265 officiers, 15 fonctionnaires, 1470 sous-officiers, 9024 hommes de troupe; ainsi que 3391 chevaux.
Extraits du journal de guerre du début de juillet 1941:

Le 1er juillet 1941, au sein du II./AR 211, enseignement pour les officiers sur la radio et son utilisation pratique.
Le 3 juillet, exercice sur le terrain pour le I./IR.365, avec alerte du bataillon et déploiement de l’attaque.
Le 7 juillet, le I./IR.306 s’installe dans ses positions prévues. Ce même jour, a lieu une inspection pour les 5. et 7./ IR.365, ainsi que les 2. et 3./AR.211.
Le 10 juillet, c’est au tour des 6. et 8./IR.306, de la 9./IR.317, des 1. et 2./IR.365, ainsi que la Stabsbatterie II./AR.211 et la 6./AR.211, de subir une inspection.
Le 14 juillet, l’inspection a lieu à la 5./IR.317, aux 9. et 11./IR.365, ainsi qu’à la 1./Pz.Jäg.Abt.211 et au Radfahr-Schwadron 211.
Une séance de tir a lieu pour les officiers du II./AR.211.
Le 17 juillet, les 1. et 3./IR.317, la 14./IR.317, le Radfahr-Zug de l’IR.365 et la 14./IR.365 sont eux aussi visés par l’inspection.
Le 19 juillet, l’inspection a lieu à la 1./IR.317.
Le rapport de situation de la division du 22 juillet envoyé au XXV.AK signale à nouveau un manque dans les effectifs suite à la cession d’hommes, soit 32 sous-officiers et 432 hommes de troupes.
La formation dans les compagnies et les bataillons est considérée comme complète.
Exercices dans le bataillon renforcé et des exercices régimentaires dans le cadre devrait être au mois d'août les troupes se préparer pour la guerre.
Des exercices de bataillon renforcé, ainsi que au sein du régiment, prévus au mois d’août doivent préparer la troupe à la guerre de mouvement.
Le 26 juillet, le Haut Commandement pose la question sur l'état des remplacements à la Division, suite au rapport sur l'état de la Division du mois de juin précédent signalant des défauts au niveau des remplacements.
Dans la soirée du 13 août, le commandant de la 7.Armee s’est présenté à la division à Quimper. Le lendemain, il a assisté à la formation d'un bataillon du IR.365.
Le commandant indique dans le rapport sur l'état de la Division du 20 août, que la formation des troupes a été réalisée par le biais d’exercices au niveau des bataillon et des Abteilungen, au sein des régiments, ainsi que lors d’exercice sur le terrain. Cela malgré les nombreuses autres tâches de la division, telles que la protection du littoral, la construction de positions, la surveillance des installations de la Marine et de la Luftwaffe, et malgré les faibles allocations de carburant autorisées.

Malgré toutes ces difficultés, la formation des troupes pour la guerre de mouvement a  de beaucoup progressée. Dans un ordre de la division daté du 3 septembre, des éléments de la division ont été désigné pour une formation de défense contre cibles aériennes. À cette fin, la Division a partagé le Luftwaffenschießplatz de Penmarch (espace de tir), au sud-ouest de Quimper, du 22 à 27 septembre.
D’autres activités ont également lieu du début jusqu’à la mi-septembre :
Le 4, exercice d’enseignement au sein du I./IR.306 sur la décontamination sur le terrain durant les combats.
Le 5, exercice du III./IR.365, ayant pour thème intrusion et combat en profondeur.
Le 8, travail sur le terrain du III./IR.306, avec pour sujet la défense du secteur.
Le 9, formation des officiers au sein du I./AR.211 sur les mitrailleuses légères et lourdes.
Le 10, démonstration d'enseignement au sein de l’Abteilung, sécurisation des positions de tir et des positions de repli.
Le 12, exercice du III./IR.365 sur l’occupation d’une position de blocage et la contre-attaque.
Le 16, exercice de tir du I./AR.211, avec emploi de canon isolé dans la zone arrière.
Le 17, cours pour les officiers du II./AR.211 avec présentation d'un officier d'infanterie des armes et de l’emploi d’une MG-Kompanie (compagnie de mitrailleurs).
Le 18, exercice pour le Panzerjägerabteilung et le Radfahr-Schwadron, avec pour thème le combat dans une localité.
Un ordre du 19 septembre concernant l’apport de troupes complémentaires à la division suite à la visite du commandant de la 7.Armee, ainsi que du général commandant le AK, durant l’été.
Par la suite, toutes les installations de défense créées sur la côte sont contrôlées si possible depuis la mer afin de détecter les anomalies. Si un camouflage ne peut y remédier, de nouvelles positions doivent être créées.

