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J'avais des camarades - le réseau Elie

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Message  doucet Mar 19 Juin 2012, 17:54

bonjour, vous trouverez ci dessous la première partie de l'histoire de François Broc'h, au sein de la résistance, tirée de son livre "J'avais des camarades". Cette première partie couvre la période 40-41 et relate l'histoire du groupe Elie.
NB: les * renvoient à des explications en fin d'article
le fichier Excel joint regroupe tous les noms des membres du groupe dont j'ai pu retracer l'histoire.

Le groupe Elie – le réseau CND* (Confrérie Notre Dame)

Partisan du général de Gaulle, François Broc’h, dit Florette, est entré dans la résistance intérieure à l’occasion d’une rencontre. Le samedi 21 septembre 1940, venant régulariser sa situation militaire au bureau de recrutement situé place Wilson, il aperçoit à sa sortie un de ses amis, Georges Bernard, rédacteur au journal Ouest-Eclair*. Après les banalités d’usage, G. Bernard lui demande sans détour, en lui montrant une photo du Gal de Gaulle, s’il désire rejoindre les rangs de ceux qui veulent poursuivre le combat. Après quelques instants d’hésitation, Florette accepte et le voilà dès ce jour embarqué dans le groupe Elie.
Le Groupe Elie
Louis Elie est un entrepreneur de 35 ans qui habite rue Jean Jaurès. A l’écoute du discours du 18 juin, il prend la décision de devenir un des organisateurs de l’armée clandestine que souhaite le général (il est nécessaire de grouper partout où cela se peut une force française aussi grande que possible….. J’incite tous les Français qui veulent rester libres à m’écouter. – Charles de Gaulle).
Il devient le 1er résistant, peut-être du Finistère, mais sûrement de Brest. Rien, pourtant, ne le prédestine à occuper cette fonction. Il ne possède pas de fortune personnelle, ne joue aucun rôle dans la cité et de surcroît, ne possède qu’une faible expérience militaire, celle d’un 2ème classe. Son plus grand atout est son esprit d’initiative. Il n’est pas resté assis après avoir écouté la TSF. Il s’est dirigé vers la Résistance, préparant le terrain pour les autres mouvements.
Dès août 1940, L. Elie recrute les premiers membres de son organisation. Membre de la défense passive, il d déniche ses premières recrues au sein de ce groupement : G. Bernard, L. Stéphan, H. Auffret, L. Gouez, Jean Pronost, Jo. Prigent, A. Muller, R. Gourvennec, F. Quémener, R. Istin, V. Gourmelon.
Ses premières consignes sont de recruter d’autres patriotes. Chacun s’y emploie de bon cœur créant une sorte d’émulation parmi les membres pour savoir qui ramènera le plus de volontaires. A la fin du mois d’août, le réseau compte déjà plus d’un millier de partisans.
Il faut un chef militaire à cette organisation. Elie recrute un ingénieur des travaux publics, capitaine de réserve, R. Drouin .Il faut également un endroit pour servir de PC, un lieu qui ne risque pas d’attirer l’attention de l’ennemi. Quoi de mieux qu’un café. Grâce à des relations le choix d’Elie se porte sur le café tabac de la place Guérin tenu par Mme Gauvard, dont le mari fera également partie du réseau.
Soucieux de la vie de ses hommes et des conséquences de ses futurs actes sur la population civile, Elie développe la branche renseignement pour repérer les diverses installations de l’ennemi, relever le nombre d’officiers et de soldats logeant chez l’habitant, se mettre au courant de leurs habitudes; tout cela pour pouvoir les attaquer avec le minimum de risque possible. Cette tâche est confiée à un jeune jéciste* de 19 ans, R. Busillet.
Dès la mi septembre 40, Elie avait crée une organisation de résistance parfaitement structurée, avec cadres politiques et militaires, agents de liaison, PC, boîtes aux lettres et service de renseignement.
Pour combattre, il faut des armes et des explosifs.
Les premières armes du réseau sont volées à l’Allemand grâce à un procédé ingénieux. Tous les midis et tous les soirs, les membres du groupe se rendent, vêtus de pardessus, dans les cafés les plus fréquentés par les officiers et sous officiers allemands. (café des Voyageurs, de France, du Continental, de la Préfecture). Ils y repèrent les porte-manteaux auxquels sont accrochés les ceinturons chargés, posent leurs manteaux dessus, prennent une consommation et repartent en emportant le tout. Ainsi, début décembre 1940, près de 250 révolvers sont stockés dans le garage d’A. Abarnou.
