505 507 vannes metz

[yves roux]

bonjour,
je rédige un ouvrage sur une amitié au long cours entre mon grand père et un de ses amis .

Mon grand père était adjudant chef au 505 à Vannes . Il venait de l Est de la France , du 507 .
A un moment il a été fait prisonnier (avec tout le régiment je crois à la caserne à Vannes ). Mais la veille , le régiment a été consigné à la caserne , c est étrange !. Je n ai aucune date précise ( à priori en recoupant dates de naissance et âge c est en 1940) . J aimerai comprendre ce qui s est passé .
Merci d avance

[jeremiah29]

Bonsoir !

Voici quelques extraits d'un document concernant Vannes :

"La principale formation basée à Vannes, le 505ème régiment de chars de combat donne naissance à 4 unités qui partent au front. Les 14ème et 27ème BCC sont équipés de chars H 39. Les 13ème et 35ème BCC utilisent des chars H 35.
Formé à Meucon dès le 2 septembre, un élément du 13ème BCC embarque ainsi le 15 suivant avec ses blindés et les véhicules d’accompagnement sur les rames qui les attendent aux quais de l’arsenal. Ils débarquent à Mourmelon le 16 et passent alors sous l’autorité de la 1ère armée. Sur le Front même, le premier mort vannetais est le soldat Joseph Le Morillon, décédé fin octobre 39. Mais si des militaires partent dans la zone du front, beaucoup plus arrivent à Vannes pour se former, phénomène déjà constaté en 14-18.
Les dépôts des 507ème (régiment commandé par le colonel de Gaulle au moment de l’entrée en guerre) et 509ème régiments de chars, et leurs recrues en formation s’éloignent dès l’automne de leur casernes situées trop près de la frontière allemande et se replient alors sur Meucon. Faute de place, de nombreux militaires occupent des bâtiments de ferme dans la région. Ainsi ces dix militaires de la 31ère compagnie du 507 présents dans la ferme de Kervilette, route de Grandchamp, chez Mme Le Falher, et qui début novembre : « rentrent souvent tard, pas toujours à jeun et font un bruit épouvantable sur le plancher, sautant, chantant ».
A St Guen, aux Trois moulins, à Bilaire, de nombreuses unités du 265ème d’infanterie, dédoublement du 65ème de Vannes-Nantes, sont logées chez l’habitant, sur réquisitions. Début mars 1940, des unités du 391ème RAT, artillerie donc, cantonnés au Bondon, annoncent au maire leur départ pour le 7. Vannes et ses campagnes proches, deviennent ainsi une fourmilière de militaires."
(...)
"Le passage des réfugiés rue du Mené et rue Hoche, contribue à démoraliser une garnison pourtant bien tenue en main par le général Le Bleu qui se prépare au combat au delà de la zone « ville ouverte », cercle de six km autour de Vannes. Dans ce mouvement d’abandon et de désordre, la volonté de ne pas voir pris par les Allemands les drapeaux des trois régiments de chars conduit à des conséquences différentes. Celui de Vannes, le 505ème, est découpé à l’initiative du colonel Hahn en 47 fragments et dispersé. Celui du 507ème, cher au général de Gaulle, est enterré, mais les versions divergent. L’étendard du 509ème est quant à lui brûlé.
L’entrée des Allemands dans Vannes se fait dans le calme et la crainte. L’ennemi occupe un certain nombre de lieux publics ou privés, réquisitionne, expulse pour loger ses services et ses troupes. Les soldats français, capturés par milliers dans les casernes, sont regroupés à Meucon et la Bourdonnaye. Bien peu tentent de s’enfuir, persuadés d’être bientôt libérés."

Le lien ci-dessous évoque aussi la "capture" de la garnison de Vannes qui aurait attendu la reddition sur ordre dans les casernes.

http://atf40.forumculture.net/t4865-jmo-du-505eme-rcc

Peut-être un début de réponse... Certains membres du forum intéressés par le secteur de Vannes seraient plus à même de te renseigner davantage... 

[yves roux]

merci laurent

c est du concret et c est un bon debut

je recoupe et reviens .     

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