Événements du début octobre :
Le 2, exercice du I./IR.365 sur le combat nocturne.
Le 3, exercice de marche pour le III./IR.365 avec engagement et supériorité sur le terrain de l’ennemi.
Le 7,  enseignement pour officiers du III./AR.211 concernant la marche de l’Abteilung.
Le 8, séance de tir pour les officiers du II./AR.211
Le 9, exercice du III./AR.211 avec pour thème l’attaque.
Dans le but de promouvoir l'interaction entre les unités d'infanterie et de Panzer, en tout, trois compagnies du régiment II./Panzer-Rgt 201 sont réparties à partir du 14 octobre entre les différents régiments de la division.

Le 20 octobre 1941, un ordre d'avertissement concernant un exercice de transmissions prévu pour la défense côtière dans le XXV.AK est diffusé.
Rapport de situation de la Division au 22.10.1941 :
* La formation avec les Panzerbüchsen alloués est achevée. Des groupes de Panzerbüchsen ont été placés dans les unités.
* Le Pionier-Bataillon a terminé un Bäßler-Brücke (pont de bateaux) et l’a testé.
* La Division a livré 611 chevaux de trait lourds à l'Est. Comme les chevaux de trait légers de remplacement étaient en mauvais état, ils ont besoin de soins spéciaux pendant des semaines afin d’être pleinement opérationnel.
L’exercice de transmissions prévu de défense côtière du Korps a eu lieu le 23 octobre. Le 8 novembre 1941, un ordre concernant l'expansion de la défense côtière est émis.

Sur ordre du Heeresgruppe D, l'extension de la zone de positions côtières, et les positions à l'arrière ont été renforcé par des bâtiments en béton. Les services de construction de Brest ont été dépendant de la coopération avec la Division. Comme construction-type, les instructions sont jusqu‘à nouvel ordre celles fixées par le Festungs-Pionier-Stab 21 pour les constructions uniformisées de campagne, des abris avec protection anti-éclats et des Schartenstände en béton damé.
Le commandant des groupes de défense côtière et des structures d'hébergement a envoyé à la Division le 14.11.1941 des extraits du "Guide de l’OberBefehlsHabers West pour la lutte contre les troubles internes en Belgique et en France».
Puis les commandants ont eu le droit et le devoir, lorsque la situation exigeait une action immédiate, d’émettre des ordres et de déployer des troupes pour assurer le maintien ou la restauration de l'ordre et la sécurité. Cela en dehors des autres missions de la troupe.

Selon le Rapport de situation de la Division du 20 novembre, le manque d’effectifs est passé à 875. Après les retraits supplémentaires des détachements de personnel de garde, les permissionnaires, et ceux déployés sur l’extension de la défense côtière, le personnel restant des unités ne possède qu‘un faible niveau de formation. Il est signalé une réduction supplémentaire des allocations de carburant pour la formation des unités motorisées en question. La protection de la troupe contre les mitraillages de plus en plus fréquents nécessite une préparation défensive constante. Dans un ordre daté du 22.11, il est décidé : Après la nomination de chefs plus anciens lors des marches ou exercices, l'utilisation de MG avec munitions réelles, une attaque soudaine pourrait être efficacement repoussée.

Les attaques fréquentes sur les gares de Landerneau et Landivisiau ont nécessité l'utilisation constante de deux MG.
Le Pionier-Bataillon est dégagé autant que possible pour les mois à venir pour les missions des fortifications côtières et missions de garde. Par conséquent, une compagnie du bataillon a été subordonnée au IR 365 pour l’emploi des gardes côtières.
Le 2 décembre 1941, des éléments de la Division ont pris part, en collaboration avec des éléments de la 205.Infanterie-Division, sur le camp d'entraînement militaire de Coëtquidan, à un exercice de combat ayant comme thème "l'attaque après déploiement sur les ailes". Le général commandant du XXV.Armeekorps était présent.
Autres événements du début décembre 1941 du journal de guerre :
3 décembre : exercice de l’Abteilung du III./AR.211 : Attaque après déploiement avec changement de position.

4 décembre : 4., 5., et 6./AR.211 : tirs de batterie sur le Truppenübungsplatz Coetquidan.
9 décembre : marche de nuit du III./AR.211 : formation à la sécurité routière et à la discipline de marche de nuit.
11 décembre : exercice de combat du III./IR.317 : attaque en mouvement.
15 décembre : exercice d’entraînement du I./IR.317 : attaque d’une compagnie renforcée contre un ennemi débarqué au nord de Lampaul.

Le 18 décembre 1941 tombe le premier ordre préparatoire concernant le remplacement de la division. L’embarquement pour le front de l'Est commence à partir du 28 décembre, la Division étant remplacée par la 335.Infanterie-Division. Le jour suivant, le premier groupe précurseur de la 335.ID arrive sur le secteur de la division.