En fouillant dans les archives de l’arsenal de Brest, R. Busillet se rend compte qu’un chargement d’armes anglaises est resté inconnu des Allemands. Un commando monte une opération nocturne et ces armes viennent grossir le stock de révolvers.
Les armes tuent mais ne détruisent pas les installations de l’ennemi. Pour les explosifs, la solution vient de L. Stephan qui travaille à la Pyrotechnie de Saint –Nicolas. Aidé de son frère âgé de 16 ans, il sort de l’établissement un poids très important de grenades, d’explosifs et de cartouches de poudre qui vient rejoindre les armes.
Le groupe Elie agit tout d’abord en solitaire. Ce n’est qu’au mois de février 1941 que Drouin réussit à prendre contact avec un membre du réseau CND et en devient la branche bretonne. C’est notamment lors de l’une de ses rencontres que Drouin remet le plan de toutes les défenses allemandes de Brest et alentours, plan qui atterrit rapidement à Londres, sur le bureau du colonel Rémy (qui en parlera dans ses mémoires) puis de l’Intelligence Service.
François Broc’h est chargé per G. Bernard de récolter le renseignement dans le secteur Lannilis-Saint Pol de Léon.
La lutte armée. 01 janvier 1941. Par l’intermédiaire de Londres, le Gal de Gaulle demande aux Français de s’abstenir de sortir une heure de 15 à 16 h00, et ce pour montrer à l’ennemi qu’ils ne le tiennent que pour l’ennemi (C de G)
Le groupe Elie a décidé de passer à l’action. Le soir du 1er, un commando de 5 hommes (Elie, Prigent, Bernard, Auffret, Muller) déambule rue Kerfautras, lorsqu’ils sont interpellés par 2 soldats allemands armés de mitraillettes. A l’injonction "Papier ", 3 s’exécutent, mais les 2 derniers sortent leurs armes et tuent les 2 soldats. Et voici 2 mitraillettes de plus dans le camp de la France !
Ces attaques de soldat isolé, voire de patrouilles se répèteront régulièrement jusqu’au mois d’avril 1941.
Le 28 février, Elie décide de détruire une batterie de D.C.A., qui se trouve dans le quartier des Quatre Chemins, à proximité de la rue Lare Carnot en Lambézellec. (probablement une batterie de 2 cm du 6/Ma.Fla. 805). Juste avant l’assaut, un des résistants ouvre le feu malencontreusement, alertant les soldats allemands. Seul Jo. Thoraval réussit à poignarder un militaire, le laissant pour mort sur le terrain. Jo retrouvera ce militaire lors du procès, où revenu à la vie, ce soldat se transformera en terrible accusateur.
Autre exploit, l’évasion de 9 prisonniers de la prison de Pontanniou dans la nuit du 18 au 19 mars 1941.
Mais le fait d’armes le plus important du réseau Elie se déroule dans la soirée du 04 avril 1941. Ayant appris que les Allemands organisent à l’hôtel Continental un grand banquet en l’honneur des officiers du Scharnhorst et du Gneisenau (arrivés le 22 mars 1941), en présence de hautes autorités allemandes (on parle même d’H. Goering, en personne) et de personnalités françaises favorables à l’occupant, le réseau Elie décide d’y placer une bombe. Grâce à R. Groizeleau, un complice leur facilite l’accès au sous-sol de l’hôtel. Au moment où les festivités battent leur plein, Elie et 3 de ses hommes placent une charge d’explosif et bloquent l’ascenseur.
20 h 15, une explosion sourde se fait entendre. L’incendie se développe rapidement et le feu embrase l’hôtel. Issues bloquées, les Allemands sont prisonniers des flammes. Comble du hasard, un raid anglais arrive vers 22 h 00 pour bombarder les deux cuirassés. L’incendie illumine Brest comme en plein jour. Les Anglais en profitent pour larguer quelques bombes sur cet objectif aisément repéré (je n’ai pas réussi à trouver trace de ce bombardement dans les archives du Bomber Comand. On y fait seulement état du 03/04. Par contre, celui du 04/04 est cité dans les archives de la ville de Brest et dans les comptes rendus de la défense passive. Mené par des avions du 5th Bomber Group, il a duré de 22 h15 à 01 H30. On a relevé 30 victimes, dont 4 morts).