Aussi à partir du 19 décembre, la Division se retrouve avec un manque de matériel et de véhicules, ainsi que des équipements et vêtements d'hiver fournis. La section de boucherie a été convertie en compagnie de boucherie motorisée. A partir du 20 décembre, l'AR.211 a été équipé de leichte Feldhaubitze 16 (obusiers légers). Pour cela, deux batteries ont été livrées à la 246.infanterie-Division, mais deux autres ont été fournies par la 333.Infanterie-Division. Le réarmement est effectué le 24 décembre. Les manques de la division ont été comblés par l’apport de remplaçants et les livraisons des autres divisions lors de l‘embarquement.

À partir du 21 décembre, chaque Infanterie-Panzerjäger-Kompanie a été équipée d’un Zug armé de Pak 3,7 cm et Pak 5cm.
A 18h00 le 26 décembre, a lieu le transfert de commandement du secteur de la division à la 335.ID, et le 28 décembre, toutes les retraits sont effectués.
Dans l'ordre du Korps n° 26 du 30 décembre 1941, le XXV.AK déclare sa gratitude et sa pleine reconnaissance à la division, ainsi que le souhait pour la division de maîtriser de nouvelles missions maintenant imminentes.
Initialement prévu pour le 29 décembre, et plus tard décalé au 14 janvier 1942, l’embarquement de la Division a été reporté le 31 décembre 1941 au 1er avril 1942.
La division a envoyé le jour même un officier de liaison auprès de la Transport-Kommandantur Paris-West pour établir la séquence finale du transport.

Le Nouvel An 1942, les préparatifs de l'enlèvement en direction de l’Est ont lieu au sein de la Division.
Le 2 janvier est ordonné le chargement de la Division à Quimper. Le 2 janvier est également émis l’ordre de mise en marche par voie ferrée de la division.
À partir du 4 janvier 1942, les unités ont commencé à être embarquées sur une période de près de quatorze jours dans différents gares en Bretagne et en deux groupes d’un total de soixante transports.
Direction la gare de destination de Briansk, transportés vers la partie centrale du Front de l'Est.


Espérant n'avoir pas commis trop d'erreurs dans la traduction des textes, je reste dans l'attente de toute correction ou autres de votre part... Wink
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Message  jeremiah29 Jeu 27 Nov 2014, 22:31

Bonsoir...

Ci-dessous une photo légendée "Ergué-Armel 9.9.41, Vor unserer Werkstatt" (devant notre atelier)... Very Happy

211.Infanterie-Division  Werkst10

La date, 9 septembre 1941, indique la présence de la 211.Infanterie-Division.
L'ouvrage de Alain indique la présence de l'Inf.Rgt.365 dans la région de Quimper, et plus particulièrement de la 14./IR.365 à Ergué-Armel.
Mais je pense que le symbole indique plutôt un atelier de la Kraftwagen-Werkstatt Kompanie 211...
Je ne suis pas encore parvenu à retrouver la localisation précise de ce bâtiment...  silent
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Message  Eric29 Sam 29 Nov 2014, 16:54

Salut Lolo!
Peux tu traduire :Kraftwagen-Werkstatt Kompanie?
garage auto?
Merci,
et d'autre part connais tu les implantations sur ST RENAN? (ville!)
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Message  Yannig du 22 Dim 30 Nov 2014, 11:40

Salut Eric,

traduction pas au mot à mot : C'est une compagnie d'ateliers de réparations des voitures tout terrain
Cdt
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Message  Eric29 Dim 30 Nov 2014, 12:17

Danke!
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Message  jeremiah29 Dim 30 Nov 2014, 22:03

Eric29 a écrit:
et d'autre part connais tu les implantations sur ST RENAN? (ville!)

Salut Eric !
De quelles unités ?..
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Message  Eric29 Lun 01 Déc 2014, 09:40

Salut,
bin justement, c'est là le Pb, Des gens me disent être persuadés, que des allemands étaient dans leur maison, genre unité spéciale, SD ou autres, c'est pour vérifier!
Remarque, c'est possible c'est une vielle maison, à peu près en face de l'ancienne Gie!
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Message  jeremiah29 Lun 01 Déc 2014, 10:41

Eric29 a écrit: c'est une vielle maison, à peu près en face de l'ancienne Gie!

Salut mon nounours !
T'es gentil, mais je connais pas grand chose à Sar'Nan... Wink  
Ton sigle Gie, c'est bien Gendarmerie ?.. scratch  Déjà que j'ignore où est l'actuelle, alors l'ancienne ?.. silent  elle était située dans quelle rue ?..
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Message  Yannig du 22 Mar 02 Déc 2014, 06:14

et en quelle année, mois etc.... Question
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