Le nombre de pertes allemandes n’est pas connu avec certitude, mais il serait entre 400 et 500. Cet exploit marque la fin des opérations du groupement.

La fin du réseau
Le 30 avril, un groupe de 3 résistants (Muller, Quémener et Jo . Prigent) attendent la sortie de 4 Allemands installés aux cafés des P.T.T., rue Louis Blanc.
Dès leur sortie, des coups de feu éclatent. Les Allemands s’enfuient, mais Muller est blessé de 6 balles dans le ventre. Il est conduit à la clinique du docteur de la Marnière qui s’illustrera par la suite avec les FFI du canton de Lannilis. Opéré, Muller reste en convalescence jusqu’au 10 mai 1941.
Le 13 mai dans l’après-midi, des Allemands frappent à sa porte et l’emmènent, malgré son état, jusqu’à leur locaux de l’école Bonne Nouvelle (dans son livre, Broc’h-Florette écrit Gestapo, mais il semble plus probable que les Allemands appartenaient au Geheime Feldpolzei* 2, commandé par le Feldpolizeidirektor Lyck et présents à Bonne Nouvelle depuis juillet 1940..). Muller est le premier d’une longue série d’arrestations qui s’étalera jusqu’à la fin juin 1941 avec celle de Joseph Grannec.
Après un passage à Bonne Nouvelle, les résistants sont conduits à la prison du Bouguen*, en attente de leur sort. Un bombardement anglais ayant détruit une partie de la prison début juillet, la majorité des membres du groupe Elie sont envoyés à la prison de Fresnes, en attente de leur procès. Celui débute le 08 novembre 1941, à Paris, dans les locaux de l’hôtel Continental (quelle ironie !!!!), rue de Castiglione.
La sentence tombe le 22 ; onze sont condamnés à mort, vingt sont condamnés à des peines de réclusion variant de 5 à 15 ans ; parmi eux 5 mourront en déportation et un sera porté disparu.
Le 10 décembre 41, à l’aube, les onze condamnés à mort sont conduits au Mont Valérien et fusillés.
L’aumônier allemand, de retour à Fresnes à l’issue de l’exécution dira à leurs camarades :
« Je viens de conduire onze anges au Paradis.
Ainsi disparaît le groupe Elie.


Confrérie Notre Dame Fondée en septembre 1940, la Confrérie Notre-Dame est un réseau de renseignements ralliée à la France libre. C'est l'un des premiers réseaux du Bureau central de renseignements et d'action (BCRA). Ce réseau français libre est sans doute le plus important réseau de renseignements militaires de la Résistance. Il est aussi l'un des tout premiers créés en France, grâce à un agent exceptionnel envoyé vers la métropole dès l'été 40 par le 2e Bureau de la France Libre, Gilbert Renault (« Rémy »), qui donnera à son organisation le nom de Confrérie Notre-Dame afin de la placer sous la protection de la Vierge. Le réseau s'implante d'abord dans la France de l'Ouest et recrute des informateurs de qualité dans les ports de l'Atlantique (Bordeaux, Brest). Les informations sont transmises à Londres d'abord par courrier transitant par Madrid, puis par radio. Les renseignements transmis permettent à la RAF de porter de rudes coups à la marine allemande. Son agent « Hilarion », en avertissant les Britanniques de l'installation dans la rade de Brest de « ducs d'albe » (gros piliers) visiblement faits pour un très grand navire de guerre, contribue à l'interception et à la destruction du cuirassé Bismarck, en mai 1941

Ouest-Eclair : L'Ouest-Éclair est un quotidien régional français, publié de 1899 à 1944 à Rennes (Ille-et-Vilaine), mais avec un rayonnement sur tout l'Ouest de la France (Bretagne, Normandie, Anjou, Maine et Poitou). Il a été créé par deux Bretons animés d'une profonde foi chrétienne et d'une sensibilité républicaine et sociale : l'abbé Félix Trochu, prêtre en Ille-et-Vilaine, et Emmanuel Desgrées du Loû, avocat d'origine vannetaise installé à Brest. L'Ouest-Éclair est le prédécesseur d'Ouest-France qui l'a remplacé à la Libération.

Jéciste : membre de la Jeunesse Etudiante Chrétienne (JEC).
Née en 1929, dans la mouvance du catholicisme social, la JEC est d'abord constituée par des étudiants issus de l'ACJF (Association Catholique de la Jeunesse Française) qui s'inspire de la Jeunesse ouvrière chrétienne [JOC] de l'abbé Joseph Cardijn, pour mettre en œuvre un apostolat mené « par les étudiants pour les étudiants ». Le mouvement s'organise en branches spécialisées. Il connaît une première crise en 1933 et dès 1935, la JEC, s'oppose au nazisme. Elle connaît un essor rapide : en 1936, sa première rencontre nationale accueille 4000 participants. Après avoir été fortement impliqué dans la Résistance, la JEC a continué à jouer à un rôle considérable jusque dans les années 1960 dans la formation de responsables français. On compte ainsi parmi les anciens jécistes de nombreux résistants ainsi que de grandes figures du monde politique, syndical médiatique, universitaire ou associatif
Geheime Feldpolizei (GFP) était, pendant la Seconde Guerre mondiale, l'équivalent allemand de la sûreté française aux armées. La GFP (sûreté) et la Feldgendarmerie (prévôté) sont les bras séculiers de l’Abwehr dans son rôle de contre-espionnage. Chargée d'assurer la sécurité des forces armées, la GFP est spécialisée dans la lutte contre la Résistance intérieure et extérieure. Jusqu’en 1942, la Geheime Feldpolizei, composée de plusieurs "Gruppen" d’une centaine d'hommes chacun, est sous l'autorité de la Wehrmacht qui assure sa propre sécurité.Les cadres sont des policiers de métier (Kripo) mobilisés dans la Wehrmacht. Egalement mobilisés, les agents allemands de base ont été choisis pour leur connaissance du pays et de la langue. Enfin, la GFP recrute sur place des enquêteurs indigènes forts bien payés qui pénètrent les mouvements de résistance. La Geheime Feldpolizei est commandée par le Heerespolizeichef (Chef de la police militaire), élevé à l’origine au grade de major puis à celui de colonel. Un Feldpolizeidirektor est responsable d’un GFP gruppe .un groupe de la GFP comprend 50 personnes, à savoir, outre le chef, 32 officiers de police militaire, et 17 adjoints (chauffeurs, secrétaires, etc ….). Quoiqu’appartenant à la Wehrmacht, les méthodes employées par la GFP étaient proches de celles pratiquées par la Gestapo ou la Kripo, au point de lui valoir le surnom de Gestapo der Wehrmacht

La prison du Bouguen. La prison fut construite de 1857 à 1859, en remplacement de l'ancienne geôle qui se trouvait au Château. C'était la prison civile, la prison de Pontaniou étant la prison militaire. Il en fut ainsi jusqu'à l'été 1940, moment où l'occupant s'en appropria une partie pour y incarcérer des détenus, qui eux n'étaient pas des droits communs, mais des patriotes ayant dès le début de l'occupation, pris le parti de résister. Il y a tout lieu de penser que, pour certains d'entre eux, leur combat s'acheva à proximité, dans les douves, juste derrière la porte Castelnau, contre une butte de terre, où étaient dressés les poteaux d'exécution. Dans la nuit du premier au deux juillet 1941, une bombe anglaise de forte puissance détruisit la prison, provoquant la mort de sept personnes, dont quatre allemands. Certains prisonniers réussirent à s'enfuir. La prison ayant été détruite, les détenus furent transférés dans d'autres établissements pénitentiaires, probablement à la prison militaire de Pontaniou en ce qui concerne les politiques. Les exécutions n'en continuèrent pas moins puisqu'on sait qu'en 1944, 23 résistants furent fusillés dans les douves.

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Message  Eric29 Mar 19 Juin 2012, 21:25

Salut, Jean Michel, super boulot de compil!!Merci!
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Message  Priol Mer 18 Fév 2015, 16:42

1941
Nuit du 03 au 04 Avril – Une formation de 90 avions de la R.A.F bombardent les navires allemands, ils ont des difficultés à localiser leurs cibles. Deux avions seront abattu par la DCA et un autre à son retour en Angleterre pour erreur d’identification. A Brest, l’hôtel Continental, place de La Tour d’Auvergne, est en flamme alors qu’une réception de la Kriegsmarine y avait lieu. La population l’attribue à un sabotage du groupe Elie mais la cause vient bien d’un bombardement Anglais.

10 Décembre – Les Brestois apprennent que onze de leurs concitoyens (groupe Elie-Drouin) viennent d’être fusillés au Mont Valérien. La population s’agite de colère, les soldats allemands réagissent, des centaines de civils sont arrêtés, fouillés et malmenés avant d’être amenés à la Kommandantur.
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Message  alain Jeu 19 Fév 2015, 17:33

Bonjour
Je ne sais pas qui a inventé cette fable d'une réception de la Kriegsmarine à l'Hôtel Conti. Elle est inlassablement répétée dans tous les ouvrages. Idem pour les 400 à 500 morts. Qui les a comptés, qui les a enterrés, où sont-ils répertoriés ?
J'a eu la chance aux archives de Fribourg de tomber sur le récit allemand de cette nuit, recoupé par les mémoires de l'aumônier militaire de la 251° division. Il y a eu en tout et pour tout huit blessés parmi l'état-major de la division, dont l'aumônier lui-même. Un seul a été blessé assez sérieusement. Ils ont été soignés à l'hôpital de Landerneau.
Il faut se méfier des récits des résistants quant au nombre de victimes, surtout quand ils donnent des comptes ronds.
Je pourrais citer d'innombrables exemples de nombre exagéré, voire inventé de victimes allemandes dans les accrochages entre la résistance et les troupes allemandes en Bretagne.
Alain

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Message  Priol Jeu 19 Fév 2015, 19:11

Effectivement Alain, sur cette affaire c'est très flou. Il y a deux versions détaillées (très sensibles) l'incendie du Continental. Il y a même une troisième qui intègre les deux récits.

Tu sais nous en dire plus sur le témoignage de l’aumônier ?
Priol
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